(Stella-Plage) camps de scouts polonais dans les annees 50

Démarré par Archives, 02 Novembre 2023 à 15:00:55

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Posté par: jpaul (IP Loggée)
Date: 15 juillet, 2016 12:14

J'ai vu la même chose en France au regard du saint correspondant. Et qui n'a pas entendu parler de St-Antoine de Padoue ou de St-Christophe avec les petits papiers de requêtes glissés entre les doigts de pied. Cela ne mange pas de pain ( béni) bien sûr. Lors de travaux que j'avais à effectuer à l'Eglise de Meudon, le curé de choc de l'époque me dit : "Vous occupez pas des grenouilles de bénitier, faites votre boulot". Je préfère cela à un camion de dingue sur la promenade des Anglais ( encore eux), agissant au nom d'une religion ou d'une interprétation de haine,tant qu'à faire.

Autrement au niveau de la Bondieuserie, tu as raison, mais en Pologne il n'y avait certainement pas que dans les campagnes : nos mères respectives ( Zoska et, Demême) étant de Lodz, comme quoi le hasard va se nicher àssez loin). J'en profite pour me remémorer la maman de Zoska et la mienne. Ma mère, trop tôt disparu étant décédé 30 ans avant l'évocation de Zoska, bonnes copines qu"elles étaient bien avant.

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Posté par: zoska44 (IP Loggée)
Date: 15 juillet, 2016 13:22

Czolem!

N'ayant jamais fumé de ma vie, j'ai évité l'accoutumance. J'ai évoqué un souvenir i to wszystko! Je n'ai pas été enfant de "coeur" et n'ai jamais été un saint, ne le suis pas et ne le serai jamais. Je respecte toutes les religions et veux que les tenants de toutes ces religions me respecte. Je n'ai jamais compris qu'on ait pu s'entre égorger entre la croix et le croissant pour un tombeau, pas plus entre catholiques et protestants encore moins pour l'appartenance à telle ou telle ethnie tel ou tel peuple, ou à l'appartenance à telle ou telle tendance politique.
Comme Voltaire je m'étonne qu'il y est une horloge et qu'il n'y est point d'horloger. Mais je n'accepte pas la main mise du clergé sur la religion du genre "hors ce que je dis point de salut".
Ma brave femme de mère, croyante, fut choquée à Czestochowa de voir des vieilles femmes monter les marches qui mènent vers le sanctuaire à genoux! Tradycja quelle c...rie. C'est comme "Za naszą i za waszą wolność". Ce qui fait que depuis des lustres les Polaks se sont battus pour... le roi de Prusse.
Całuję rączki i ściskam dłoń;

JPaul! Je n'ai pas oublié l'amitié de nos mères donnant naissance à la notre et si la vie au coeur cruel ne nous avait pas séparé... Faut dire aussi que tu m'as cru mort! Ce qui nous arrivera à tous tôt ou tard, mais que je ne souhaite à personne, même quand on va voir un feu d'artifice. WIECZNE ODPOCZYWANIE

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Posté par: jpaul (IP Loggée)
Date: 15 juillet, 2016 14:44

Pour la compréhension du texte, c'est vrai que je m'étais habitué à la mort de Zoska ( faut bien rire), car en catamini ( c'était encore l'époque dans les années 70), je n'eu plus de nouvelles. Introuvable sur le bottin, introuvable sur minitel, perdu l'adresse de ses parents, dans les carnets d'adresse des miens, disparus aussi ( mes parents).. Bref, pas de nouvelles, bonnes nouvelles, jusqu'au jour ou ma frangine rencontre par hasard lors d'une séance de dédicace dans la ville de Laval ( on voyage beaucoup) notre Jean Offredo, qui pressé lui donne le n° de téléphone de sa propre mère. On suit toujours! Celle-ci l'appelle, retrouvailles téléphoniques d'une des mères polonaises, et ma soeur croit comprendre ( la mère de Jean Offredo parlèlafrancuskupatrai et au couteau pour l'accent) que Zoska n'est plus. Snif pour rien.
10 ans plus tard, coup de téléphone du ressucité, de retour de ces pérégrinations outre-Oder et plus si affinités. Alleluia ! ayant retrouvé un N° de téléphone dans le carnet de sa maman et bingo, j'y étais. Le choc passé, nous y revoilà, après un break d'une quarantaine d'années, mais rien n'est perdu ça arrivera, je m'étais fait à l'idée et la réciproque doit être vrai, il aurait pu téléphoner à un mort. Qu'est ce qu'on se marre.

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Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 18 juillet, 2016 10:53

Bigre !

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Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 13 septembre, 2016 09:45

    Citation:
    Zoska
    The swinging London of the sixtees. A cette époque à part les bagarres entre mods and rockers


Je vois qu'encore une fois nous avons trainé nos boots aux mêmes endroits. C'est justement l'époque où j'y étais : je jouais (et chantais en français) avec des groupes anglais entre Weston-Super-Mare, Bristol, et Cardiff de l'autre côté de l'estuaire. Sur les affichettes j'étais "Jean Dupont, the French singer from Paris" ; qu'est-ce j'ai pû croquer comme gisquettes avec ça !

Quelle époque bénie et fabuleuse !

J'ai vécu aussi quelques virées en moto avec les rockers du coin pour rejoindre les gars de Londres et aller suifer les Mods sur les plages de Margate ou de Brighton. Spectaculaire et sismique ; y'pleuvait des galets à obscurcir le ciel ! Avec ces mecs, j'avais un statut assez particulier en tant que guitariste, parce que ces lascars-là n'aimaient pas beaucoup les Frenchies, qu'ils accusaient de leur piquer leurs souris.

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Posté par: zoska44 (IP Loggée)
Date: 14 septembre, 2016 16:58

Czołem!

