Expulsion des Polonais des provinces annexées par les nazi

Démarré par Archives, 24 Novembre 2023 à 14:21:11

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Posté par: Stéphane (IP Loggée)
Date: 06 janvier, 2011 02:59

jk a écrit:
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> Bientôt 70 ans après les faits, il y a
> prescription !.
>
> Ils nous indiquaient les gerbes les plus mures, on
> les glissait dans un sac que l'on battait avec un
> baton pour récupérer les grains de blé ensuite
> passés dans le moulin à café, la farine pour
> faire du pain et le son, avec des orties, pour
> faire des légumes, pour accompagner un morceau de
> sanglier braconné. Il fallait se débrouiller
> pour survivre.


Si tu racontais tout ce que tu as vu ou fait, il y a de quoi écrire un livre. Tu commences quand ?

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Posté par: jk (IP Loggée)
Date: 06 janvier, 2011 08:20

"Connais-toi toi-même"
J'essaie, et je sais pertinemment que je n'ai pas ( et de loin), le talent de Sabine et autres pour écrire. De plus, les souvenirs d'un vieux radoteur n'intéressent personne, c'est tellement loin.......
Alors ? ? ? le plus sage, c'est de laisser tomber.

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Posté par: mostar (IP Loggée)
Date: 06 janvier, 2011 12:42

jk a écrit:
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> "Connais-toi toi-même"
> J'essaie, et je sais pertinemment que je n'ai pas
> ( et de loin), le talent de Sabine et autres pour
> écrire. De plus, les souvenirs d'un vieux
> radoteur n'intéressent personne, c'est
> tellement loin.......
> Alors ? ? ? le plus sage, c'est de laisser
> tomber.

Surtout pas. Il faut persister.

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Posté par: aurore (IP Loggée)
Date: 07 janvier, 2011 18:40

Oui Jk; mes petits enfants me disent d'écrire mes mémoires, parcequ'il n'y aura plus personnes pour raconter tout ce que je leur dis.

Les souvenirs de l'arrivée des Allemands en 1914 raconté par ma grand-mère, ils résidaient dans 1er village après Gravelotte.

Puis 1940, l'exode et la suite jusqu'en 1945.je ne sais pas si je commencerai un jour, il y a du travail.

Ginette

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Posté par: Stéphane (IP Loggée)
Date: 07 janvier, 2011 19:47

aurore a écrit:
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> Oui Jk; mes petits enfants me disent d'écrire mes
> mémoires, parcequ'il n'y aura plus personnes pour
> raconter tout ce que je leur dis.

Quand on regarde les efforts fournis par tout un tas de personnes qui cherchent l'histoire de leur famille, je n'arrive pas à comprendre pourquoi ceux qui en ont la possibilité ne laissent pas de traces. Surtout que Jk, il est bavard comme une pie

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Posté par: René (IP Loggée)
Date: 10 janvier, 2011 10:26

Il ne reste plus à la pie de voler un crayon qui brille et de commencer à écrire, allez fissa, JK.
Pour Aurore, Gravelotte, bataille de la guerre perdue de 1870, premier épisode de la remise en question du traité de Vienne par la Prusse et apothéose de la politique bismarckienne de l'unité allemande fondée sur le nationalisme prussien.

Rezonville, Saint Privat, ravin de Rozérieulles.
Ou l'infortune est dans le camp français, le mauvais homme au mauvais endroit au mauvais moment, le maréchal de Bazaine.

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Posté par: pascic (IP Loggée)
Date: 14 janvier, 2011 19:55

Bonsoir
Je suis en pleine lecture de la biographie d'himmler de peter longerich dont le sous-titre est " l'éclosion quotidienne d'un monstre ordinaire". Ce livre est paru aux éditions Héloïse d'Ormesson.Dans cet ouvrage, l'auteur évoque entre-autre Le rôle d'himmler dans la mise au point et l'exécution de la politique de répression nazie envers les polonais des territoires annexés mise en parallèlement à la persécution des juifs. Je découvre l'ampleur et la diversité des missions , et des moyens mis en oeuvres pour qu'elle fussent menées à bien. Je suis pour l'instant au milieu de ce livre de 720 pages, qui aborde la vie et l'oeuvre d'un être abominable au service d'un maître Hitler tout aussi abominable.
Pascic

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Posté par: phbichon (IP Loggée)
Date: 06 février, 2016 10:14

jk a écrit:
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> Habitant les Ardennes (vallée de la meuse) à
> cette époque, je me souviens que nous avons
> appris, en 1943, la présence, à une quinzaine de
> Km.près de Belval, de Polonais déportés
> travaillant dans les champs dont les
> propriétaires avaient été spoliés, entre
> autres, selon les informations de l'époque la
> famille du Gal De Gaulle.
> Ils nous aidaient à voler du blé aux occupants
> en échange de tabac importé en fraude de
> Belgique.

Je me permets d'intervenir sur ce post même si celui ci est assez ancien.
En effet mon beau père faisait partie de ces polonais déportés dans des villages ardennais pour travailler dans des fermes. Sa famille ( agriculteurs de la région de Lodz) avait été expulsée de leur ferme et avait été déportée dans le village de Harricourt.
Je peux confirmer le fait qu'ils ont été déportés dans des conditions déplorables dans des trains de bestiaux bondés, le voyage selon les dires de mon beau père était d'autant plus stressant qu'ils pensaient qu'on les emmenaient en Allemagne, même s'ils ne savaient pas exactement ce qui les attendaient en France la destination ardennaise pour eux était un moindre mal. Il est rentré en Pologne vers 1947 avec ses parents et ses 3 frères , son père étant très attaché à sa ferme et à sa terre. Il garde finalement de cette période des images assez positives où il allait à l'école française et où il avait beaucoup de solidarités entre les familles françaises et polonaises. D'ailleurs je lui ai fait le plaisir il y a quelques années de retourner à Harricourt pour revoir le village et son meilleur copain du moment qu'il n'avait pas revu depuis plus de 50 ans , c'était un moment particulièrement émouvant !!!

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Posté par: 43ber (IP Loggée)
Date: 06 février, 2016 21:27

Bonsoir à tous,

Mon beau-père, Emile Thiébault, effectuait son service militaire lors de l'invasion de la France en 1940.

Fait prisonnier, il a été affecté dans une ferme, tenue par des allemands, à Montigny sous Sasset dans le département de la Meuse et ce jusqu'à la libération.

Je me souviens qu'il m'avait fait part de la présence de prisonniers polonais dont la plupart étaient accompagnés de leurs épouse, dans des localités peu éloignées.

Connaissant mes origines polonaises, il m'avait confié avoir entretenu d'excellents rapports avec les polonais. surtout lors de soirées bien arrosées à la mirabelle et notamment que le cheval de son chariot était rentré à l'écurie alors qu'il cuvait.