Partis à la Guerre de Coëtquidan

Démarré par Archives, 26 Novembre 2023 à 10:57:04

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Posté par: Nebesnyj056 (IP Loggée)
Date: 22 avril, 2010 08:06

Bonjour
Je viens de recevoir du BCAAM de Pau, des papiers concernant mon père et la guerre 39/45,il a été Mobilisé au titre du dépôt No 1 à Coëtquidan le 15 Novembre 1939 et affecté au 5ème régiment d'infanterie polonais 5ème compagnie .Prisonnier interné en Suisse du 20/06/1940 au 11/05/1945 Démobilisé à Grenoble le 16/mai 1945.
Je cherche maintenant des personnes qui ont eu des parents à partir à la même date de Coëtquidan et dans la même compagnie ,je cherche si cela est possible des photos,moi j'en ai de mon père quand il était en Suisse.
N'hésitez pas à me contacter.
Cordialement.
Patrick Nebesnyj

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Posté par: Zefir (IP Loggée)
Date: 23 avril, 2010 08:36

J'ai le mari de ma marraine qui aurait pu être en sa compagnie.
Interné en Suisse, dont il avait gardé un excellent souvenir et des contacts avec ses "geôliers".
Hélas, il est décédé voici près de 30 ans et je n'ai pas d'autre précision, hormis son nom que je peux vous indiquer en MP. Sait-on jamais ?

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Posté par: Zefir (IP Loggée)
Date: 23 avril, 2010 08:39

Hormis son nom que je peux vous indiquer en MP. Sait-on jamais ?

Il s'appelait Wojcieh CIESIELSKI et doit être décédé à Sevran 93270 en 1981.

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Posté par: michel.lucarz (IP Loggée)
Date: 23 avril, 2010 10:43

Nebesnyj056 a écrit:
-------------------------------------------------------
> Bonjour
> Je viens de recevoir du BCAAM de Pau, des papiers
> concernant mon père et la guerre 39/45,il a été
> Mobilisé au titre du dépôt No 1 à Coëtquidan
> le 15 Novembre 1939 et affecté au 5ème régiment
> d'infanterie polonais 5ème compagnie .Prisonnier
> interné en Suisse du 20/06/1940 au 11/05/1945
> Démobilisé à Grenoble le 16/mai 1945.
> Je cherche maintenant des personnes qui ont eu des
> parents à partir à la même date de Coëtquidan
> et dans la même compagnie ,je cherche si cela est
> possible des photos,moi j'en ai de mon père
> quand il était en Suisse.
> N'hésitez pas à me contacter.
> Cordialement.
> Patrick Nebesnyj


Bonjour cela fait quelques jours que j'essaie de donner suite à ta requête étant en possession des archives de mon père Wladyslaw qui nous a quitté le 12/12/2007 à l'âge de 96 ans ! - C'était le Président de l'Association des Anciens Combattants Polonais en France de BELFORT et environs. Le texte de ma réponse étant un peu long il me semble qu'il est rejeté par le serveur de ce phorum ( en conclusion je l'envoie sur plusieurs pages...à suivre! ) ------ MICHAL

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Posté par: michel.lucarz (IP Loggée)
Date: 23 avril, 2010 11:36

Etant en possession d'un certain nombre de documents concernant les COMBATS de JUIN 1940 de la 2ème Division polonaise de Chasseurs à Pied à BELFORT et en FRANCHE-COMTE qui comprenait, entre autres, le II/5ème Régiment de Chasseurs à Pied (qui correspond à ce que l'on appelle l'infanterie en France). Ce régiment était placé sous le commandemant du Lieutenant-Colonel KONAS et composait la 2ème DIVISION POLONAISE des CHASSEURS à PIED sous les ordres du Général Bronislaw PRUGAR-KETLING, lui-même placé sous les ordres du Général Wladyslaw SIKORSKI, Commandant en Chef des FORCES ARMEES de POLOGNE en éxil.
Par recoupements de diverses archives que j'ai dû trier j'ai retrouvé qu'il était composé par un certain nombre restreint de soldats, sous-officiers, officiers qui avaient combattu en Pologne contre les envahisseurs nazis et bolchéviques qui réussirent à passer en France en bravant plusieurs frontières fortement surveillées (Tchécoslovaquie,Hongrie, Roumanie, Italie) ; mais la majorité des effectifs était composée par de nombreux volontaires polonais immigrés en France pour cause de famine en Pologne avant la dernière guerre de 39-45 qui, spontanément, se sont engagés en répondant à l'appel du Général Stanislaw MACZEK pour rejoindre le Centre de Formation pour l'Armée Polonaise de COÊTQUIDAN en Bretagne.
.../...

