(Stella-Plage) camps de scouts polonais dans les annees 50

Démarré par Archives, 02 Novembre 2023 à 15:00:55

« précédent - suivant »

Archives

#210
Posté par: jpaul (IP Loggée)
Date: 26 avril, 2016 18:55

Merci 43ber pour les photos, le détour et l'intention, pour les nostalgiques du trio et pour les découvreurs.
54 ans que je n'y ai pas mis les pieds ! L'escalier est toujours là, et sous celui-ci sous le balcon vitré, c'est là qu'avec un autre déjanté on s'exerçait au " pneumatir", entièrement prohibé, pours'exercer à tirer des petites billes de plombs projetées vers une cible ou un objet tenu au bout des doigts tendus avec une poire à air qui se trouvait sur la crosse de ce pistolet en plastique...

Vendôme étant dans la grande section, on ne se connaissait pas.Découvert par hasard sur Beskid il y a 3 ans ! et heureusement d'ailleurs... grinning smiley

C'était là :

Archives

Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 26 avril, 2016 20:04

Merci 43ber

La forêt de pins, derrière, m'a l'air passablement dégarnie

Archives

Posté par: 43ber (IP Loggée)
Date: 26 avril, 2016 21:08

re bonsoir,

La prochaine fois, je ferais le tour du secteur, notamment sur les hauteurs, pour faire d'autres photos, ce qui vous rendra encore plus nostalgiques.

Soyez patients.

Archives

Posté par: jpaul (IP Loggée)
Date: 27 avril, 2016 23:26

A propos de nostalgie : Petite vidéo trouvée sur Youtube avec un comparatif du Stella des annés 70 et maintenant. Il est à noter que ce sont des photos tirées du film "Les valseuses" avec Patrick Dewaere et Depardieux, où l'on voit les 2 compères errer dans les rues désertes d'une ville de bord de mer, en l'occurence Stella-plage, mais que l'on ne nomme pas dans le film, mais que l'auteur de la vidéo a bien repéré., La vidéo suivante sur le site Youtube montre aussi des photos d'hier et d'aujourd'hui sur Stella-plage, au passage on voit le bâtiment de la colonie de vacances polonaise, il y a de nombreuses années, le même qu'à photographié 43ber le week-end dernier et en dernier les nouveaux locaux du centre de vacances Stella-maris qui est à un autre endroit, mais issu de cette colo. On remarquera que ce n'est pas le sable qui manque. Celui des confitures et des tempêtes dans les dunes !


Archives

Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 28 avril, 2016 13:43

    Citation:
    Jean Paul
    avec une poire à air qui se trouvait sur la crosse de ce pistolet en plastique...

J'ai eu un truc pareil, de mémoire je crois que la marque était "Diana". Dans mon arsenal, j'ai aussi eu un pistolet assez bizarre qui s'alimentait avec de petits rouleaux de papier découpés dans du journal ; j'ai aussi eu un pistolet à bouchons, des pistolets à amorces, une carabine à flèches et une à patates... ainsi que des bombes algériennes (ça s'appelait comme ça)

Avec mes copains, de la rue du Fbg. Saint-Denis à la Chapelle, c'était le Far-West sauvage

Archives

Posté par: Mik (IP Loggée)
Date: 28 avril, 2016 15:22

Moi, j'ai fabriqué des sarbacanes à peau d'orange.
On enlevait la recharge d'encre et des stylos Bic, on retirait le bouchon du bout du stylo. On appuyait cette extrémité du stylo sur de la peau d'orange. Il s'en détachait un petit cylindre que l'on poussait vers l'intérieur à l'aide de la recharge d'encre. On recommençait puis on bouchait avec le pouce le trou d'aération et poussait le deuxième cylindre de peau d'orange. L'air comprimé entre les deux cylindres chassait le premier qui sortait brutalement par l'orifice rétréci.

