Modlin

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Posté par: Malczewski (IP Loggée)
Date: 24 juin, 2011 11:38

J'ai voulu visiter la citadelle de Modlin, notamment l'immense caserne mais tout est fermé car tout est à vendre.
On peut néanmoins la visiter virtuellement à travers de superbes prises de vues aériennes à 360° !
[www.amw.com.pl]

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Posté par: René (IP Loggée)
Date: 24 juin, 2011 13:48

J'ai eu la chance de tout visiter, même la salle de bal du mess des officiers décoré style année 20.
J'ai pique-niqué en face sur les bancs de sable de l'intersection du Bug et de la vistule en septembre, un été indien.

Un très bel endroit, je suis curieux de qui peut bien investir et pour quel projet.

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Posté par: jankowalski (IP Loggée)
Date: 24 juin, 2011 23:56

on pourrait se cotiser pour la racheter de plus c'est soldé a 50 %

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Posté par: Jeannine (IP Loggée)
Date: 05 mars, 2012 21:16

Bonjour,

J'avais lu vos trois messages il y a un moment alors que je zappais un peu sur tous les forums pour essayer de trouver des informations qui auraient pu éclairer le parcours de mon père entre 1937 et 1947.
Or parmi les démarches que j'ai entreprises quelques unes m'ont déjà apporté des informations dont celle-ci : la dernière adresse que mon père a donnée avant son incorporation à Parthenay le 16/05/1940 et dont j'ai pris connaissance il y a quelques jours par la copie de son dossier de naturalisation est MODLIN. Il était chauffeur mécanicien, j'ignore dans quel corps mais incorporé le 4/11/1937 et libéré le 19/09/1939. Quelqu'un pourrait-il m'apporter des informations sur les troupes polonaises qui se sont battues à Modlin. Et après que s'est-il passé pour les rescapés polonais ? Mon père a gagné la France, j'ignore de quelle façon, je sais qu'il a traversé la Hongrie et l'Italie. J'ignore sa date d'arrivée sur le sol français ainsi que l'endroit.
J'ai écrit en Suisse où il a été interné et en Angleterre, j'attends des réponses.

Si quelque Beskidien avait des informations ou des références à m'indiquer, je prends en attendant de les croiser avec les documents administratifs que je pourrais trouver. Merci d'avance.

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Posté par: René (IP Loggée)
Date: 06 mars, 2012 14:07

First of all however, the fortress was a place of blooming military life. It was a station to the command of 8th Infantry Division together with one of its regiments, 1 sapper regiment, 1 heavy artillery regiment and a motor battalion. Except for these units, the fortress was the seat of the Military District Court, Fortification Directorate, Military Police Post and a Branch of the Central Military Storehouse.

Back then, the fortress had military education traditions. From 1919 until 1926 Cadet Corps no. 2 educated young boys in the spirit of patriotism. A bit later, until 1939 educational initiative was continued by the Centre of Armoured Weapons Training and the Centre of Sapper Training.

De fait Modlin est un centre militaire important et le centre de l'école des blindées, donc pas etonnant d'y trouver un chauffeur mécanicien.
S'il a pu fuir, on peut penser que son affectation de guerre en pologne n'est pas obligatoirement sur le site de Modlin, il a pu être affecté à une autre unité de par sa spécialité.
Modlin ayant été un point de fixation qui se rend dans les derniers jours de la guerre, les soldats polonais présents sont fait prisonniers.

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Date: 06 mars, 2012 15:06

Une bizarrerie : "libéré" le 19/9/1939.

Les combats continuaient toujours à cette date. Comment a-t-il pu être libéré (démobilisé) ?

Effectivement, comme le précise René, les troupes du camps retranché de Modlin se sont battues jusqu'au 29 septembre 1939.

Dommage que vous ne connaissiez pas le nom de l'unité à laquelle il appartenait. S'il a pu fuir la captivité en passant par la Hongrie, c'est qu'il n'appartenait plus aux unités défendant la forteresse de Modlin.

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Posté par: jean pierre (IP Loggée)
Date: 06 mars, 2012 18:35

on a déjà parlé sur beskid d'un chauffeur "mécanicien" qui a quitté la pologne en passant par la hongrie.

j'avais émis l'hypothèse que cette personne était dans la brigade mécanisée de maczek.

dans le livre du gl maszek il est écrit ....le 19 septembre après midi la brigade formée en une impeccable colonne comme pour un défilé.....aux effectifs réduite de 3000 a moins de 1500 hommes franchit la frontière polono hongroise.

général maczek avec mes blindés page 99.

cela expliquerait peut être sa libération le 19 septembre 1939.

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Posté par: René (IP Loggée)
Date: 07 mars, 2012 13:19

Les unités cadres forment des unités de guerre, notre soldat spécialiste peut être affecté, à un bataillon de char ou à une colonne motorisé, ou à un régiment motorisé, ou à un escadron de reconnaissance.
La date de libération est etonnante, en effet, puisque un document administratif, alors que les soldats polonais sont prisonniers en Roumanie ou Hongrie, donc de fait plus soumis à l'autorité militaire polonaise, puisque pas reconnu par les gouvernements roumains et hongrois dans le temps.
On peut supposer que cette date à pu être mise à posteriori en France, signifiant que l'unité est dissoute car internée en Roumanie ou Hongrie.