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Posté par: michel.lucarz (IP Loggée)
Date: 23 avril, 2010 12:23

... / ... page 2 ... / ...
Le régiment de ton père a été envoyé au front dans l'Est de la France dans l'urgence entre le 10 et le 14 juin 1940, il a pris part aux combats près de la Saône (affluent du fleuve Rhône) contre les colonnes motorisées allemandes du 15 au 17 juin 1940, puis a rejoint dans la nuit du 17 au 18 juin la 2ème Division de Chasseurs à Pieds dans les environs de MAICHE dans le département du Doubs (25) pour prendre part aux combats de TREVILLERS (25).
Les 18 et 19 juin 1940 malgré la fatigue et les pertes en être humains (une bonne quarantaine de tués du côté des polonais, 56 du côté des allemands) les hommes du II/5ème Régiment de Chasseurs à Pied ont parcouru plus de 100 kilomètres en zone vallonée. La 2ème division de Chasseurs à Pied est dès lors au complet.

Le 18 juin à 14 heures, le Général PRUGAR-KETLING demande un entretien urgent au Général Marius DAILLE commandant LE 45ème Corps d'Armée de Forteresse français. Il lui expose qu'il a reçu de son Parlementaire à Berne en Suisse l'ordre formel de se réfugier -sans combattre -en territoire helvétique. Redoutant la déportation, voire même l'extermination possible de ses combattants représentant la portion la plus active de son peuple, le Chef du Gouvernement polonais exige qu'à aucun prix les pourparlers d'armistice sous-jacents entre la France et l'Allemagne n'engagent la 2ème Division polonaise des Chasseurs à Pied.
... / ...

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Posté par: michel.lucarz (IP Loggée)
Date: 23 avril, 2010 13:00

... /... page 3 .../ ...
La situation est tragique : des voitures blindées allemandes ont tenté de forcer l'entrée ouest de MAICHE (25), la 2éme Brigade Spahis, éléments extérieurs au dispositif, les ont arrêtées au cours d'une riposte à l'aide cocktails molotov.
Les officiers de liaison du 47ème Corps d'Armée français signalent que les unités de la 67ème Division d'Infanterie française n'ont pas encore commencé leur repli tandis que dans la vallée du Doubs une colonne ennemie progresse vers MONTBELIARD (25). Sans le soutien des polonais les français risquent d'être encerclés par les troupes allemandes.
Un long silence pèse sur l'Etat-Major français rompu par une déclaration sollennelle du Général DAILLE faisant face au Général PRUGAR-KETLING en ces termes : " Je fais appel à votre honneur de Soldat, PRUGAR, vous ne pouvez pas abandonner vos voisins en péril tant que vos moyens d'action ne sont pas épuisés... C'est ce que font les unités françaises sous mes ordres qui, elles aussi, sont autorisées à pénétrer en Suisse... Vous combattrez ! "
Les deux chefs de guerre s'estiment et se respectent mutuellement. Pendant quelques instants ils restent immobiles les yeux dan les yeux...Soudain, le Général PRUGAR-KETLING fait un pas en avant la main tendue sans équivoque ; instinctivement les mains se serrent sans équivoque :- " Mon Général, nous nous battrons sur place tant que nous aurons des munitions, vous avez ma parole !"
Fidèles à ce serment les troupes polonaises déjà échelonnées le long de la route MAICHE-DAMPRICHARD en direction du poste frontalier de GOUMOIS en SUISSE se déploient rapidement en ordre de bataille vers le sud-ouest pour occuper la zone jouxtant le Mont du Clos-du-Doubs.
... / ...

