Pilsudski : 1926

Démarré par Archives, 09 Novembre 2023 à 17:47:40

« précédent - suivant »

Archives

Posté par: PPZ (IP Loggée)
Date: 05 novembre, 2004 07:52

- Pilsudski : dictateur ou non ?

- Derriere ce visage ridé, ses moustaches tombantes et une bonhomie trompeuse (non ! non ! je ne l'ai pas connu) se cache un adversaire politique redoutable.Le regard concentré et autoritaire trahit la nature de Pilsudski : un militaire. Pour comprendre la vie de ce soldat, il suffit d'associer ce combattant à une seule idée : l'existence d'une Pologne indépendante et catholique. : une vieille redingote de l'Armée entretenant une flamme déterminée "Voulut ! Vouloir !". Sa carriere sera celle d'un homme intègre (je ne sais pas s'il payait aussi les factures d'électricité du Belvédère) qui malgré une anti-propagande de la part de ses "voisins" ne fût jamais un fasciste surtout pas à la fin de sa vie où épuisé par une longue maladie, il n'allait pas "à 60 ans commencer une carriere de dictateur".
- Patriotisme, démocrate, militaire : un patrimoine génétique au service d'une réalité des années vingt que Pilsudski connaissait parfaitement.
L'objectif de Pilsudski était une Pologne indépendante et parlementaire. Sa formation politique fût celle d'un clandestin, d'un conspirateur en permanence poursuivi par la police. Faisant passer la Pologne avant ses idées politiques, il déclare : " J'ai pris le train du Socialisme, je l'ai quitté au premier panneau Pologne". Militaire, il connaissait les énormes faiblesses de l'Armée polonaise et ses positions politiques que beaucoup prennent pour des contradictions n'obéissent qu'a une seule règle : la survie de la Pologne : "Pologne le veut".
- Pilsudski, autoritaire, certainement ! dictateur : non ! . Il n'est pas "un malade du pouvoir personnel". Il a pris les affaires en mains quand il jugeait sa présence et celle de l'Armée salvatrice , rendant le pouvoir aux parlementaires aussitôt apres. Ce mode de gouvernement est adapté à la vie sociale de l'époque et lui permet de lutter contre tous les ennemis, intérieurs et extérieurs de la Pologne (les Soviets et les Prussiens n'étaient pas vraiment des tendres). Le coup d'état de 1926 est une révolution, mais Pilsudski est revenu dans la légalité immédiatement apres, accordant le pardon a ses adversaires les plus acharnés comme Anders. Pilsudski se méfiait des députés, haîssant leur corruption , "Vous êtes un Parlement de catins", et leur laxisme, "Vous prenez une locomotive pout tirer une aiguille". Un aveu de sa part trahit sa pensée : "Je me réveille souvent la nuit, acharné que je suis à trouver une solution à ce difficile problème : comment accommoder ensemble un parlement libre et un pouvoir fort". Dans les années vingt, Pilsudski est un élément fort dans une Pologne qui découvre la démocratie et ses défauts : " Le coté faible de la Pologne actuelle, c'est qu'elle n'a pas gagné ses conquêtes politiques. On les lui a données. Elle en ignore le prix comme le savent ceux qui se sont battus pour les obtenir"


...................A suivre : le coup d'état de 1926 .................................

Archives

Posté par: René (IP Loggée)
Date: 05 novembre, 2004 11:58

Ha Ha, moi aussi j'ai ma version j'attend un peu du coup (d'état).

Archives

Posté par: PPZ (IP Loggée)
Date: 05 novembre, 2004 13:56

- Veux tu la version officielle d'avant 1989 ? [:]DRINK[/:]
- Mais je n'aimerai pas être le seul à répondre à tes "choix" !
- "Ca se discute" ! .........à plusieurs.
Cordialement !



G.P.

Archives

Posté par: René (IP Loggée)
Date: 05 novembre, 2004 14:05

Non je l'ai aussi celle la, en fait le chevalier blanc n'existant pas, il faut donner un portrait éclairant les multiples facettes du personnage.
Que peux t'on dire pour défendre sa façon de parler, il crie sur les gens et leur jette des propos orduriers, indigne de lui, si on veut le comparer à un Foch si digne et si serain.
Il a un tort, il a mélangé la politique et le militaire, il veut être et passer pour un penseur militaire et c'est occupé de politique, il y a perdu sa sérénité et la quiétude nécessaire à l'élévation de sa pensé stratégique.
Personne n'est digne de le remplacer à ses propres yeux (voir arafat en ce moment), il ne désigne même pas son fils spirituel Slawek.