13e régiment de Lanciers

Démarré par Archives, 20 Novembre 2023 à 15:49:25

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Posté par: Alexderome (IP Loggée)
Date: 06 octobre, 2010 15:55

Bonjour,
Je suis intéressé par la cavalerie polonaise.
Je suis l'administrateur d'un forum d'un pays voisin : La Hongrie en guerre, dont la tradition équestre se perpétue avec les Huszars.
[hongrie2gm.creer-forums-gratuit.fr]
En 1939, les Hongrois ouvrirent la frontière au reste des unités polonaises pour passer en France. Je mettrai des photos plus tard.
Je fais des recherches sur le 13 régiment de Lanciers dont je parle sur ce forum WWII Histoquizz. [www.histoquiz-contemporain.com]
Vous verrez que j'ai mis un lien Youtube avec un extrait du film de Wajda, les chroniques des évènements amoureux.
Si vous avez plus d'infos merci ?

Eravamo 30 d'una sorte, 31 con la morte, Gabriele d'Annunzio
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Posté par: jean pierre (IP Loggée)
Date: 06 octobre, 2010 18:12

dans le nr 24 de armes militaria de septembre 1987 quelques lignes sur ce régiment avec des photos extraites du film que vous citez.

sur beskid nous avons déjà discuté de ce régiment,(sur la couleur rose du bandeau de chapka).

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Posté par: jean pierre (IP Loggée)
Date: 06 octobre, 2010 18:22

....la légende veut que le rose fut choisi par le 13eme lanciers de wilno en raison d'importants stocks de tissu de cette couleur, hérites du 2eme régiment de leibdragons russes de pskov qui tenait garnison a wilno avant 1914.

......et enfin le "chapeau chinois" propre au 13 eme uhlan a recrutement essentiellement tatare.......

armes militaria nr 24.page 18.

dans le texte il est ecrit vilna c'est moi qui rectifie en wilno.

mais attendez rené le specialiste de la question sur ce forum.

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Posté par: Paul (IP Loggée)
Date: 06 octobre, 2010 18:32

[pl.wikipedia.org]

Voir aussi la version anglaise : [en.wikipedia.org]

Sinon, utiliser le traducteur IE, ou Firefox, ou Google Chrome, ou ... taper " 13 Pułk Ułanów Wileńskich " dans Google (3700 résultats).

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Posté par: Alexderome (IP Loggée)
Date: 07 octobre, 2010 11:29

Merci pou votre aide, je vais continuer également ces recherches. Je fais aussi des dossiers pour Histoquizz, j'ai traité il y a peu de temps des Freikorps, je consacrerai un 2e opus sur les combats en Haute-Silésie et l'Annaberg.
Alex

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Posté par: René (IP Loggée)
Date: 08 octobre, 2010 17:18

Que rajoutter de plus qui n'est pas dans le net, cet unité a été dans les historiques de l'armée polonaise avec des documents iconographiques à partir de l'insurrection de novembre 1830.
Il se forme en 1918, une unité de cavalerie indépendante de la terre de Wilna.
Elle prend plus tard le nom de 13 pulk ulanow wilenskych. Ils portaient des manteaux gris à revers rose, seul dotation possible.
le régiement possedait un etendart non reglementaire, avec la couleur symbole de la pologne, car si le rouge est officiellement sur le drapeau polonais, la couleur qui fut longtemps la plus symbolique est le cramoisi. Les drapeaux de cavalerie sont souvent composés de 2 faces très differentes, un coté cramoisi avec le nom du régiment et de l'autre sur du blanc avec du jaune ou du doré, une representation brodée de la vierge et l'enfant, ici non pas celle de Czestechowa mais celle de Matka Boska Ostrobramska qui figure aussi en petit sur l'insigne du régiment.
Ce drapeu fut offert par souscription payé par le Kolo polek Ziemi Wilenskiej (cercle des polonaises de la terre de Wilna) et officielement attribué au régiment des mains du futur maréchal de Pologne Edward Rydz Smigly en aout 1920.