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Posté par: michel.lucarz (IP Loggée)
Date: 23 avril, 2010 13:58

... / ... page 4 ... / ...
Une forte colonne motorisée ennemie va atteindre FRAMBOUHANS (25), arrêtée de front en avant de MAICHE (25) par l'artillerie polonaise, elle ne dépassera pas le village. L'artillerie allemande riposte : CHARQUEMONT, MAICHE, DAMPRICHARD (25) sont atteints, quelques maisons sont en flammes. La proposition de libérer FRAMBOUHANS (25) par une attaque de nuit (comme en Pologne) n'est pas retenue par le Général PRUGAR-KETLING :
" Mes soldats enrôlés à la hâte sur le sol de France ne sont pour la plupart pas assez aguerris, leur fatigue accumulée jours et nuits est extrême ; les groupes d'attente se disloqueraient dans la nuit ... Nous ne pouvons que tenir sur place ! "
Le 19 juin 1940, les combats font rage et se poursuivent toute la journée avec une âpre intensité. Les polonais repoussent toutes les attaques allemandes en infligeant à l'ennemi de lourdes pertes.
De son côté, le Général français commandant la 67ème Division d'Infanterie française se reporte au beau milieu de ses troupes pour "galvaniser" le énergies physiques et morales... Une chute malencontreuse, résultat : - une jambe fracturée ! Son action se trouve réduite dès le début de son intervention.
Certaines unités polonaises luttent avec vigueur jusqu'à l'épuisement des munitions...

Le 20 juin 1940, à l'aube, la 2ème Division Polonaise franchit fièrement la rivière Doubs par le pont-frontière de GOUMOIS en SUISSE pour y déposer armes et bagages sans être inquiétée par l'ennemi !

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Posté par: michel.lucarz (IP Loggée)
Date: 23 avril, 2010 15:07

... / ... page 5 ... / ...

Nous devons le récit de ces batailles au Général français Marius DAILLE (*voir sur wikipedia), Commandant le 45éme CORPS d' ARMEE de FORTERESSE (1939-1945) qui avait gardé des liens privilégiés avec mon père Ancien Combattant. Il avait honoré de sa présence la Cérémonie commémorant le 30ème Anniversaire de ces combats, le 21 juin 1970.
Après une évocation historique des faits,il déclarera en personne en fin de discours :" En quelques jours de guerre, les Chasseurs polonais étaient devenus nos meilleurs frères d'armes. Depuis ils se sont établis parmi nous dans le pays de Montbéliard, à Belfort et en Haute-Alsace.- " LA OU REPOSENT NOS MORTS, LA EST NOTRE PATRIE ! "- disent-ils ... - Ils sont véritablement devenus nos frères dans la paix.
Unissons-nous pour honorer ceux qui, vaillament ont donné leur vie pour que vive la France. Qu'ils soient à l'honneur, que leurs noms restent gravés dans nos coeurs comme ils revivent gravés dans la pierre. - VIVE LA POLOGNE et VIVE LA FRANCE !
" Peut-être désirez vous connaître la réaction du Général SIKORSKI après l'acte de désobéissance a ses ordres que j'ai solennellement sollicité du Général PRUGAR ? ...
Il m'a fait décerner la plus haute distinction qui pourrait honorer un chef de guerre : - la CROIX de GUERRE de 5ème CLASSE réservée aux Soldats! ... ...
Sur la liste des récipiendaires titulaires mon nom figure avant celui de Winston CHURCHILL, mais pour moi cette distinction honorifique me fait devenir le frère du plus humble troupier dont le nom est gravé dans la pierre de ce Mémorial.- Adieu mes compagnons, mes frères d'armes !

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Posté par: PPZ (IP Loggée)
Date: 23 avril, 2010 15:42

Bonjour,

.... "Sans combattre" : votre façon d'écrire l'histoire mérite quelques sources. Possédez-vous cet "ordre formel " de Berne du 18 juin 1940 ?

1°/ Prugar-Ketling recevra l'ordre de passer en Suisse le 19 juin (les premiers - E.M. et compagnie du train- franchiront la frontiére - Goumois- à 14h00, les blessés à 16h00 en direction de l'hôpital de Saignelégier)
2°/ Les 48 heures précédentes, Prugar-Ketling recevra d'Aleksander Lados, diplomate polonais en poste à Berne des avertissements sur une éventuelle possibilité de fermeture de la frontiére par les Suisses.
Des avertissements, pas des ordres.
Sinon :
- la nuit du 16 au 17, devant la menace Guderian à Langres, Daille ordonnera à la 2DSP de marcher sur Besançon en deux colonnes.
- le 17 à 06h45, Daille positionnera la 2DSP, incomplête, à Belleherbe/Maiche a/o de l'ordre opérationel N°7.
- la nuit du 17 au 18, à 04h30, Prugar-Ketling ordonne la défense de la région du Clos du Doubs (2 positions)
- le 18 juin, Daille rencontre Prugar-Ketling et qui envisage, faute de munitions, le passage des troupes françaises et polonaises en Suisse. Ces 18 et 19 juin verront les Polonais affronter les blindés allemands à St. Hippolyte...... C'est une autre histoire !

