Posté par: Stéphane (IP Loggée)
Date: 29 septembre, 2014 17:55
Reçu ce jour de Pau la fiche de démobilisation de Wladyslaw Dziki. ( voir les autres sujets )
Concernant son parcours en France :
Il a été mobilisé le 11 /12/ 1939 en France à Coetquidan
Il a effectué 8 mois et 21 jours de service actif dans l'armée polonaise en France.
La commission de démobilisation est celle de Caylus
A compter du 1/09/1940 il a été affecté au groupe des travailleurs ??
Sa dernière affectation militaire était le 1er bataillon des chasseurs de montagne.
Donc Caylus était le camp de démobilisation et non pas son lieu d'arrivé en France en provenance de Hongrie.
De Caylus, je pense qu'il a du s'évader et rejoindre l'Angleterre via ?
Il était bien dans la Brigade des Podhales ( 1er bataillon ) en France donc était à Narvik .
La logique (s'il y en a vraiment une ) voudrait qu'il ai fait parti en 39 en Pologne de la Brigade Gorska
Je passe le scan de la fiche plus tard
Posté par: jean pierre (IP Loggée)
Date: 29 septembre, 2014 18:08
Stéphane a écrit:
> La commission de démobilisation est celle de
> Caylus
>
> A compter du 1/09/1940 il a été affecté au
> groupe des travailleurs ??
>
>on avance voila pour le groupe des travailleurs
[www.memoresist.org]
Du 1er septembre au 1er octobre 1940, tu seras dans le groupe de travailleurs étrangers à Caylus dans le Tarn et Garonne. Ensuite, assigné à résidence à Leguevin en Haute Garonne, tu obtiens un laissez passer pour aller travailler à Toulouse, ce qui te permettra de prendre contact avec la Résistance polonaise
Je suppose que le "groupe de travailleurs" était une sorte de "rétention administrative" qui permettait d'avoir sous la main les étrangers plus ou moins indésirables, en tout cas qui permettait de le surveiller de (très) prés.
Posté par: Stéphane (IP Loggée)
Date: 29 septembre, 2014 18:10
(http://www.klub-beskid.com/ibergeur/Upload/images/demobilisa.jpg)
Posté par: jan marek (IP Loggée)
Date: 29 septembre, 2014 21:48
Stéphane a écrit:
-------------------------------------------------------
> Sa dernière affectation militaire était le 1er bataillon des chasseurs de montagne.
Le 3/09/1944, Il appartenait au Bataillon de chasseurs 46/1 de la 1ère DB Polonaise.
Posté par: Stéphane (IP Loggée)
Date: 30 septembre, 2014 02:07
jan marek a écrit:
-------------------------------------------------------
> Stéphane a écrit:
> --------------------------------------------------
> -----
>
> > Sa dernière affectation militaire était le 1er
> bataillon des chasseurs de montagne.
>
> Le 3/09/1944, Il appartenait au Bataillon de
> chasseurs 46/1 de la 1ère DB Polonaise.
Oui, bien sûr on savait le parcours pour la 1ère DB mais on ne connaissait pas le parcours français.
On pouvait se retrouver dans le bataillon des Podhales en Angleterre mais ne pas avoir été dans la Brigade des Podhales en France.
Le fait de savoir qu'il a fait parti de la Brigade en France et même du premier bataillon est intéressant au niveau du parcours car il a été à Narvik et a été débarqué ensuite en Bretagne .
René va bien nous tracer le parcours complet.
Je pense ensuite comme Jean Pierre à savoir qu'il a du partir vers Toulouse puis l'Espagne , Gibraltar et rejoindre l'Angleterre. On doit pas être bien loin de la vérité.
Mais pourquoi être démobilisé à Caylus ???? Peut être qu'en arrivant de Hongrie, il avait été regroupé dans le coin ?
Est ce que la démobilisation se faisait au même endroit que la mobilisation ?
Posté par: jan marek (IP Loggée)
Date: 30 septembre, 2014 16:32
J'ai tout lu sur le camp de Caylus, je rien trouvé sur la mobilisation de militaires polonais dans ce camp (voir lien ci-dessous).
