Avec la tenue folklorique, le cou des jeunes femmes était décoré de plus d'un rang de perles, généralement trois, parfois cinq, sept et même, bien que rarement, neuf. La passion pour les coraux, provenait de deux sources : de la croyance au pouvoir magique des coraux rouges - ils étaient censés assurer la santé - et de la mode, issue de la noblesse et de la bourgeoisie, adoptée par les populations rurales. Le nombre impair de rangs de perles était également le résultat de la croyance aux nombres magiques.
Importés principalement d'Italie et de France, ils étaient extrêmement chers — au début du XIXe siècle, trois rangs de perles dans un village près de Cracovie coûtaient une somme suffisante pour acheter 4 à 5 vaches.
Merci Vendôme pour ce partage!
Le côté magique attribué au corail rouge m'a aussi interpellé. C'est fascinant de voir comment les croyances populaires, la santé et l'esthétique étaient si étroitement liées.
Comme en Pologne, chaque région d'Ukraine a ses tenues populaires traditionnelles particulières,
et en certains endroits les colliers de corail étaient, pareillement, fort prisés
Pour les jeunes filles à marier, le nombre de rangs renseignait sur la fortune de la famille
La très élégante (et jolie) Oxana Melnychuk, chroniqueuse ukrainienne
(... aux origines polonaises !),
apparait parfois sur les plateaux de télé avec des colliers de corail magnifiques.