"Sans combattre" : je n'y crois pas un instant. La 2DSP est sous commandement français et au vu de la crise interne à l'E.M. du 45ème Corps qui opposa Daille et Prugar-Ketling (Festung Belfort par les Polonais), cet "ordre de Berne" me parait pour le moins bizarre et sans objet dans la chaine de commandemant.

Mais je peux me tromper !

Cordialement

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Posté par: michel.lucarz (IP Loggée)
Date: 23 avril, 2010 15:58

@ Patrick NEBESNEJ

Les faits historiques cités dans le 5 pages ci-dessus sont la version des évènements vue du côté de l'Etat-Major français.( Le Général DAILLE était un orateur hors-pair et un chroniqueur international avec ses publications en anglais, il était centenaire avant de s'éteindre de sa belle mort. Derrière ses airs austères c'était un homme au grand coeur qui respectait ses interlocuteurs.)
Il existe une autre version plus récente vue du côté de l'Etat-Major polonais traduite en français par l'Association des Anciens Combattants des Forces Armées Polonaises - Cercle de la 2ème Division des Chasseurs à Pied à Varsovie.
Elle s'intitule : Activités de guerre de la 2ème Division polonaise des Chasseurs à Pied en Alsace et Franche-Comté en 1940 - Edition Typografika - Varsovie 2005 -
C'est un livre de 136 pages dont le rédacteur de l'édition est Wlodzimierz Cieszkowski
soldat de la 2ème Division des Chasseurs à pied qui avait menti sur son âge réel :
- Il n'avait que 16 ans lorsqu'il s'est enrôlé volontairement dans les troupes polonaises pour combattre l'envahisseur !
Le 11 novembre 2005, il a reçu des mains de son Excellence l'Ambassadeur de la République Française, Monsieur Pierre Ménat, La Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur décernée par le Président de la République Française,Monsieur Jacques CHIRAC.
La version polonaise est beaucoup plus stratégique et technique à mon avis, mais pour être vraiment objectif il convenait de la citer, de plus elle comporte huit pages de photographies très nettes et explicites.
MICHAL

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Posté par: PPZ (IP Loggée)
Date: 23 avril, 2010 16:30

... en effet, j'avais compris que c'était la version Daille.

- L'opposition tactique Daille - Prugar-Ketling n'est pas un mystére : elle date du 15 juin : Daille voulant "tailler la route" au sud, Prugar-Ketling optant pour un retranchement dans Belfort et ses forteresses, jusqu'à la derniére cartouche. (ainsi, pas d'abandon de la 1 D.G. en pleine nature).
Le 18 juin, la défense du Clos du Doubs est organisée à ........... 02h30
Alors, on se demande bien à quelle heure P.K. est allé chez Daille, ce même jour pour présenter son "ordre de Suisse" de partir "sans combattre" . A 13h30, les Polonais sont au contact !
(voir les différents journaux de marche)

En un mot, la version Daille me parait pour le moins "arrangée"

Cordialement

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Posté par: michel.lucarz (IP Loggée)
Date: 23 avril, 2010 16:44