Participe à la campagne de 1919 dans les confins, puis à la bataille de Varsovie en aout-septembre 1920.
Participe à la campagne de 1939, les restes du régiment capitule encerclé le 27 septembre, le drapeu est enterré, jamais retrouvé, 40% de perte dans les effectifs.

Le 13 Ul porte un Otoki rose sur la rogatywka, il n'est pas le seul, le 26 Ul de Poznanie porte le même, par contre le proporczyk est different, tout rose avec une barre bleu au milieu pour le 13ème et rose au dessus et blanc au dessous avec la séparation barre bleu pour le 26ème.

Odznaki pamienkowe du 13 PUL, j'en posède une copie Panasiuk

http://www.grawerapanasiuk.pl/II_RP_pliki/13pu.jpg

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Posté par: Alexderome (IP Loggée)
Date: 09 octobre, 2010 02:06

Merci de l'aide, je suis intéressé par la cavalerie et j'essaie de trouver des charges célèbres, hormis la fable de la charge contre les panzers.
Le régiment de cavalerie Savoia mena une charge à Ibushenko en juillet 42 sabre au clair. Mais c'est du côté de l'Axe.
Un escadron de Huszar hongrois chargea les russes à Permoyvask, : [hongrie2gm.creer-forums-gratuit.fr]

Eravamo 30 d'una sorte, 31 con la morte, Gabriele d'Annunzio
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Posté par: René (IP Loggée)
Date: 11 octobre, 2010 10:05

Alors ce n'est pas une fable, je m'explique les allemands ont fabriqué un film de propagande sur une action de la cavalerie polonaise.

La cavalerie polonaise a la réputation d'être piquante, c'est à dire d'être prompte à se degager ou à mettre la pression sur l'adversaire à cheval.

La cavalerie est un problème complexe en Pologne, les règles d'engagement tactique de la cavalerie sont claires, le cheval sert au déplacement et le combat se fait à pied, la lance ne part pas normallement en campagne, mais de fait un régiment de cavalerie n'a alors moins d'hommes et de puissance de feu qu'un bataillon de cavalerie.
De plus les infrastructures routière et le niveau d'éducation mécanique des hommes de la campagne est faible, il faut former des chauffeurs et des mécaniciens de zéro, et les routes ne sont pas pour la plupart à l'est surtout asphaltée, les distances sont immenses dans les confins. Lors de la guerre precedente, la première armée de cavalerie de Boudienny était rentré profondement dans le sud de la Pologne grace à sa mobilité, les effectifs polonais etant trop faible pour faire un front continue, ces derniers s'attachaient à des ilots de logistique, comme des villes sur des routes ou des gares, mais ils étaient tournés systématiquement (comme les italiens en Lybie en 41-42). Les polonais devaient alors replier leur infanterie. D'ou l'interet de la mobilité de force armées sur des infrastructures logistiques inexistantes.

Il faut voir là l'utilité de la cavalerie dans l'idée polonaise, contrer l'action vieille comme le monde du debordement de l'aile adverse, sur un territoire innocupable.
Après la cavalerie est un monde à part avec ses codes et rites.
Lors de la création de la 10 brigade de cavalerie motorisée, le régiment de cavalerie designé pour troquer ses chevaux contre des camions refuse, le chef de corps du 24 Uhlan acceptera finallement, le deuxième regiment de la brigade sera un regiment de chasseur à cheval considéré comme de la pietaille par les Ulan ou les Chevau-legers, presque au même niveau que les dragons, fanatassin ficelé sur une rosse.

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Posté par: René (IP Loggée)
Date: 11 octobre, 2010 11:12

Suite...

Correction : un regiment de cavalerie a à la puissance de feu et de combat d'un bataillon d'infanterie.

Donc le rôle de la brigade de cavalerie est en fait un role de mobilité dans une action sur un territoire très vaste, le conflit en question concerne bien sur une guerre contre l'URSS.
Mais si cette idée est une bonne base de reflexion dans les années 20, elle devient obsolète dès le début des années 30, ou la reflexion doit s'orienter sur la puissance de feu et pour la Pologne sur la défence des axes de progression vers le coeur du pays comme la ligne de Mlawa. La mort de Pilsudski en 1936 va debloquer un peu la paralysie de pensée du commandement, début de création des brigades de cavalerie motorisé et developpement de l'aviation de bombardement.