Par contre, vers la fin de l'été 40, un contingent important de soldats polonais y séjourna.
[anocr82.free.fr]
extrait :
Par ailleurs, durant cette période de crise, les peuples traqués et meurtris d'Europe marquent aussi leur passage dans le camp. En 1938, ce sont des Espagnols, fuyant la guerre civile qui ravage leur pays. Ils effectuent de nombreux travaux de voierie, dont la « piste blanche » qui relie la « Croix de Manuel » au carrefour des Fontanilles. Puis, arrivent vers la fin de l'été 1940, un contingent important de soldats Polonais qui remplacent les « joyeux ».
Posté par: Stéphane (IP Loggée)
Date: 30 septembre, 2014 16:55
jan marek a écrit:
-------------------------------------------------------
> J'ai tout lu sur le camp de Caylus, je rien
> trouvé sur la mobilisation de militaires polonais
> dans ce camp (voir lien ci-dessous).
> Par contre, vers la fin de l'été 40, un
> contingent important de soldats polonais y
> séjourna.
>
> [anocr82.free.fr]
> m
>
> extrait :
> Par ailleurs, durant cette période de crise, les
> peuples traqués et meurtris d'Europe marquent
> aussi leur passage dans le camp. En 1938, ce sont
> des Espagnols, fuyant la guerre civile qui ravage
> leur pays. Ils effectuent de nombreux travaux de
> voierie, dont la « piste blanche » qui relie la
> « Croix de Manuel » au carrefour des
> Fontanilles. Puis, arrivent vers la fin de
> l'été 1940, un contingent important de soldats
> Polonais qui remplacent les « joyeux ».
Merci. Dans le secteur, il y avait également le camp de Septfond dont on a déjà parlé ici.
Par contre il est démobilisé à Caylus, mais comme il était dans la brigade des Podhales, il a été débarqué en Bretagne en arrivant de Narvik.
Donc comment on se retrouve démobilisé dans le Tarn et Garonne alors que l'on arrive de Bretagne ?
Posté par: jan marek (IP Loggée)
Date: 30 septembre, 2014 19:01
> Vers la fin de l'été 1940, un contingent important de polonais y séjourna.
Donc, les membres de ce groupe n'ont pas rejoint la Grande Bretagne lors du grand déménagement de Juillet/Août 1940, mais plus tard, peut-être de façon individuelle, puisqu'ils ont été démobilisés le 4 Sept 1940 à Caylus.
Juin 40 : Retour de Norvège, OK, ensuite :
Les forces polonaises dans le Grand Déménagement
Juillet – Août 1940
La majorité des soldats des unités organisées de l'Armée de terre polonaise engagées en France sont tués ou faits prisonniers dans les combats de juin 1940. Quatre mille hommes environ des 1ère et 2e DIP arrivent à rejoindre les lignes françaises. La 1ère Brigade Blindée, par contre, réussit à faire évacuer l'essentiel de ses effectifs (5 000 hommes). Les deux brigades engagées sur des théâtres extérieurs, la Brigade du Nord en Norvège (4 600 hommes) et la Brigade des Carpathes au Levant (3 300 hommes) sont à peu près intactes.
Cependant, d'autres soldats polonais non intégrés dans des unités organisées peuvent être évacués. En effet, au moment de la percée allemande, de nombreux hommes sont encore en formation.
Au camp de Coëtquidan, le général de division Faury, directeur de l'instruction des troupes polonaises, organise l'évacuation des troupes à l'instruction en Bretagne, en tout environ 14 000 hommes :
– 8 320 soldats et nouvelles recrues de la 3e DIP en cours d'instruction,
– 3 500 soldats des écoles, des services de Coëtquidan et du groupe motorisé d'artillerie polonais en cours de constitution,
– 1 000 officiers en centre d'instruction et en attente d'affectation,
– 1 000 soldats dans les centres d'instruction de DCA à Saint Nazaire.
