(Stella-Plage) camps de scouts polonais dans les annees 50

Démarré par Archives, 02 Novembre 2023 à 15:00:55

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Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 01 avril, 2016 17:41

    Citation:
    zoska44
    Je ne me souviens pas du ksiadz à la voix de stentor


C'était un homme assez balaise, dans la force de l'âge, la quarantaine à tout casser, une bouille de bien-portant au tempérament sanguin.
Il avait des cheveux bruns mais était complétement dégarni du front et du haut du crâne (un peu comme Gérard Jugnot ou Kad Merad).
Je ne me souviens pas l'avoir jamais vu dire la messe, mais il avait je pense juste un rôle de prédicateur, et ses kazanie étaient assez longues, passionnantes et passionnées — très appréciées de l'auditoire.

L'excellente acoustique de cette église circulaire ne nécessitait pas l'usage d'un micro, sauf celui qui reliait la chaire au studio d'enregistrement radio (cette petite fenêtre qui intriguait tant notre Jean-Paul). J'ignorais à l'époque que c'était diffusé sur Radio Wolna Europa, mais j'ai eu l'occasion de l'écouter une fois à Paris, sur ondes moyennes (je crois) ; c'était assez faiblard.

A la messe du dimanche, souvent trois prêtres officiaient de concert, et le prêche était toujours assuré par un quatrième qui arrivait de la sacristie vêtu d'une aube et d'une étole. Il y avait aussi un autre prêtre, beaucoup plus âgé qui faisait les prêches, mais avec une voix très douce, un peu ronronnante, voire soporifique, au point qu'il arriva fréquemment que des fidèles s'endormissent.

En me relisant, je me rends compte que j'aurai pu faire un bon chrétien, si la foi ne m'avait quitté comme une dent de lait — très tôt.
A ce sujet, j'espère que Soeur Marie-Thérèse des OAA, annexe du Saint-Esprit, 126 rue Paul-Vaillant Couturier à Orly, est en train de rôtir en enfer

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Posté par: jpaul (IP Loggée)
Date: 01 avril, 2016 18:38

    Citation:
    La dame qui jouait de l'harmonium à l'église était effectivement non seulement maquillée de façon très très, mais aussi imposante

. En fait, cette personne faisait partie de l'équipe féminine de rugby de Paris et pour être bien dans sa peau, et rester féminine se maquillait plus que de raison.
La preuve ici:>>>>>>>> 

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Posté par: zoska44 (IP Loggée)
Date: 01 avril, 2016 18:47

Czołem Jean Pierre

Tu peux t'immiscer les souvenirs sont toujours bons à partager. Fontenay aux Roses à l'époque c'était encore la campagne. Il y avait encore des champs et des chevaux!
Sur le clip les photos ne sont pas de Fontenay. Dommage.
Pozdrawiam

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Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 01 avril, 2016 19:03

    Citation:
    Krysia, (page 5)
    Stella Plage où j'ai toujours voulu aller pendant l'enfance avec mes copines polonaises de Paris... mais mon père ne le voulut jamais


Il avait pas tort ton papa, on t'aurai emballée et emmené jouer au docteur dans les bois, en cachette de Clemenceau !...

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Posté par: jpaul (IP Loggée)
Date: 01 avril, 2016 19:18

Je tiens à préciser que même, si Zoska évoque des amis d'enfance (...de Fontenay aux roses, ), je n'ai fait aucunement parties de ses bacchanales provençales, ceci afin de ne pas faire d'amalgame. D'ailleurs, il habite maintenant trop loin de chez moi et c'est pas mon genre grinning smiley
Non, nous on n' est pas amis d'enfance, on est copains du square Violet, dit square des pompiers et du bac à sable se trouvant prés du kiosque à musique, avant son enfance pré-adolescente sur la ligne de sceaux. Les cubis c'étaient pas notre truc au temps des sur-boum, mais c'était pas mal non plus, sauf pour les voisins de la rue st-Charles ( Paris 15).

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Posté par: Mik (IP Loggée)
Date: 01 avril, 2016 19:22

Tiens ? Je n'ai jamais été enfant de choeur mais j'adore aussi l'odeur du buis.

Mik

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Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 01 avril, 2016 19:54

Bienvenue au Club, Mik !

Non seulement l'odeur, mais je me suis taillé de beaux bâtons de marche en buis et aussi en bois de cade (dans le Lot)

... les bâtons c'est encore une habitude prise à Stella !

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Posté par: zoska44 (IP Loggée)
Date: 02 avril, 2016 16:30

Czołem!