La montée en puissance rapide du reich allemande et la guerre à l'ouest surprend les polonais, la Pologne est imbriquée géographiquement dans le Reich, et se trouve le problème epineux du couloir de Dantzig-Gdynia qui est le seul accès vers la mer de la Pologne, quoi faire !
Defendre les deux coté du couloir ? au risque de perdre les troupes, Varsovie etant ensuite à un jet de beret sur la Vistule pour les allemands, laisser libre le corridor, mais si les allemands jouent seulement au bluff et occupe le Corridor sans combat, ils ne se retireront pas.

La decision prise dans l'urgence est de mettre une partie de l'armée Pomorze entre le marteau du Reich et l'enclume de la Prusse oreintale, et de preparer un corps rapide de 2 divisions pour agir en fonction des evenements.

Ce qui se passe, le 1er septembre les troupes allemandes attaquent, brutalement, les forces polonaises de l'armée Pomorze reculent sous la pression, mais peu mobiles car piétons, elles sont talonnées par les motorisés allemands, pour echapper à la pression, le commandement polonais demande à la brigade de cavalerie pomorze, par l'intermediaire du 18ème ulan de Poméranie de bloquer l'avance allemande. Un escadron attaque en chargeant, creant la surprise et bloquant les allemands, l'infanterie polonaise se dégage un peu, des véhicules à haute puissance de feu arrive sur le terrains et tirent sur les hautes silhouettes des cavaliers polonais, qui doivent à leur tour se retirer à l'abris.
Les officiers polonais n'ont pas respectés les règles tactiques d'engagement, surtout que les cavaliers sont de très bon soldats bien formés, et leur perte est préjudiciable, car il n'y a pas de remplacement. Il s'agit là d'une décision d'un officier le colonel du 18ème ulan qui montre un peu le coté bravache de certains officiers de cavalerie, que l'on retrouve en France aussi (charge de Saphi)



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Posté par: Paul (IP Loggée)
Date: 11 octobre, 2010 14:40

Pour compléter ton exposé :

a) Deux interventions de la cavalerie le 1er septembre 1939

Le premier jour de la guerre peut servir d'illustration à l'instruction de combat de cavalerie (infanterie montée).
Dès l'aube, la brigade de Wohlynie (armée « Lodz ») du colonel Filipowicz, soutenue par un train blindé, un régiment de cavalerie et un régiment d'infanterie, contient la 4e division blindée allemande (environ 300 chars et 200 véhicules blindés) du général Reinhardt près du village de Mokra. Les armes antichars polonaises, cachées dans des positions bien préparées, infligent des pertes sévères aux tanks ennemis, dont les actions sont mal coordonnées avec l'infanterie. Le soir, ayant perdu plus de 500 hommes, la brigade quitte le champ de bataille, jonché de plus de 100 véhicules allemands. La 4e division blindée est mise hors de combat pour deux jours.

Pourtant, ce n'est pas Mokra mais un incident relativement insignifiant, à l'autre bout du pays, qui forgera l'image de la cavalerie polonaise dans cette campagne. Le soir du 1er septembre, à Krojanty (près de Chojnice), le colonel Mastalerz du 18e lanciers (uhlan) - brigade de Poméranie - reçoit l'ordre de contenir les unités de la 20e division motorisée, qui menacent la retraite de l'infanterie polonaise. Arrivé en vue des Allemands, au repos près d'un bois clairsemé, le colonel ordonne une charge. À la question d'un officier, qui ne veut pas en croire ses oreilles, Mastalerz répond sèchement : » Ce n'est pas à vous, jeune homme, de m'instruire comment il faut obéir à un ordre inexécutable. » Un « hourra » retentit et la vague d'environ 250 uhlans prend par surprise les premiers détachements allemands qui essaient de trouver leur salut dans la fuite.