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Posté par: Stéphane (IP Loggée)
Date: 07 mars, 2012 13:25

[www.beskid.com]

Relire ce qui est raconté.Je suis bien sûr d'accord avec Jean Pierre. Le 19 septembre correspond à la sortie de Pologne par la Hongrie.

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Posté par: René (IP Loggée)
Date: 07 mars, 2012 14:16

Certes mais il n'y a pas que la brigade de Maczek qui est motorisée, et la briagde est sur le pied de guerre depuis 1938 pour l'invasion de teschen et combat au sud carpathes en 39, si notre homme à pour adresse Modlin, il y a pue de chance que son affectation l'ai mené à la 10ème BK.

J'ai du mal à m'imaginer au passage du 19/09, un officer administratif liberant les soldats de leur obligations.

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Posté par: JMC59 (IP Loggée)
Date: 07 mars, 2012 14:58

Jeannine a écrit:
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> la dernière adresse que mon père a donnée avant son incorporation à Parthenay le 16/05/1940 et dont j'ai pris connaissance il y a quelques jours par la copie de son dossier de naturalisation est MODLIN. Il était chauffeur mécanicien, j'ignore dans quel corps mais incorporé le 4/11/1937 et libéré le 19/09/1939.


Dans le dossier de naturalisation, chapitre « Situation militaire », l'intéressé devait répondre à la question suivante :
A-t-il satisfait à la loi militaire dans son pays d'origine ?

Dans son pays d'origine ?
Donc, le fonctionnaire lui a probablement suggéré la réponse que vous connaissez.

Pour moi,le débat n'a pas lieu d'être.
[www.klub-beskid.com]

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Posté par: Stéphane (IP Loggée)
Date: 07 mars, 2012 18:53

René a écrit:
-------------------------------------------------------
> Certes mais il n'y a pas que la brigade de Maczek
> qui est motorisée, et la briagde est sur le pied
> de guerre depuis 1938 pour l'invasion de teschen
> et combat au sud carpathes en 39, si notre homme
> à pour adresse Modlin, il y a pue de chance que
> son affectation l'ai mené à la 10ème BK.


Ils sont sorties de Pologne par la Hongrie le 19 ?


>
> J'ai du mal à m'imaginer au passage du 19/09, un
> officer administratif liberant les soldats de leur
> obligations.


Dans les questionnaires des dossiers de naturalisations il est demandé :

A-t-il satisfait à la loi militaire dans son pays d'origine? A quelle date ?

La date du 19 correspond bien sûr à la fin de sa période militaire en Pologne.

Je suis d'accord avec Jean Marc

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Posté par: Paul (IP Loggée)
Date: 07 mars, 2012 21:29

La brigade de Maczek ne fut pas la seule unité à être passée par la Hongrie.

En novembre 1939, la Croix-Rouge internationale y recensait environ 35.000 soldats polonais et ~5.000 officiers contre respectivement 23.000 et 5.000 en Roumanie (outre 15.000 internés en Lituanie et 1.600 en Lettonie).

Parmi les officiers polonais internés en Hongrie, on trouvait 12 généraux et 762 officiers supérieurs.

En outre, de nombreux civils, y compris des enfants, cherchèrent refuge en Hongrie.
Au total, il semble que 140.000 militaires et civils se retrouvèrent dans ce pays. La plupart des civils furent internés dans des camps situés dans la région du lac Balaton ... jusqu'à la fin de la guerre. Les militaires, eux, étaient internés dans les camps de la région d'Eger.

Ces internés, tant civils que militaires, étaient libres de quitter les camps (même si formellement ceci était punissable) pour se rendre dans d'autres pays et l'ambassade de Pologne à Budapest s'y employa activement. Un réseau du nom de code "Ewa" fut mis en place et permis la sortie des soldats qui le souhaitaient vers la France en passant par l'Italie ou la Yougoslavie.
Ces "sorties" continuèrent jusqu'en 1941 lorsque la Hongrie rejoignit l'Allemagne lors de l'invasion de l'URSS : les deux pays se sont alors retrouvés dans des camps opposés.
Les civils étaient assez bien traités et des écoles polonaises destinées aux enfants purent s'ouvrir dans les camps outre des églises animées par un clergé lui-aussi polonais. De plus, 34 journaux en langue polonaise parurent en Hongrie de 1939 à 1944.

Pour en savoir plus, voir : [pl.wikipedia.org]

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Posté par: Elzbieta (IP Loggée)
Date: 07 mars, 2012 23:08

Aux Archives diplomatiques à La Courneuve on trouve dans le fond "Polonais de Roumanie" les demandes de visa et de passeport adressées au consulat de France à Bucarest. J'ai quelques noms.

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Posté par: Paul (IP Loggée)
Date: 07 mars, 2012 23:34

Pour la Roumanie, voir, par exemple : [www.bu.kul.pl]