Le 15 juin, les officiers sont dirigés vers Brest, d'où ils embarquent vers l'Angleterre ; les hommes déjà présents à Saint-Nazaire prennent la mer sans attendre. Tandis que trois bataillons de marche sont formés pour bloquer les Allemands, le général Faury conduit les autres soldats et recrues, à marche forcée (120 km en trois jours) jusqu'à Nantes, St-Nazaire et aux ports de pêche de La Turballe et du Croisic, dans l'espoir de les faire embarquer vers l'Angleterre ou de leur faire franchir la Loire. Ils atteignent leur destination le 19 juin : une partie d'entre eux embarque le jour même dans des navires anglais tandis que les autres gagnent sur des bateaux de pêche les Sables d'Olonne et l'île d'Yeu, d'où ils seront évacués les jours suivants vers l'Angleterre.
Au camp de Véluché, la 4e DIP est en cours d'instruction depuis le 20 mai 1940. Mi-juin, l'unité compte déjà 11 000 hommes ; cependant, la constitution de ses régiments est encore inachevée, de nombreux appelés n'ayant pu rejoindre le camp en raison des difficultés de transport entre les centres de triage et de rassemblement et le camp. Le 16 juin, devant l'avance allemande, le commandant de la 4e DIP, le général R. Dreszer, reçoit l'ordre du général Sikorski de gagner Bordeaux et d'embarquer pour l'Angleterre ou l'Afrique du Nord.
Les 18, 19 et 20 juin, tous ces hommes embarquent pour l'Angleterre.
Au la fin du mois de juillet, outre ses deux brigades opérationnelles (l'une au Maroc, l'autre au Levant, pour un total de près de 9 000 hommes), l'Armée de terre polonaise a donc réussi à évacuer, en général vers l'Angleterre et le Maroc, 40 000 hommes environ, y compris les soldats de la 10e Brigade Blindée et des compagnies antichars servant dans les divisions françaises, les auxiliaires de santé et les petits groupes d'isolés refusant la défaite, dont certains ont parfois traversé à pied la moitié de la France.
Source :
[www.1940lafrancecontinue.org]
Posté par: Stéphane (IP Loggée)
Date: 01 octobre, 2014 02:05
jan marek a écrit:
-------------------------------------------------------
>
> Juin 40 : Retour de Norvège, OK, ensuite :
Les deux brigades
> engagées sur des théâtres extérieurs, la
> Brigade du Nord en Norvège (4 600 hommes) et la
> Brigade des Carpathes au Levant (3 300 hommes)
> sont à peu près intactes.
La brigade des Podhales comptait exactement 4778 hommes.Elle a été évacuée de Norvège pour être débarquée en à Brest les 14 et 15 juin après une brève escale en Ecosse.
Le premier bataillon ( celui qui nous intéresse pour Dziki a été décimé à Combourg le 18 juin, le 2eme a été dissous, le 3ème se dispersera et le 4eme se replie pour être ensuite dissous. Certains arriveront à rejoindre l'Angleterre
La question est donc de savoir comment Wladyslaw Dziki est arrivé à Caylus.
On sait que le premier bataillon à son retour de Narvik a été décimé en Bretagne mais qu'il a réussi à échapper au massacre sans cependant parvenir à rejoindre dans un premier temps l'Angleterre.
La plus grosse probabilité est qu'il ai réussi à passer les lignes puis qu'il se soit fait prendre plus tard ce qui expliquerait Caylus.
Car il faut admettre que s'il avait été pris en Bretagne il n'aurait pas fini dans le Tarn et Garonne, ça fait un peu loin.
Posté par: Stéphane (IP Loggée)
Date: 01 octobre, 2014 02:16
Voir un des nombreux sujets à
[www.klub-beskid.com]
Posté par: jean pierre (IP Loggée)
Date: 01 octobre, 2014 07:59
bon caylus ou septfonds on se mélange un peu les "pinceaux".
septfonds: a servi deux fois pour les soldats polonais.
la première en 1939 1940, des soldats polonais qui ont réussi a quitter la Pologne sont passées par ce camp,au moins 800 soldats de l'armée de l'air avant de rejoindre Lyon.
ensuite des soldats polonais qui tentaient de quitter la France après la défaite, ont été internés dans ce camp.(exemple: l'oratoire polonais de ce camp a été construit par des soldats qui tentaient de quitter la France par la méditerranée).
caylus: c'est un camp d'internement pour les espagnols depuis 1938.
pour la démobilisation des restes de l'armée polonaise, je suppose que les soldats sont passés par des organismes officiels, et ont surement rejoint caylus munis de titre de transport.
ensuite le piège c'est refermé sur eux.de soldats "libres" il sont devenus groupe de travailleurs.
a ce sujet:le lien qui suit est très instructif.