« Soudain, écrit Janusz Piekalkiewicz, débouchant d'un virage sur la route de Chojnice, surgit une longue colonne de blindés et d'unités motorisées, que, dans l'âpreté du combat, les uhlans ne remarquent pas. Les Polonais encaissent les salves des blindés avant d'avoir pu faire faire demi-tour à leurs chevaux lancés à brides abattues, et le massacre commence. » Cette charge a coûté 25 tués (y compris le colonel Mastalerz) et 50 blessés. Mais le temps gagné a permis aux bataillons d'infanterie de faire retraite en bon ordre et aux Allemands de ne pas atteindre leurs objectifs. Le commandant du XIXe corps, le général Guderian, décrira dans ses mémoires l'effet de choc subi par les états-majors de ses divisions motorisées.

b) Force d'une brigade de cavalerie

En août 1939, une brigade autonome de cavalerie de 3 à 4 régiments est composée de 232 à 373 officiers, de 5.911 à 6.911 sous-officiers et soldats, de 5.194 à 6.291 chevaux et de 65 à 66 voitures. Les cavaliers peuvent compter sur le feu de 151 à 183 mitrailleuses de tous types et de 9 lance-grenades. L'artillerie comprend 2 mortiers de 81 mm, et 12 à 16 canons de 75 mm ; la DCA de 2 canons de 40 mm. L'armement antichar, 14 à 18 canons de 37 mm, est renforcé avant la guerre de 51 à 64 fusils antichars, efficaces contre les blindages légers allemands. Le groupe de reconnaissance a, entre autres, 7 à 8 automitrailleuses et 13 chenillettes TKS (2,65 tonnes).

c) Raisons de l'immobilisme dans la modernisation de l'armée polonaise

Faible personnel formé à la conduite d'un véhicule automobile. En 1935, année de la mort de Pilsudski, il n'y a en Pologne que 24.820 véhicules de tous types dont une bonne part à vocation agricole. À la même époque, l'Allemagne compte 937.000 véhicules immatriculés, l'URSS 180.000, la France 2.036.000 et même la « petite » Tchécoslovaquie en dénombre 112.000.

Malgré ses efforts, en 1939, l'armée polonaise ne dispose que d'un millier de chars et de voitures blindées (9e place mondiale), tandis que l'Armée rouge en comptabilise plus de 10.000, la Wehrmacht 4.300 et l'armée française environ 3.500. Il est à noter que l'arsenal polonais est partiellement désuet, le pourcentage de chars étant relativement bas. Si, après 1935, la situation économique du pays limite toujours la motorisation de l'armée, celle de la cavalerie est encore plus retardée par ses généraux qui, chérissant le souvenir de la guerre mobile de 1919-1920, pensent que les conditions naturelles du pays et ses mauvaises routes gêneront les chars ennemis et favoriseront la mobilité de la cavalerie montée appuyée de chenillettes ou de voitures blindées.

En 1939, alors que le maréchal Rydz-Smigly, qui, pourtant, comprend bien les faiblesses de l'équipement militaire, bloque la motorisation d'un régiment de lanciers, l'inspecteur de l'armée (à Lwów), le général Fabrycy, élabore un projet radical de réforme. Mettant l'accent sur les coûts (70 millions de zlotys par an dont 20 millions pour les chevaux) générés par la cavalerie, sans rapport avec son efficacité éventuelle, il propose de liquider le quart des 40 régiments pour renforcer les autres, de réduire le nombre de brigades à neuf et de les transformer en « divisions légères » dotées d'unités d'infanterie et d'artillerie motorisées, ainsi que d'escadrons de reconnaissance renforcés. Mais il est déjà trop tard.