PPZ a écrit:
-------------------------------------------------------
> Bonjour,
>
> .... "Sans combattre" : votre façon d'écrire
> l'histoire mérite quelques sources.
> Possédez-vous cet "ordre formel " de Berne du 18
> juin 1940 ?
>
> 1°/ Prugar-Ketling recevra l'ordre de passer en
> Suisse le 19 juin (les premiers - E.M. et
> compagnie du train- franchiront la frontiére -
> Goumois- à 14h00, les blessés à 16h00 en
> direction de l'hôpital de Saignelégier)
> 2°/ Les 48 heures précédentes, Prugar-Ketling
> recevra d'Aleksander Lados, diplomate polonais en
> poste à Berne des avertissements sur une
> éventuelle possibilité de fermeture de la
> frontiére par les Suisses.
> Des avertissements, pas des ordres.
> Sinon :
> - la nuit du 16 au 17, devant la menace Guderian
> à Langres, Daille ordonnera à la 2DSP de marcher
> sur Besançon en deux colonnes.
> - le 17 à 06h45, Daille positionnera la 2DSP,
> incomplête, à Belleherbe/Maiche a/o de l'ordre
> opérationel N°7.
> - la nuit du 17 au 18, à 04h30, Prugar-Ketling
> ordonne la défense de la région du Clos du Doubs
> (2 positions)
> - le 18 juin, Daille rencontre Prugar-Ketling et
> qui envisage, faute de munitions, le passage des
> troupes françaises et polonaises en Suisse. Ces
> 18 et 19 juin verront les Polonais affronter les
> blindés allemands à St. Hippolyte...... C'est
> une autre histoire !
>
> "Sans combattre" : je n'y crois pas un instant. La
> 2DSP est sous commandement français et au vu de
> la crise interne à l'E.M. du 45ème Corps qui
> opposa Daille et Prugar-Ketling (Festung Belfort
> par les Polonais), cet "ordre de Berne" me parait
> pour le moins bizarre et sans objet dans la chaine
> de commandemant.
>
> Mais je peux me tromper !
>
> Cordialement

Je n'ai pas la prétention d'écrire ou de réécrire l'histoire. Je relate ici la version donnée par un Général français à mon père Wladyslaw LUCARZ (1912-2007) qui à l'époque des 30ème et 50ème Anniversaires de ces combats était le Président de l'Association des Anciens Combattants Polonais en France de BELFORT et environs. Cette version est la copie du texte dactylographié du discours que le Général DAILLE a prononcé le 21 juin 1970 devant plusieurs personnalités lors de la Commémoration du 30ème Anniversaire de ces combats devant le Mémorial de DAMPRICHARD. Cette même version a été reprise par mon père vingt ans plus tard dans son discours devant la stèle de granit noir apposée sur le mur sous la Poterne de la Citadelle de BELFORT en souvenir de ces combats à quelques mètres du Lion de Bartholdi lors de la Commémoration du 50ème Anniversaire de ces combats devant Monsieur Jean-Pierre CHEVENEMENT Ministre de la Défense de l'époque et devant plusieurs personnalités militaires tant polonaises que française. La vidéo intégrale est disponible auprès du SIRPA (Ministère de l'Intérieur) et peut-être de la S.F.P. à BRY-SUR-MARNE.
Jusqu'à présent personne n'a démenti (il est vrai qu'à l'époque "internet" en était encore à ses balbutiements).Si tu disposes de preuves de ce que tu avance je suis preneur pour rétablir la vérité (KATIN ça suffit!)
Amicalement .... MICHAL

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Posté par: PPZ (IP Loggée)
Date: 23 avril, 2010 16:52

- Chasseur Ciesielski Wojciech, né le 21.04.1905 à Skarczew, engagé le 14.03.1940, 5° Compagnie, 5° Régiment, interné à Will
- Chasseur Nebesny Michal, né le 07.07.1906 à Pleszowice, engagé le 14.11.1939, 5° Compagnie, 5° Régiment, interné à Lordel

... Ils devaient forcément se connaître !

Cordialement !

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Posté par: michel.lucarz (IP Loggée)
Date: 23 avril, 2010 16:54

PPZ a écrit:
-------------------------------------------------------
> ... en effet, j'avais compris que c'était la
> version Daille.
>
> - L'opposition tactique Daille - Prugar-Ketling
> n'est pas un mystére : elle date du 15 juin :
> Daille voulant "tailler la route" au sud,
> Prugar-Ketling optant pour un retranchement dans
> Belfort et ses forteresses, jusqu'à la derniére
> cartouche. (ainsi, pas d'abandon de la 1 D.G. en
> pleine nature).
> Le 18 juin, la défense du Clos du Doubs est
> organisée à ........... 02h30
> Alors, on se demande bien à quelle heure P.K. est
> allé chez Daille, ce même jour pour présenter
> son "ordre de Suisse" de partir "sans combattre" .
> A 13h30, les Polonais sont au contact !
> (voir les différents journaux de marche)
>
> En un mot, la version Daille me parait pour le
> moins "arrangée"
>
> Cordialement


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