[www.combattantvolontairejuif.org]
Posté par: Stéphane (IP Loggée)
Date: 01 octobre, 2014 14:30
jean pierre a écrit:
-------------------------------------------------------
>
> pour la démobilisation des restes de l'armée
> polonaise, je suppose que les soldats sont passés
> par des organismes officiels, et ont surement
> rejoint caylus munis de titre de transport.
> ensuite le piège c'est refermé sur eux.de
> soldats "libres" il sont devenus groupe de
> travailleurs.
Lien intéressant en effet. Cependant je n'arrive pas à comprendre pourquoi envoyer à Caylus pour la démobilisation quand on se trouve en Bretagne.
S'il avait été pris par les Allemands, il aurait été prisonnier de guerre et déporté donc il a peut être du s'échapper et être repris plus tard, plus au sud par les Français en essayant de rejoindre un bateau. Mystère.
Caylus n'a je pense pas du être le seul centre de démobilisation des Polonais en 40
Posté par: jean pierre (IP Loggée)
Date: 01 octobre, 2014 14:43
sur le net.
----------------------
Quelques milliers de militaires polonais réussirent à se faire démobiliser, notamment au centre de Auch qui fonctionna jusqu'en juillet 1942.
Posté par: Stéphane (IP Loggée)
Date: 01 octobre, 2014 14:47
jean pierre a écrit:
-------------------------------------------------------
> sur le net.
> ----------------------
>
>
> Quelques milliers de militaires polonais
> réussirent à se faire démobiliser, notamment au
> centre de Auch qui fonctionna jusqu'en juillet
> 1942.
>
> -------------------------
Dans les archives du Tarn, 506 W 176 Réfugiés.
Contrôle : rapports du contrôleur des réfugiés (mai 1940-août 1944), enquêtes, notes de renseignements (1940-1941). Recensement, réfugiés hébergés au camp de Brens (septembre 1940) ; militaires polonais démobilisés réfugiés, envoyés au camp de Caylus-Cuq-Toulza (octobre 1940).
Dates : 1940-1944
Il me semble que la démobilisation a commencé en France le 8 juillet, or sur le papier de démobilisation de Dziki la date est le 4 septembre.
Le temps pour passer en zone libre ?
Posté par: jean pierre (IP Loggée)
Date: 01 octobre, 2014 14:56
[www.beskid.com]
trouvé sur beskid......
Après le départ de Paris de la Mission militaire franco-polonaise pour se transporter dans la région de Mont de Marsan, les liaisons entre cet état-major et les forces polonaises stationnées en Bretagne, furent rompues. Le général de division Faury, Directeur de l'instruction des troupes polonaises et installé au camp de Coëtquidan dut prendre l'initiative du commandement de ces forces polonaises .
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En juillet 1940, est créé à Toulouse un centre de démobilisation des soldats polonais ayant réussi à franchir la ligne de démarcation pour échapper à la captivité et cherchant à régulariser leur situation.
A partir de ce centre beaucoup d'entre eux cherchèrent de l'aide pour rejoindre l'Angleterre par St Jean de Luz ou via l'Espagne sur Gibraltar. Cette aide fut au début assumée par le consulat polonais de Toulouse qui fonctionna jusqu'au mois de septembre 1940. Mais après sa fermeture, des organisations clandestines d'évacuation se constituèrent immédiatement. Ces organisations étaient françaises, belges et polonaises et s'impliquèrent à faire passer en Angleterre des soldats français, belges et polonais. Elles furent combattues d'abord par la police de Vichy puis rapidement par des cellules de la gestapo établies le long de la frontière. )
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notre polonais était peut être dans cette compagnie.