Il est vrai que JP n'était pas à Fontenay, mais sévissait dans le 15ème à Paris, débordant parfois sur les extérieurs.
Cela n'empêche: nous avons partagé plein de choses: d'abord le bon lolo que nous donnait nos mamans, puis des livres, puis les toilettes de Stella. Certaines boum de l'époque était plutôt du genre sangria, où le rhum dépassait en quantité le vin avec tous les effets secondaires que cela suppose. Et je ne parle pas des 31 décembre qui par tradition depuis... OUOUOUOU, disons Mathusalem, se passaient un coup chez l'un un coup chez l'autre. Et là en plus du verre de champagne à minuit pétante (JP sait de quoi que je cause), nous goûtions au breuvage préféré de la cavalerie polonaise, qui ressemble à de l'eau mais qui n'est pas de l'eau.
Alors lorsque je parle de mes amis d'enfance de Fontenay il n'en fait pas partie, mais lui c'est hors concours personne ne joue dans la même catégorie question pote.
JP ton retour du service reste encore gravé dans ma mémoire à cause ... dont je ne me souvenais plus du nom.

Pozdrawiam

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Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 02 avril, 2016 17:11

Justement J-P, affranchis-nous, on aimerait bien savoir...

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Posté par: jpaul (IP Loggée)
Date: 03 avril, 2016 22:55

    Citation:
    Justement J-P, affranchis-nous, on aimerait bien savoir...


Comme c'est Zoska qui a évoqué ce souvenir j'en dévoile un petit bout. Ce ne sont que des souvenirs anecdotiques, mais il y a le "à cause de..".qui a dû le troubler, c'était l'âge. Et maintenant c'est l'âge.

Il se fait du mal, il se fait du mal...

    Citation:
    à cause ... dont je ne me souvenais plus du nom.

ça le nom, il s'en rappelait plus mais la petite Annick, elle doit se rappeler du bonhomme. alors tu invites gentiment un jeune esseulé pour d'une part, pendre la crémaillère dans l'appart de ta frangine,( dit : "La Frangine") , et tel l'enfant prodige, le retour de mon obligé 15 mois de service militaire en Allemagne . (Ils commençaient à réduire progressivement les 16 mois auxquels ils nous avaient embobinés fin 68). Donc, tu prévois une jeune esseulée ou deux pour ceux qui arrivent les mains dans les poches, tu fais rappliquer toute la bande dans le 35 m2, au quatrième étage, après avoir traversé la première cour de ces immeubles de briques rouges sans ascenseur. Tu entasses la 15zaine de gars, filles, le pick-up à fond, Les zakouskis à la française et la sangria, préparé avec soins, en tant que frangin de la frangine avec elle, dans l'après-midi .Alors après tu crois que tout le monde s'amuse. ( Ah j'oubliais, il y avait dans les esseulées, la fille aux macarons du train Varsovie-Paris, dans une autre histoire. Sage.Trop. et un vieux gars, sage, Trop. Tant pis.
La sangria s'évaporait à vue d'oeil, remise à niveau par le Negrita pur. Un gars que je ne connaissais pas avait trouvé la réserve et oubliait qu'il n'était pas seul. Pas facile, plus tard dans la soirée de faire des slows en enjambant le dit gars qui ronflait sur la moquette. De mon côté, j'avais du mangé un fruit pas mûr dans la sangria, car mon foie me fit signe de ne pas boucher l'évier, mais passé cette épisode je restais digne.( ma future épouse qui ne le savait pas encore et moi-même aussi de par le fait, était là). On faisait un peu de bruit. Zoska parlait philosophie entre deux verres d'un truc qui n'avait plus rien a voir avec le breuvage de départ, parlait donc avec la petite blonde aux yeux bleus, joueuse d'harmonica, souvent seule à la fenêtre de l'appartement de ces parents, situés une rue plus loin et que nous avions prier de venir passer une bonne soirée. Hein ! quoi ?
Et l'on faisait plus de bruit, et il faisait chaud en cette fin Janvier, très chaud. Alors on vint nous reprocher plus tard de faire trop de bruit. Ce n'est pas parce que nous parlions de fenêtres à fenêtres, qui donnaient sur la deuxième cour intérieure que cela résonnaient plus, à 3 heures du matin. D'ailleurs les fenêtres de cuisine de tous les logements donnaient sur cette cour, comme ça quand au rez de chaussée la famille d'origine portugaise faisait des sardines, on pouvait le savoir et la sardinière aussi pouvait savoir qu'on le savait aux étages supérieurs. Bref pour dire, que les fenêtres étaient ouvertes. Zoska lâchant sa nouvelle copine, m'envoyait des messages hauts et clairs par la première fenêtre, que je réceptionnai 5/5 dans la cuisine, pour ne pas embêter les autres dans la pièce du milieu ou bien j'expliquais à un autre pote les bienfaits du retour à la vie civile., ainsi qu'aux étages supérieurs, qui eux avaient dû laisser tout fermés. Le double vitrage étant encore assez rare.
Et les Stones profitaient aussi au voisinage.