Le général Klemens Rudnicki, commandant du 9e lanciers en 1939, mais aussi de la 6e division d'infanterie polonaise à Monte-Cassino, fit cette déclaration :
« Nous avons commencé la guerre avec 38 régiments montés et avec une confiance profonde en leur utilité sur le champ de bataille. Après 1939, nous devions tout de même avouer que, confrontée aux technologies nouvelles, la cavalerie était devenue un anachronisme. Sa puissance de feu était insuffisante et de l'autre côté, vu la vulnérabilité des chevaux, elle était trop sensible au feu ennemi. (...) Il se peut que notre attachement au cheval et à nos vieilles traditions ait contribué au freinage de ces changements, et qu'on puisse nous le reprocher. Néanmoins, même un soutien plus énergique n'aurait pas servi à grand chose. Les possibilités matérielles et industrielles de la Pologne ne permettaient pas d'espérer une évolution de l'armement plus rapide. En fait, la cavalerie n'a pas joué un grand rôle dans cette campagne, même si elle tenait bon partout où elle pouvait tirer parti d'un terrain impraticable pour les blindés. L'ennemi ne pouvait pas l'écraser, mais elle aussi était incapable de le frapper de façon plus efficace. »

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Posté par: jean pierre (IP Loggée)
Date: 11 octobre, 2010 17:00

paul a ecrit

.....Ce n'est pas à vous, jeune homme, de m'instruire comment il faut obéir à un ordre inexécutable......

beaucoup de panache dans cette phrase.

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Posté par: René (IP Loggée)
Date: 12 octobre, 2010 11:18

Panache certes mais peu efficace, certains n'ont toujours pas compris l'impact de la puissance du feu.

On va retrouver ça, dans les charges Banzaï japonaise, c'est une vieille croyance que la force d'ame et de caractère doit venir à bout de la resistance ennemi.
Avec ces théories on a vu en 1914 l'armée de métier française annhilée, ou l'on envoie les meilleurs à une mort certaine.
Alors que l'on a vu des soldats et cadres polonais ayant combattu avec l'armement de 1939, integrer facilement les formations modernes de combat britannique, avec l'appui compliqué de tous les systèmes d'amres.

Les russes le feront aussi.
Les polonais un peu mais sans excèss surtout pour se degager en 1939
Les français dans les troupes d'élites.
Les allemands, les eclaireurs et les motorisés, moins l'infanterie.
Les anglais pas du tout, priorité au matériel.

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Posté par: René (IP Loggée)
Date: 12 octobre, 2010 11:39

Une information veut que le fusil antichar polonais ait été considérée comme une arme secrète et cachée jusqu'à l'attaque du 01/09. De fait lorsque les caisses ont été ouverte pour la distribution de cette arme, l'entrainement manquait, et donc son efficacité fut un peu réduite, mais on connait le coté malin et la rapidité d'adaptation du soldat polonais, qui a permis néanmoins de mettre en oeuvre cet équipement. (pas tout à fait ce qui est dit dans le lien)
Il faut dire aussi que les chars allemands PzI et PzII sont des boites de conserve.

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/4d/AT_Rifle_wz.35.jpg/250px-
KB wz 35

L'avance allemande sur Pabianice est bloquée par une attaque à pied de la cavalerie polonaise le 7 septembre.

Photo allemande : la minorité allemande de Pologne acceuille les liberateurs.

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Posté par: René (IP Loggée)
Date: 13 octobre, 2010 11:13

A noter aussi, bien que la puissance de feu soit supérieure, pendant 5 jours avec sa 10ème brigade de cavalerie motorisé, 24ème ulan et 10ème chasseur à Cheval, cette unité de cavalerie bloque en position défensive la 4ème leichte panzer division, la 2nd panzer division et une partie de la 3ème gebirge division (de montagne). Une bonne assise tactique sur un relief adequat. Les casques à pointe ne passent plus.

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Posté par: René (IP Loggée)
Date: 13 octobre, 2010 11:19

On retrouvera ça aussi, avec les attaques massives du Viet-cong sur les tranchés françaises de Dien Bien Phu, quoi qu'on en dise, la brutalité des pertes vietnamiennes fut difficile à suporter pour le moral du combattant viet, mais les commissaires politiques vieillaient.
Les iraniens pratiquèrent encore pendant la guerre Iran-Irak.
Cette façon de voir n'est pas morte dans les régimes idéologiques, car il faut un fort facteur de motivation.