Pour donner une idée de la détermination des unités polonaises à se faufiler , il faut signaler qu'une compagnie de chasseurs de Narvik, conduite par le colonel du régiment, partit de St Malo le 18 juin et atteignit Montluçon en tenue et en armes quelques semaines plus tard...
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A la fin de juillet, les représentants polonais de la Légation Polonaise à Vichy signalaient que 2.000 recrues polonaises cherchant à regagner leurs domiciles dans les corons du nord étaient arrivées dans les environs de Paris...
Posté par: Stéphane (IP Loggée)
Date: 01 octobre, 2014 15:08
On trouve tout sur Beskid
Deux solutions s'offrent à nous,
1 - il est passé en zone libre et a ensuite été pris par la police française, démobilisé et a été envoyé à Caylus en camp de travail.
2 - Il a été démobilisé en Bretagne et a été envoyé ensuite à Caylus en camps de travail.
Je pense pour ma part à la solution numéro 1
Posté par: jean pierre (IP Loggée)
Date: 01 octobre, 2014 15:25
trouvé un autre centre de démobilisation (sur le net)
De plus, des militaires étrangers viennent s'y faire démobiliser : les membres de l'armée polonaise en France au camp de Carpiagne (entre Marseille et Cassis), ou comme Arthur Koestler, les engagés dans la Légion étrangère au Fort Saint-Jean.
Je pense plutôt comme l'indique le lien que j'ai mis plus haut qu'il a du passer du statut de militaire a celui de travailleurs dans le même temps.
Posté par: Stéphane (IP Loggée)
Date: 01 octobre, 2014 15:29
jean pierre a écrit:
-------------------------------------------------------
>
> Je pense plutôt comme l'indique le lien que j'ai
> mis plus haut qu'il a du passer du statut de
> militaire a celui de travailleurs dans le même
> temps.
Oui moi aussi je pense la même chose, mais démobilisé en zone libre ou pas ?
En attendant il y aurait de quoi faire un film avec tout ça ...
Posté par: jean pierre (IP Loggée)
Date: 01 octobre, 2014 15:48
Jean Medrala.les réseaux de renseignements franco polonais 1940 1944 l'harmattan 2005 page 22.
a partir du 15 août 1940, les militaires polonais ont été progressivement rendus a la vie civile par des bureaux français de démobilisation,dont les responsables étaient assistés d'officier polonais. pour cela, des centres avaient été installés a lyon marseille et toulouse.(lire la suite
Posté par: jan marek (IP Loggée)
Date: 01 octobre, 2014 18:51
Qui va écrire le livre ?
Posté par: jan marek (IP Loggée)
Date: 01 octobre, 2014 19:16
Page 33
(http://www.klub-beskid.com/ibergeur/Upload/images/kobylecki.jpg)
Si un Colonel l'a fait, d'autres ont pu le faire....
Posté par: jan marek (IP Loggée)
Date: 01 octobre, 2014 19:31
Pas de bol pour Wladyslaw Dziki...
Posté par: jean pierre (IP Loggée)
Date: 01 octobre, 2014 19:50
jean pierre a écrit:
-------------------------------------------------------
> [www.beskid.com]
>
> Pour donner une idée de la détermination des
> unités polonaises à se faufiler , il faut
> signaler qu'une compagnie de chasseurs de
> Narvik, conduite par le colonel du régiment,
> partit de St Malo le 18 juin et atteignit
> Montluçon en tenue et en armes quelques semaines
> plus tard...
>
le colonel Kobylecki ??
dziki wladyslaw finira quand même par arriver en Angleterre.
Posté par: jan marek (IP Loggée)
Date: 01 octobre, 2014 19:53
Pas fini de lire...
Posté par: Stéphane (IP Loggée)
Date: 01 octobre, 2014 19:59
jean pierre a écrit:
-------------------------------------------------------
> Jean Medrala.les réseaux de renseignements franco
> polonais 1940 1944 l'harmattan 2005 page 22.