Ce n'était qu'une ambiance saine et sereine de jeunes . Enfin que je croyais. Maintenant, c'est-à-dire maintenant, j'apprends par la bouche de Zoska, que le seul truc qu'il se rappelle bien et qui apparemment l'a marqué c'est que la philosophe esseulée, et à l'harmonica, tout aussi solitaire était à la fac . Disons que son anatomie physique a beaucoup plus marqué sa mémoire, ainsi que ces mains balladeuses, comme on disait. Et c'est 48 ans plus tard, qu'il me le dit ! Tout ça l'espace d'une soirée sans lendemain. A quoi ça tient , la mémoire !

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Posté par: zoska44 (IP Loggée)
Date: 04 avril, 2016 07:49

Czolem!

Quelle mémoire JP!!!!! Je trouve ça étonnant, car dans mon souvenir il était beaucoup plus occupé à ce que l'on appelle en philosophie "Syzyfowa praca", à savoir boucher et déboucher le lavabo de la Frangine. M'accuser de turpitudes qui en fin de compte n'en étaient pas!!!! Que celui qui n'a jamais péché dans ce domaine me jette la première pierre. 1ère année de fac. Mai 68 et sa libération sexuelle approchait à grand pas, mais je ne le savais pas, et finalement je n'ai fait que précéder de quelques temps ce slogan vu sur les murs du Quartier Latin: "Jouir sans entraves", et puis y'a pas eu de plainte, et question "mains baladeuses" (je cite) la jeune fille n'a pas donné sa part aux chiens. Et puis y'a prescription.
Une chose est restée inébranlable dans mon souvenir de sont les slows dansés ce soir là sur Lay Lady Lay de Bob Dylan, que j'aime toujours écouter. Tu vois JP tout n'aura pas été inutile, cette nuit là, comme ta vocation de plombier amateur qui est née cette nuit là.

Pozdrawiam.

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Posté par: jpaul (IP Loggée)
Date: 04 avril, 2016 08:48

Y a de la confusature , dans l'air, because , et il le dit lui même, ce fut à mon retour du service militaire, fin Janvier 1970. Mai 68 avait depuis longtemps cessé ces pavés,lay lady lay est sotie en 1969, donc je commence à avoir des doutes sur la chronologie confuse annoncé par Zoska, et si en plus, il y eu des problèmes de plomberie, il n'ont dû être qu'épisodique, car vu le nombre de personnes cela ne m'étonnerait guère, Bon petit déjeuner, si vous arrivez !Et quand on est occupé par ailleurs, le reste vous semble extrêmement différent. Annick me n'en jamais reparlé ! Faites une boum et voilà les souvenirs oniriques qu'il en reste dans la case attribuée à cet effet....

Et à Stella quoi de neuf ?

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Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 04 avril, 2016 09:31

    Citation:
    Jean-Paulisson
    Et à Stella quoi de neuf ?


... que nib ! On lit vos exploits.

Soit dit en passant y'a rien de mieux que la sangria pour s'attraper une bataille navale dans le crâne et gerber, surtout avec une cochonnerie comme le Négrita.

Venant des Antilles ou de la Réunion par bateau, les rhums industriels étaient additionnés d'un produit répulsif qui les rendait imbuvables, ce pour éviter le pillage en cours de transport - les dockers ayant la fâcheuse habitude de donner des grands coups de fourches de chariot-élévateur dans les citernes pour récupérer l'alcool dans des bidons et des gamelles. Dans les années 70's, j'ai vu faire ça à Dunkerque avec du whisky.
Le produit était ensuite extrait par un procédé que j'ignore.

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Posté par: zoska44 (IP Loggée)
Date: 04 avril, 2016 18:36

Czołem!

Et à Stella quoi de neuf? Mon cher JP si qu'on n'avait pas fait Stella y'a des choses que nous n'aurions pas pu faire après.
En effet il me semble que ma mémoire m'ait joué des tours questions dates, mais pour le reste c'est pas ton cerveau embrumé de ce soir là qui va nous rafraîchir la mémoire.
Bon c'était en 70 et alors? "Jouir sans entraves" restait d'actualité,. L'égalité des sexes était à la pointe de l'actualité, et les relations de type "braille" n'étaient pas punies par la loi entre adultes consentants. Que ce soit 68 ou 70 j'avais atteint la maturité et la charmante personne aussi. Alors point de reproche. Reste cet amour immodéré pour la plomberie que tu as acquis ce soir là (cette nuit là en fait),et que tu sembles renier aujourd'hui. Il n'est point de sot métier JP!!!
N'empêche que nous avons fait de drôles de bamboulas, et c'est à ça que l'on reconnait les potes qui datent du bac à sable du square des pompiers dans le 15ème.

Pozdrawiam

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Posté par: 43ber (IP Loggée)
Date: 26 avril, 2016 18:00

Bonsoir à tous,

Cet après-midi, 26 mars 2016, j'ai quitté Le Touquet vers 15 h30 et au lieu de repartir directement sur Amiens, j'ai fait un détour par Stella Plage pour prendre quelques photos à l'attention des nostalgiques de la colonie de vacances des Polonais.

Actuellement, le bâtiment principal et les annexes ont été transformés en logements.

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