Indemnisation des Polonais rapatriés: Varsovie condamnée

Démarré par Archives, 09 Novembre 2023 à 14:51:26

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Posté par: wlad (IP Loggée)
Date: 22 août, 2004 23:37

OTRE a écrit:

> il faudrait,suite a des rencontres ,au niveau des etats
> concernés,
> POLOGNE-UKRAINE-LITHUANIE-BELARUSSE,basés sur de justes
> données,
> revoir les droits de chaque pays,avec intelligence(je peux
> rever)

Dans les états concernés, il ne faudrait pas oublier l'Allemagne qui a perdue Silésie, Poméranie, Prusse orientale...

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Posté par: David (IP Loggée)
Date: 22 août, 2004 23:50

wlad a écrit:

> OTRE a écrit:
>
> > il faudrait,suite a des rencontres ,au niveau des etats
> > concernés,
> > POLOGNE-UKRAINE-LITHUANIE-BELARUSSE,basés sur de justes
> > données,
> > revoir les droits de chaque pays,avec intelligence(je peux
> > rever)
>
> Dans les états concernés, il ne faudrait pas oublier
> l'Allemagne qui a perdue Silésie, Poméranie, Prusse
> orientale...


Et aussi la Slovaquie, la Roumanie, la Hongrie, la République Tchèque, la Belgique, l'Autriche, l'Italie, la Slovènie et ...

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Posté par: alain (IP Loggée)
Date: 31 août, 2004 16:36

STRASBOURG (Conseil Europe), 31 août (AFP) -

La Cour européenne des droits de l'Homme a décidé d'ajourner toutes les requêtes des descendants de Polonais rapatriés après la Seconde Guerre mondiale et ayant dû abandonner leurs biens hors des frontières actuelles de la Pologne, en attendant l'adoption de mesures par Varsovie.
Le 22 juin, la Cour européenne avait ouvert la voie à plusieurs milliers de demandes d'indemnisation en donnant raison à un Polonais insuffisamment indemnisé pour les biens abandonnées par sa grand-mère dans l'actuelle Ukraine au moment de la redéfinition des frontières de la Pologne en 1945.
A cette date, 167 requêtes similaires étaient pendantes devant la Cour, mais cette décision concernait potentiellement 80.000 personnes dont les aïeux ont perdu des biens lorsque la Pologne a été amputée de ses provinces orientales au profit de la Lituanie, de l'Ukraine et de la Biélorussie. Mardi, la Cour a décidé "d'ajourner toutes les requêtes actuelles et futures" qui soulèvent les mêmes questions que l'affaire Broniowski "en attendant l'issue de l'affaire pilote et l'adoption de mesures au niveau national".
L'arrêt du 22 juin avait notamment demandé à la Pologne de "garantir, par des mesures légales et des pratiques administratives appropriées, la mise en oeuvre du droit patrimonial en question pour les autres demandeurs concernés (...) ou fournir à ceux-ci en lieu et place un redressement équivalent".
Une loi polonaise de 1946 prévoit d'indemniser les personnes déplacées, notamment en nature, par le biais de terrains appartenant à l'Etat.
Mais l'administration polonaise ne dispose plus de suffisamment de terres pour satisfaire toutes les demandes d'indemnisation.
De plus, selon une loi entrée en vigueur le 30 janvier, l'Etat n'est plus tenu de procéder à ces indemnisations.
C'est la première fois que les juges européens utilisent le concept d'"arrêt pilote", dans l'esprit de la réforme en cours de l'institution --adoptée en mai par le comité des ministres du Conseil de l'Europe, mais pas encore en application-- qui prévoit un traitement accéléré des affaires "répétitives", a-t-on appris auprès de la Cour, aujourd'hui menacée d'asphyxie.

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Posté par: OTRE (IP Loggée)
Date: 29 septembre, 2004 23:16

wlad,salut
les allemands!!!!
cela disparait dans les brumes de l'histoire,mais ces chers teutons sont
et seront toujours les responsables de la 2eme gurerre mondiale
a ce titre ils n'ont qu'a ce taire
en ce moment certains demandent des indemnités(!!!)a la pologne
ils ont perdu 100 000 km carrés en 45
UN POLONAIS CA VAUT COMBIEN DE METRE CARRE?