>
> a partir du 15 août 1940, les militaires polonais
> ont été progressivement rendus a la vie civile
> par des bureaux français de démobilisation,dont
> les responsables étaient assistés d'officier
> polonais. pour cela, des centres avaient été
> installés a lyon marseille et toulouse.(lire la
> suite
>
> dans le lien suivant )
>
Oui mais il a été démobilisé par la commission de Caylus donc c'est qu'il était dans le secteur
Posté par: Stéphane (IP Loggée)
Date: 01 octobre, 2014 20:04
jan marek a écrit:
-------------------------------------------------------
> Page 33
> [www.klub-beskid.com]
> kobylecki.jpg
>
> Si un Colonel l'a fait, d'autres ont pu le
> faire....
Wacław Kobyliński était le commandant du premier bataillon donc celui de Dziki
Posté par: Stéphane (IP Loggée)
Date: 03 octobre, 2014 19:07
Dans le livre de Tadeusz Panecki consacré à la brigade, il est dit que le premier bataillon par petit groupe a réussi à s'échapper de Bretagne, passer la Loire et rejoindre la zone libre puis s'est ensuite dirigé vers Toulouse où les hommes se sont fait démobilisés.
Donc on sait donc pourquoi il est passé par Caylus
Posté par: René (IP Loggée)
Date: 09 octobre, 2014 16:24
Comme on l'avu avec les départs des ports de Lorient, Saint Nazaire, Brest, l'armée française dont fait partie l'armée polonaise, n'est pas principalement évacué vers l'angleterre mais dans des ports du sud de la Loire. Même si stratégqiuement cela n'a plus de sens, l'idée est de trouver une ligne d'arret pour stabiliserl 'armée, donc Loire Garone, etc. Dans la grande tradition de l'époque de la ligne d'eau comme ligne visible de front.
Posté par: Stéphane (IP Loggée)
Date: 10 octobre, 2014 02:50
René a écrit:
-------------------------------------------------------
> Comme on l'avu avec les départs des ports de
> Lorient, Saint Nazaire, Brest, l'armée française
> dont fait partie l'armée polonaise, n'est pas
> principalement évacué vers l'angleterre mais
> dans des ports du sud de la Loire. Même si
> stratégqiuement cela n'a plus de sens, l'idée
> est de trouver une ligne d'arret pour stabiliserl
> 'armée, donc Loire Garone, etc. Dans la grande
> tradition de l'époque de la ligne d'eau comme
> ligne visible de front.
Attention, maintenant grâce à la fiche de démobilisation on en sait plus. Le premier bataillon de la Brigade des Podhales a bien été débarqué en Bretagne a essuyé le feu de l'ennemie et a subit de lourdes pertes. Ensuite les survivants se sont frayés un passage pour rejoindre la zone libre et surtout Toulouse où se trouvait les réseaux de la résistance polonaise qui devaient leur venir en aide et les faire passer en Angleterre.
Démobilisé à Caylus (logique ), mis dans des camps de travail pour ceux qui n'avaient pas de famille en France, ils en ont profité pour s'évader , passer probablement par l'Andorre, l'Espagne afin de rejoindre Gibraltar où se trouvait avec les Anglais une base polonaise. Ensuite évacuation vers l'Angleterre ....
Posté par: René (IP Loggée)
Date: 10 octobre, 2014 12:01
La Bretagne étant un cul de sac et les accès de la Loire déjà sous contrôle, la seule façon de passer dans la zone libre est une évacuation bateau vers le sud de la cote atlantique et ensuite passer en zone libre.
Il n'est pas quasi pas possible pour un soldat en uniforme de quitter la bretagne à pied
Il a du être evacué par bateau vers Saint jean de Luz ou autre port du sud.
Posté par: jean pierre (IP Loggée)
Date: 10 octobre, 2014 14:23
René a écrit:
-------------------------------------------------------
> Il a du être evacué par bateau vers Saint jean
> de Luz ou autre port du sud.
