Posté par: René (IP Loggée)
Date: 21 novembre, 2011 09:16
« Votre commandement devra attaquer de nuit avec tous les moyens disponibles, les bases suivantes, avec pour mission de dévaster totalement les zones dans lesquelles les sous-marins, leurs facilités de maintenance, les services, l'électricité, l'eau, les communications et toutes les autres ressources dont dépendent les opérations.
L'ordre de priorité selon l'importance des bases est celui-ci :
Lorient, Saint-Nazaire, Brest, La Pallice.
Pour mettre en œuvre cette décision, je vous demande de commencer une opération de ce type avec les moyens les plus puissants, contre Lorient. »
Winston Churchill
Directive adressée au commandant britannique Harris, 14 Janvier 1943
Cet ordre à apporté la destruction de ces villes et la mort de dizaines d'équipages polonais, et n'a pas influencé la bataille de l'atlantique.
Winston est sans doute un grand politique mais pas un grand stratège, je coris que la tentative de forcement du detroit du bosphore en 1915, qui finit en desastre pour la marine franco-anglaise est de son initiative, ains que le débarquement de Galipolli, ou les malheureux Anzacs venu de si loin pour se faire massacrer sur cette presqu'ile turc.
Beaucoup de suffisance chez Churchill, comme Monty.
Posté par: jean pierre (IP Loggée)
Date: 21 novembre, 2011 11:44
René a écrit:
-------------------------------------------------------
>> Beaucoup de suffisance chez Churchill, comme
> Monty.
je suis du même avis.
Posté par: Stéphane (IP Loggée)
Date: 21 novembre, 2011 15:15
A l'époque la frappe chirurgicale n'existait pas, TF1 et BHL non plus !!!
Difficile de juger sans se replacer exactement dans le contexte de l'époque où le moindre mort n'était pas à la Une d'un journal télévisé.
Quelle valeur pour une perte humaine alors que tout le monde savait en haut lieu qu'il y en avait eu des millions ?
Aujourd'hui, on se doit de faire croire qu'une guerre peut être propre. une guerre n'est jamais propre !!!! Ce qui change, c'est l'approche médiatique, pas forcément tactique. En plus il y a une différence entre l'armée allemande de l'époque et les bouffons africains d'aujourd'hui
Posté par: René (IP Loggée)
Date: 22 novembre, 2011 16:53
Je comprends bien et ma vision est un peu sentimentale au point de vue des villes (un Varsovien peut comprendre).
De fait tactiquement on a vu que les allemands à partir de 43 n'était pas trop embetté industriellement par les bombardements massifs, ceux sur l'Allemagne avait un but psychologique et economique, cela n'a pas contribué à la démoralisation des allemands, qui avait pris en compte la menace dans leur possibilité de mourrir, le front était aussi à l'intérieur.
Sur les villes françaises, et principalement les bases de sous marins, le résultat est plutôt inefficace puisqu'en plus ces villes deveindront les poches et seront les dernières à se rendre autour du 8-9 mai 1945.
D'un autre coté on le vot tous les jours dans le monde du travail on prend des décisions symbole dépourvu d'afficcacité juste pour montrer de la volonté en communiquant sur l'efficacité de la décision, après c'est effectivement une question de communication, les anglais ne pouvaient pas rester les bras croisés en regardant leur bateuax se afire couler dans l'atlantique.
Un alasacien a beaucoup contribué à donner aux alliées une vision du trafic des sous marins à Lorient, avec ça les anglais pouvaient voir que la base vivaient lmalgré la destruction des alentours.
Militaire de carrière
Né à Paris Xe le 27 novembre 1898, Jacques Stosskopf est d'origine alsacienne et parle couramment l'allemand. Mobilisé en 1917 comme officier d'artillerie, il est décoré de la croix de guerre.
Admis à l'École polytechnique en 1920, il devient ingénieur du génie maritime en 1924. En tant que technicien de la construction navale, il est nommé en 1939 chef de la section des constructions neuves à l'arsenal de Lorient et élevé au grade d'ingénieur en chef de 1re classe.
Héros de la Résistance
La base sous-marine de Lorient en construction, en 1942.Lors de la prise de possession des installations militaires de Lorient par la Kriegsmarine en 1940, il reste en poste et gagne la confiance de l'occupant par sa maîtrise de la langue allemande et son attitude autoritaire envers les ouvriers français de l'arsenal, dont il contrôle étroitement le travail au profit de l'ennemi.
La réputation de collaborateur zélé qui lui est imputée par les Lorientais constitue une excellente couverture pour le double jeu mené par l'ingénieur. Résistant affilié au réseau Alliance, Stosskopf suit de près la construction de la base d'U-Boot mise en service en 1941, puis, grâce à son accès privilégié aux installations secrètes allemandes, il tient de mémoire pendant quatre ans le tableau quotidien des entrées et sorties des sous-marins ennemis. Ces renseignements d'une grande importance tactique sont transmis à la marine britannique par l'intermédiaire du réseau Alliance.
Fin tragique
Plaque commémorative apposée en 1946 sur un des murs de la base sous-marine de Lorient en l'honneur de Jacques Stosskopf
Dénoncé sous la torture par un agent du réseau Alliance capturé, Stosskopf est arrêté le 21 février 1944. Son départ pour l'Allemagne est généralement interprétée par les Lorientais comme une promotion avec d'importantes responsabilités, en remerciement de sa collaboration. La réalité est tout autre : le résistant démasqué est torturé par la Gestapo, puis déporté Nacht und Nebel au camp de concentration du Struthof, où il est exécuté le 1er septembre 1944, juste avant l'arrivée des Alliés.
Stosskopf est élevé aux grades d'ingénieur général du génie maritime et de commandeur de la Légion d'honneur à titre posthume en 1945. La Marine a donné son nom en 1946 à la base sous-marine de Lorient (désaffectée en 1997).