Mik

Archives

Re: camps de scouts polonais dans les annees 50
Posté par: jean pierre (IP Loggée)
Date: 28 avril, 2016 15:52

Vendôme a écrit:
-------------------------------------------------------
. Dans mon arsenal, j'ai
> aussi eu un pistolet assez bizarre qui
> s'alimentait avec de petits rouleaux de papier
> découpés dans du journal
-------------------------------------------------

mon copain A Mazurek avait le même, on l'armait, par un moyen que j'ai oublié,( mais il me semble qu'il s'ouvrait par le milieu) et on mettait un morceau de journal ou de papier de cahier d'écolier. en appuyant sur la détente il y avait une détonation.

Archives

Posté par: jpaul (IP Loggée)
Date: 28 avril, 2016 22:01

Les "bombes algériennes" s'achetaient à l'unité chez le marchand de bonbons en face de l'école ( souvent dénommée boutique bleue ou boutique verte ), en même temps que les mistrals gagnants, boules changeantes à 1 franc ( 1 ct de Nfr) , chewing-gum ressemblant à des dragées carrées, pour le même prix, rouleaux de réglisse ou bâton de racine que l'on mâchouillaient des heures ainsi que les boîtes de cocos grandes comme des pièces de 5 anciens francs, remplies d'une poudre genre antésite, mais que l'on n'ouvrait pas. On suçait la boîte métallique jusqu'à ce que la salive pénètre par les joints du couvercle, se mélange à la poudre, à la peinture de la boîte, et ce doux mélange au gôut de réglisse dégueulasse ravissait nos palais enfantins, la langue en devenant marron foncée. Je n'oublie pas les roudoudous, pas ceux remplis de bonbons fondus, couleur vert pomme ou rouge fraise, dans de fausses coquilles de coques en plastique, mais les vrais, avant même ceux remplis dans de vraies coquilles de coque qui coupaient les lèvres. Ceux-là, les roudoudous étaient dans des petites boîtes, ressemblant à de minis boîtes de camembert, sans le couvercle, bien sûr. Le format idem à celui des boîtes de cocos, pour la même raison salivaire. Et là, pas de résidus metallique, de peinture, mais du bois imbibé de salive et attention aux échardes sur la langue.

Pour en revenir à ce que nous appelions les "bombes algériennes", cela se présentait sous la forme d"un petit pochon de la grosseur d'une bille, en papier de soie ou équivalent, dans lequel le "fabricant" avait déposé un mélange détonnant genre poudre et gravier. Le pochon était juste torsadé au dessus pour fermer la préparation , style papillotte.
En lançant cette bombe sur le sol asphalté, l'explosion se produisait faisant beaucoup de bruit pour pas grand chose. Le tout c'était dans avoir plusieurs dans la poche et de courir vite quand on les balançaient dans les pattes de ces gens-là, monsieur. Du côté du Boulevard Pasteur ou de la rue Lecourbe."Bande de petits effrontés !...."

Pour le pneumatir, c'était aussi un Diana, à Stella ( fallait pas rigoler avec ça !).

« Où est caché la boîte à coco, elle est cachée derrière le rideau « était un jeu consistant à se mettre en rang à plusieurs coude à coude, les mains dans le dos et se passer mutuellement la dite boîte de mains en mains rapidement dans le dos, pendant qu'un autre placé devant devait désigner au moment Top où était celle-ci, pendant que les autres inlassablement répétait cette phrase, comme une comptine. ( Valable comme jeu, jusqu' 6 ans maxi !

Les sarbacanes a peau d'orange me rappellent aussi des souvenirs, mais aussi les boulettes de papier mâché, tirées avec le même ustensile de chez Bic, dont les impacts finissaient de ce décoller du plafond de la classe l'année suivante.

Archives

osté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 29 avril, 2016 08:28

Jean-Paul, dans ton inventaire des sucreries, t'as oublié, à Stella, les Caram'bars (nom de l'époque) dont on collectionnait les "dh" de l'emballage, ainsi que les couronnes des tablettes de chocolat "Corona" de la maison Delespaul-Havez (dh)

Archives

#219
Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 29 avril, 2016 17:09

... moi aussi

Ça coutait 5 balles de l'époque, soit :
+ + =


A l'époque quand on avait ne serait-ce que 50 francs d'argent de poche, c'est une petite fortune

(une place de cinéma de quartier coûtait 70 francs)

Archives

Posté par: jpaul (IP Loggée)
Date: 29 avril, 2016 19:11

Un caram'bar c'était 5 boules changeantes ( boule changeante = petite boule de bonbon qui changeait de couleur à chaque couche avalée et qui diminuait d'autan).