-----------------------------------
Je" ne suis pas d'accord avec vous rené. Pourquoi descendre en bateau vers bordeaux ou saint jean de luz, alors qu'il est presque plus simple de partir directement en Angleterre.
Je crois qu'un certain nombres de soldats polonais , ont, par petits groupes, réussis a rejoindre la zone non occupée par leurs propre moyens, en évitant les patrouilles allemandes.(comme Maczek dans le centre de la France.
ensuite direction un centre de démobilisation, et départ vers l'Angleterre soit par les Pyrénées ou par la mer méditerranée.
Posté par: Stéphane (IP Loggée)
Date: 10 octobre, 2014 15:59
jean pierre a écrit:
-------------------------------------------------------
>
> Je" ne suis pas d'accord avec vous rené. Pourquoi
> descendre en bateau vers bordeaux ou saint jean de
> luz, alors qu'il est presque plus simple de partir
> directement en Angleterre.
>
> Je crois qu'un certain nombres de soldats polonais
> , ont, par petits groupes, réussis a rejoindre la
> zone non occupée par leurs propre moyens, en
> évitant les patrouilles allemandes.(comme Maczek
> dans le centre de la France.
>
> ensuite direction un centre de démobilisation, et
> départ vers l'Angleterre soit par les
> Pyrénées ou par la mer méditerranée.
D'accord avec cette version. Aucune raison d'aller à Toulouse en bateau en partant de Bretagne pour se rendre en Angleterre.
On sait que des membres du premier bataillon ont réussi à rejoindre Toulouse à pied et en vélo en passant à travers les lignes, je pense que Dziki en faisait parti ce qui explique la démobilisation à Caylus.
En plus même s'ils avaient été évacués dans un port de la zone libre, ils auraient été démobilisés sur place et non pas dans le Tarn Et Garonne
Posté par: Stéphane (IP Loggée)
Date: 10 octobre, 2014 16:15
jean pierre a écrit:
-------------------------------------------------------
> sur le net.
> ----------------------
>
>
> Quelques milliers de militaires polonais
> réussirent à se faire démobiliser, notamment au
> centre de Auch qui fonctionna jusqu'en juillet
> 1942.
>
> -------------------------
Intéressant car si tu arrives de Bretagne en suivant la cote et que tu vas vers Toulouse, tu te fais démobiliser à Auch pas à Caylus.
Posté par: Stéphane (IP Loggée)
Date: 10 octobre, 2014 16:23
René a écrit:
-------------------------------------------------------
> La Bretagne étant un cul de sac et les accès de
> la Loire déjà sous contrôle, la seule façon de
> passer dans la zone libre est une évacuation
> bateau vers le sud de la cote atlantique et
> ensuite passer en zone libre.
>
> Il n'est pas quasi pas possible pour un soldat en
> uniforme de quitter la bretagne à pied
>
> Il a du être evacué par bateau vers Saint jean
> de Luz ou autre port du sud.
Posté plus bas par Jean Marc ...
(http://www.klub-beskid.com/ibergeur/Upload/images/kobylecki.jpg)
Posté par: jean pierre (IP Loggée)
Date: 10 octobre, 2014 16:51
Stéphane a écrit:
-------------------------------------------------------
>
>
> Intéressant car si tu arrives de Bretagne en
> suivant la cote et que tu vas vers Toulouse, tu te
> fais démobiliser à Auch pas à Caylus.
---------------------------------------------------------
sauf si tu fais partie du groupe qui était avec kobylecki, qui comme l'indique jan marek, a été nommé "commandant des troupes polonaises de toulouse"
Posté par: jean pierre (IP Loggée)
Date: 10 octobre, 2014 16:58
je pense qu'il faut, en l'absence de preuves irréfutables, choisir la solution la plus simple.
1)il a fait partie du "groupe" kobylecki est arrive a Toulouse avec lui.
soit il est informé que kobylecki, est nommé commandant des forces polonaises a Toulouse et tente( avec succès) de le rejoindre.
il ne faut pas oublier que, apparemment notre homme n'a pas d'attache en France et pour ces gens l'armé est leur seule famille.