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Posté par: alain (IP Loggée)
Date: 01 octobre, 2004 07:46

Cet article du courrier internationale illustre bien ce propos :


ÉCLAIRAGE - Des blessures qui remontent à soixante ans

La "guerre des réparations" à laquelle on assiste depuis quelques mois ne peut être comprise sans ses antécédents historiques : la Seconde Guerre mondiale, ses nettoyages ethniques et ceux qui ont été commis au lendemain de la guerre, avec l'aval des Alliés et au nom de la "responsabilité collective" allemande.


En Pologne, la Seconde Guerre mondiale n?a été qu?une longue suite d?expulsions. A la Libération, seul un tiers de la population a pu retrouver son domicile d?avant 1939.


Dès septembre 1939, l?Etat polonais n?existe plus : le Gouvernement général, qui regroupe les régions de la Pologne centrale, est sous administration allemande. Si la communauté juive est condamnée à la disparition totale, les Polonais sont, aux yeux des idéologues nazis, des "sous-hommes" qui doivent être asservis. La guerre verra en tout 6 millions de morts en Pologne, dont plus de 2 millions de Juifs.

Une partie des territoires occidentaux ? région de Poznan, Silésie, Poméranie, Lodz, etc. ? est incorporée au IIIe Reich. A terme, ils doivent être vidés de leurs populations d?origine et repeuplés par des Allemands, pour élargir leur "espace vital à l?Est". Les Polonais sont alors systématiquement expropriés, arrêtés et déportés ou contraints de travailler en Allemagne. Ces mesures concernent plusieurs millions de personnes. L?intelligentsia, les fonctionnaires, le clergé et les propriétaires terriens sont visés en premier lieu, pour casser la résistance.

Dès le 17 septembre 1939, à la suite du pacte Ribbentrop-Molotov, la partie orientale de la Pologne est annexée à l?URSS. Sous l?occupation soviétique, les Polonais sont considérés comme "ennemis du peuple". Plus de 1 million d?entre eux sont alors déportés dans les camps de Sibérie ou dans les steppes du Kazakhstan. Un tiers d?entre eux meurent d?épuisement. Simultanément, tous les biens privés sont nationalisés.

Après la guerre, suivant les traités signés entre la Pologne et les Républiques soviétiques voisines ? Ukraine, Lituanie et Biélorussie ?, les Polonais encore présents dans la partie occupée par l?URSS (et qui y sera incorporée définitivement) sont rapatriés en Pologne. Ils sont alors acheminés vers les territoires occidentaux du pays, auparavant allemands, que les grandes puissances alliées ? URSS, Grande-Bretagne, Etats-Unis ? accordent à la Pologne à la conférence de Potsdam.

Au même moment, les mêmes puissances décident de nettoyer ces territoires de leurs habitants allemands (la majorité de cette population ayant fui avant l?arrivée de l?armée Rouge), tenus "collectivement responsables" de la guerre. Ces expulsions d?Allemands concernent plus de 5 millions de personnes pour l?ensemble des territoires polonais (Silésie, Poméranie, Prusse-Orientale). Mais le principe de la "responsabilité collective" ne se limite pas à la seule Pologne : au lendemain de la guerre, 3 millions d?Allemands sont chassés de la République tchèque, 400 000 de la Yougoslavie et 200 000 de la Hongrie. Résultat : avec ceux qui ont fui avant la fin de la guerre et ceux qui ont préféré quitter la zone d?occupation soviétique, la RFA compte, au début des années 50, quelque 15 millions de réfugiés allemands.