Le ciné devait être un peu plus cher, je crois que le Cineac permanent de la gare Montparnasse était à 100 frs au début des années soixante.(ce qui nous mettait la place entre 15 et 20 caram'bars). Le Malabar à l'unité ( premier chouime à faire de grosses bulles) devait être à 10 frs, comme le mistral gagnant, qui s'appelait ainsi car remplit d'une poudre blanche au goût mentholé qu'on aspirait avec une " paille" en reglisse creuse, avait une petite bande replié au bas de la pochette qui, une fois dépliée indiquait " gagnant" ou non, ce qui donnait droit à en avoir un autre gratos.

" Bonjour Madame, qu'est ce que vous avez à 5 frs ? " car cela était pratiquement la "somme" que nous avions en poche....

Archives

Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 30 avril, 2016 15:09

Dans mon quartier, le Ciné-Nord, le Nord-Actua et le Louxor coutaient moins de 100 francs vers 1957.

Archives

#222
Posté par: jpaul (IP Loggée)
Date: 30 avril, 2016 16:37

Coupons la poire en deux. De toute façon j'avais pas en poche la pièce nécessaire pour que l'on me rende la monnaie . En fait situé au pied de l'ancienne gare Montparnasse qui ne fut plus qu'une carcasse quand Paris s'éveille, quelques années plus tard, cette salle tournait en boucle ( en permanent) les actualités et des films courts : souvent des " charlots" ou des petites "séries" americaines.Là, l'entrée est à 80 francs c'est écrit dessus. Les voyageurs attendant leur train pouvait alors patienter, ou bien certains comme Zoska, faire l'école buissonnière ou entre deux cours. Fallait-il avoir la monnaie.


Pour le Louxor, il y avait bien avant nos naissances des attractions qui passaient à l'entracte: ici en 1927 : extraits d'une biographie personnelle :

(...) Ensuite, retour en France où il est engagé par les tournées Fournier, et passera par Saint-Quentin. En Août il est à Vichy, au "Casino des Fleurs", et après, quelques cinémas Parisiens : Le Lyon-Palace, Le Saint-Marcel, le Louxor du Bd Magenta qui propose le film : « Le train de 8h47 » ou bien le Palais Rochechouart en octobre qui projette «Les cinq sous de Lavarède » après la venue sur scène de l'homme-aquarium. Il est à noter que, bizarrement, peu de cinémas propose à cette époque une attraction, en plus du film, comme on peu s'en apercevoir sur les pages consacrées aux spectacles, dans les revues spécialisées.
En Novembre, c'est à Bobino, le nouveau music-hall de la rue de la gaîté, dans le quartier de Montparnasse, à Paris, qu'il se produira en compagnie de la chanteuse Fréhel , qu'il aura l'occasion de rencontrer de nouveau quelques années plus tard. Pour le moment la salle est comble tous les soirs.(...)

(Bizarrement la rue de la rue gaîté débutait juste à gauche de la photo, face au Cinéac).

Archives

Posté par: Mik (IP Loggée)
Date: 30 avril, 2016 17:09

Tiens tiens... l'homme aquarium, intéressant !

Mik

Archives

Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 01 mai, 2016 01:54

    Citation:
    le petit Jean-Paul
    Pour le Louxor, il y avait bien avant nos naissances des attractions qui passaient à l'entracte


Eksquiouse mi Seur, moi, mioche, j'ai encore vu une fois, durant la période de Noël, des attractions sur scène au < Louxor >

(pour info, après avoir été fermé et laissé à l'abandon des années durant, le Louxor a été entièrement restauré dans son style Art Déco d'origine et ré ouvert l'année dernière)

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/42/P1320950_Paris_X_Louxor_rwk.jpg