Posté par: René (IP Loggée)
Date: 16 octobre, 2014 14:00
jean pierre a écrit:
-------------------------------------------------------
> René a écrit:
> --------------------------------------------------
> -----
>
> > Il a du être evacué par bateau vers Saint
> jean
> > de Luz ou autre port du sud.
> -----------------------------------
>
> Je" ne suis pas d'accord avec vous rené. Pourquoi
> descendre en bateau vers bordeaux ou saint jean de
> luz, alors qu'il est presque plus simple de partir
> directement en Angleterre.
>
> Je crois qu'un certain nombres de soldats polonais
> , ont, par petits groupes, réussis a rejoindre la
> zone non occupée par leurs propre moyens, en
> évitant les patrouilles allemandes.(comme Maczek
> dans le centre de la France.
>
> ensuite direction un centre de démobilisation, et
> départ vers l'Angleterre soit par les
> Pyrénées ou par la mer méditerranée.
Les soldats français qui evacuent la Bretagne n'ont pas vocation à continuer la lutte en Angleterre mais bien sur le sol français donc à priori plus au sud la ou les allemands ne sont pas encore supposé être arrivé.
Par exemple les destinations d'évacuation sont Le Verdon et le sud de la Loire.
Pour mémoire cet extrait des évacuations de Lorient le 19 juin par la TAnche et le Saint Pierre
la déclaration de guerre, la TANCHE est réquisitionnée mais sera rendu presque aussitôt à ses propriétaires. Les chalutiers de Fécamp Tanche et Saint Pierre arrivent au port de pêche de Keroman le 19 juin 1940 à 06h00. Ils accostent côté intérieur du quai à charbon. L'appareillage général et l'évacuation de la rade ordonnés la veille par le Préfet maritime sont pratiquement terminés. Après avoir reçu les ordres de la Préfecture maritime. Les deux chalutiers sont est pris d'assaut part des des réfugiés, des soldats Français et Polonais de Coëtquidan, des apprentis de l'école des mécaniciens de la Marine et des soldats de corps divers qui fuient l'arrivée allemande. C'est d�abord le Saint Pierre qui appareille vers 14h00 avec une centaine de réfugiés vers le Verdon, où il arrivera le lendemain sans encombre. La Tanche reçoit l'ordre d'appareiller vers le sud de la Loire. Vers 15h00, le chalutier quitte le port avec environ 250 personnes à bord. A 16h10, une grande explosion se produit juste à la sortie de la rade. Le chalutier La Tanche venait de sauter sur une mine magnétique dans les coureaux de Groix (mouillée par un avion Allemand), à proximité des rochers nommés "Les Errants" et "La truie" et disparaît en quelques minutes.
Posté par: Stéphane (IP Loggée)
Date: 16 octobre, 2014 14:24
René a écrit:
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Après avoir reçu
> les ordres de la Préfecture maritime. Les deux
> chalutiers sont est pris d'assaut part des des
> réfugiés, des soldats Français et Polonais de
> Coëtquidan, des apprentis de l'école des
> mécaniciens de la Marine et des soldats de corps
> divers qui fuient l'arrivée allemande.
Dans notre cas on a pas affaire à un simple soldat en formation mais à un sous officier aguerri qui a déjà fait et la campagne polonaise et Narvik. Et en plus qui a l'habitude de marcher.
En prenant son parcours théorique j'ai calculé qu'entre 1939 et sa mort à Abbeville il a parcouru plus de 15 000 km (pas tous à pieds bien sûr )
Posté par: René (IP Loggée)
Date: 21 octobre, 2014 16:53
Sur ce sujet, il faut voir en parallèle l'opération Aérial des britanniques qui consiste à evacuer l'armée Britannique et les polonais vers l'angleterre, il y a des évacuations depuis les ports bretons vers les ports du Verdon et du sud de la cote Atlantqiue, et aussi des évacuations directement vers l'angleterre.
Donc s'il avait été dans les ports à ces dates, il est fort possible qu'il ait été évacué directement vers l'angleterre, ou évacué au sud, mais pas partie pour l'angleterre, ou alors, il n'était pas dans les ports lors de l'opération Aérial.