Les actuelles demandes de réparation des expulsés allemands, ainsi que la récente résolution polonaise, remontent donc à des événements d?il y a soixante ans. Ainsi, dans leur résolution, approuvée à une quasi-unanimité le 10 septembre dernier, les députés polonais demandent à Berlin de reconnaître sa responsabilité, tant face à Varsovie qu?aux Allemands expulsés après 1945 des territoires attribués à la Pologne. Selon la résolution, "la Pologne n?a pas reçu jusqu?ici de compensation financière adéquate, ni de réparations de guerre pour les énormes destructions matérielles et immatérielles provoquées par l?agression, l?occupation et le génocide allemands". Les parlementaires exigent que le gouvernement prenne "des initiatives appropriées en la matière" auprès de Berlin. Ils affirment également que "la Pologne n?a aucune responsabilité financière envers les citoyens de la république fédérale d?Allemagne au titre de la Seconde Guerre mondiale et de ses suites".

En réponse aux revendications des expulsés allemands, regroupés dans la Fédération des expulsés (BdV), les députés polonais demandent à Berlin de considérer ces demandes "illégales et injustifiées" et de "cesser d?encourager ses citoyens à saisir les tribunaux contre la Pologne".


Iwona Ostapkowicz et Miklos Matyassy

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Date: 01 octobre, 2004 14:32

Dans les 6 millions de polonais morts pendant la deuxième guerre mondiale, les 1 (ou 2) millions de polonais des confins annéxés et mort de mort diverses sont ils comptés ?

Notons au passge que c'est l'entente et entre autre les anglais qui ont défini la frontière ethnique polonaise, la ligne "Curzon", que revendiqueront donc naturellement les russes.

J'ai lu un bouquin dernièrement a propos de l'invasion du 17 septembre.
Le sujet en est : avant la siganture du pacte Ribbentrop-Molotov, les russes savent déjà qu'ils vont faire la guerre aux allemands, mais leurs préparatifs ne sont pas près, pas avant la mi-1942. L'accord avec lesalliées n'a pas abouti, les Polonais ne veulent pas l'aisser passer l'armée rouge, Joukov critique les responsables militaires de Biélorussie pour avoir fait les défenses trop près de la frontière, il faut donner du champs à la première ligne en gagnant du terrain en Pologne. De plus cette opération sera un bon exercice d'armée en temps réel qui pourrait donner à reflechir aux Allemands sur les possibiltés en blindé de l'armée rouge.
Le 17, il est évident que l'armée polonaise est démembrée, les russes lancent donc leur attaque pour ne pas qu'il vienne la mauvaise idée aux allemands de ne pas la leur restituer.
Dans la zone occupée, les arrières de l'armée devant être sures, toute possibilité de revolte doit être anéantie au préalable, ce qui va de pair en cas d'annexion définitive de la zone avec une région russifiée.

Il est vrai que les méthodes du NKVD y sont passée sous silence faisant la part belle aux concept de stratégies et à la diplomatie, a lire donc avec le recul des connaissances concernant le NKVD.

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Posté par: Paul (IP Loggée)
Date: 01 octobre, 2004 15:14


Pour des précisions militaires et politiques concernant l'URSS dans la période 1939-1941, voyez l'excellent site de Sébastien Ray :

[www.eleves.ens.fr]

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Posté par: OTRE (IP Loggée)
Date: 01 octobre, 2004 22:00

alain,paul et rené,salut et merci de vos réponses
cette période est tellement confuse que peu de document y font référence,
meme du coté polonais
pour les déportés de la zone communiste(entre 1 700000 et 2 400000)
selon les sources,ils ne sont pas comptabilisés
selon un fonctionnaire polonais,lui meme déporté en 40,le gouvernement
rouge de varsovie aurait aimé le faire,mais les soviets s'y sont opposé,pour
des raisons évidentes
dans les pertes humaines,ne sont pas prisent en compte les victimes des
opérations apres 45,maquis ak,fascistes des phalanges ,voir quelques communistes anti-soviétique(véridique!)ca fait du monde
a noté que certains dirigents "fachos" ont rejoint les rouges!dont leur chef,
j'ai oublié son nom,et qui sera l'animateur du mouvement pax,département de la police politique,ayant en charge la déstabilisation de l'église,avec le peu de succes que l'on sait!