Colère de Varsovie sur une exposition sur les expulsés européens

Démarré par Archives, 05 Novembre 2023 à 15:04:36

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Posté par: Paul (IP Loggée)
Date: 25 août, 2006 21:27


Bonsoir Totophe,

« Benoît Rayski vit comme un sacerdoce la défense de valeurs attachées à un passé où se mélangent les plus belles utopies et les plus grandes tragédies du XXe siècle. »

Il me semble que Benoît Rayski à quelques problèmes à régler avec lui-même : juif polonais, ancien communiste et fils d'un résistant du MOI-FTP,
Juif : rien, pour lui, ne peut dépasser l'horreur de la Shoah et toute tentative de montrer une équivalence avec d'autres tragédies qui ont marqué le XXe siècle, au moins aussi grande tant par les souffrances que par le nombre, n'est a priori qu'une hérésie inqualifiable.
Ancien communiste, il a quitté le Parti non, dit-on, en raison de son idéologie totalitaire et monstrueuse, mais à la suite de remarques ou d'attitudes « antisémites » de son Secrétaire d'alors, Georges Marchais. Ses attaches sentimentales (ou autres ?) paraissent toujours vivaces, et de même que pour la Shoah, attaquer en totalité sa foi passée (ou toujours présente ?), ainsi que la dimension criminelle qui l'a accompagnée tout au long de son histoire, est impensable, donc inacceptable.
Fils d'un résistant du MOI, il n'a pu combattre pour la cause communiste que par procuration, par l'intermédiaire de son père disparu : joli travail pour un psychanalyste !
Au nom de sa foi communiste et de la mémoire de son père, il se veut fidèle aux militants et ne peut tolérer une remise en question en profondeur, malgré les crimes commis au nom de ceux qui ont payé cette croyance de leur vie. Néanmoins, il veut bien reconnaître deux ou trois « erreurs » !
Disons que son jugement me semble biaisé dès le départ*, que c'est aussi quelqu'un qui a beaucoup de comptes à régler et ne peut que remâcher de vielles colères dont lui seul connaît l'origine.

* Je ne parlerai pas de sa connaissance de l'histoire de l'Ukraine sortie toute droite d'un certain enseignement qui sévissait et sévit toujours dans certains cercles, lesquels, pour l'histoire récente, veulent ignorer avec obstination ce que contenaient les archives des polices secrètes soviétiques, entrouvertes et divulguées dans les années 1990


Cette opinion n'engage que moi ... et j'en resterai là.

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Posté par: René (IP Loggée)
Date: 28 août, 2006 13:59

Les confins ne seraient ils pas à l'image du caucase et de la Sibérie pour les russes, la colonisataion continentale de la Pologne du 16-17ème siècle ?
A l'heure des nationalismes exacerbés du milieu des années trente les solutions de partage des terres entre roi du style du congrès de vienne, ne sont plus applicables.
Ou la séparation de la Prusse orientale en 1919, comme au temps des principautés allemandes.
Et ceux qui les appliques sont les soviétiques, homme "modernes" comparés aux diplomates européens pour la plupart héritier des valeurs de la fin du 19ème siècle.

Le demenbrement de la Tchécoslovaquie, prélude à la catastrophe, est au départ une suite de revendications de la minorité allemande.

D'ailleurs le courant cessessioniste n'a pas de limite de taille, on voit aujourd'hui le nord de l'italie (ligue lombarde) et Barcelone vouloir se détacher de leurs états respectifs pour leur interet.