Well it's a one for the money
Two for the show
Three to get ready
Now go cat go!!!!

Effectivement nos chemins se sont croisés sans le savoir. Je trainais mes desert's boots du côté de Ealing (quartier polak) et je faisais plus dans la polonaise made in London, à part quelques exceptions "brit". Il y avait un club à Ealing Broadway le Alexis Corner Club, où traîné par mes potes et potesses j'ai pu voir un gus qui jouais super bien de la guitare un certain Eric Clapton et un groupe qui commençait à pointer le bout de son nez: The Rolling Stones. Mon amour du blues vient de là.
Question bagarre j'ai eu ma dose à Londres, mais comme dit, je me débrouillais toujours pour dire que je n'étais pas frenchy, mais polish, la plupart du temps on me laissait tranquille.

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Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 14 septembre, 2016 19:53

J'ai eu l'occasion de voir les Stones, à leurs débuts, à Bristol, de là mon inclinaison vers ces vauriens plutôt que vers les Beatles.
Il y avait un peu partout à l'époque un max de groupes qui étaient tous aussi bons que les plus célèbres.

J'ai joué à Weston-super-Mare et et écumé tout le Somerset avec plusieurs groupe, dont un, "The Omrads", était extraordinaire. On jouait dans des clubs et les vendredi soirs étaient grandioses. J'ai aussi eu l'occasion de jouer avec un groupe gallois,"The Iveys", à leurs débuts (de là mon addiction aux petites galloises, blondes paille).

A l'époque on gagnait pas des masses : 5£ d'alors. On n'avait pas le droit de travailler, mais je faisais quand même plusieurs petits boulots à la fois : le matin de bonne heure je faisais cleaner dans un pub jusqu'à 11:00, je gagnais 1£ et j'en profitais pour barboter mon paquet de Senior Service quotidien. Ensuite je cavalais à l'autre bout de Weston ; je commençais à midi dans un restaurant sur le pier où accostaient les ferries gallois de Cardiff ; là je faisais washer dishes (la plonge) jusqu'à 15 h. Je bouffais tout ce qui trainait dans les assiettes (j'avais toujours faim). Nowadays, faut plus me parler de laver des assiettes avec du jaune d'œuf séché !

Ensuite je prenais des photos des holidaymakers (vacanciers) sur le front de mer. J'étais en maillot de bain, je prenais une photo des promeneurs, je leur donnais un ticket et je gagnais 1 shilling 6 par photo achetée. Ce job me donnait entrée gratuite à la piscine, sur le https://en.wikipedia.org/wiki/Grand_Pier,_Weston-super-Mare (attractions) et au Marine Drive.

1964 - Les Senior Service dans le maillot et les tickets-photos
(... j'étais pas fort épais, alors)
Enfin, les jeudi en fin de journée je faisais cleaner et je cirais la piste de danse au "JL Club" de Weston ; là je planquais des bouteilles de coca sous une banquette, pour pouvoir les boire gratos le lendemain soir durant les pauses avec le groupe.

Plusieurs mois durant j'ai logé dans un B&B à 3£ la semaine, puis c'est une petite mignone (galloise encore) qui m'a hébergé dans la maison de ses parents. Franchement, l'époque était fabuleuse !

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#307
Posté par: jpaul (IP Loggée)
Date: 14 septembre, 2016 22:36

Bon, ben JPaul il a pas fait tout ça, même pas mis les pieds nus et le reste en Angleterre, mais en ce qui concerne les Stones j'ai attendu qu'ils viennent à Paris où j'ai assisté à leur premier passage à l'Olympia en 1964, dans le cadre d'un Musicorama ou même il y avait Pierre Perret en première partie, avec son tord-boyau où le patron s'appelait Bruno. On déplora quelques fauteuils cassés où lacérés à coup de crans d'arrêt par mon voisin de gauche, mais à part ça le spectacle était pur merveille avec un Mick Jagger sautant et faisant l'aller retour sur scène. C'était juste après avoir fait la page centrale de "Salut les Copains avec la photo de leurs "sales" gueules qui choquaient, posant contre un mur de briques.
Etant éclectique, l'année suivante en 1965, les Beatles eurent droit à ma visite aux Palais des Sports de Paris, en Juin 1965. Zoska s'en rappelle sans doute car il a faillit venir avec nous ce jour-là. Hélas, ne sachant pas sa venue, nos billets étaient pris depuis longtemps et nous partions ( c'était à 3 stations de métro de chez mes parents), quand ses parents et lui-même passèrent à l'improviste rendre visite aux miens. Il vint avec nous, à tout hasard au cas ou on trouverait encore des billets d'entrée, mais que nib !
Enfin ! il se consola quelques temps plus tard, on faisant le zigoto en grimpant sur une chaise de parc, ainsi que moi-même itou, avec une casquette de marin Breton Guy Cotten telle qu'en arborait les Beatles qui les rendit cultes. En fait c'est celle de ma sœur qu'il porte, moi pour faire discret j'avais rajouté sur une bande blanche écrite au feutre « Beatles » au dessus de la visière ...



Ah! au fait, quand Vendomaton dit :

    Citation:
    J'ai aussi eu l'occasion de jouer avec un groupe gallois,"The Iveys", à leurs débuts

,
c'était ceux-là ?

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Posté par: zoska44 (IP Loggée)
Date: 15 septembre, 2016 08:16

Czolem!

IL a osé! Je ne l'aurais jamais cru. IL c'est JPaul. Mettre ma photo en train de faire le "zigoto" (sic) sur une chaise c'est me tirer une balle dans le pied de ma dignité! J'ai fait ça moi? Je ne me reconnais pas. C'était il y a longtemps alors. Au bois de Vincennes? Au parc des Buttes Chaumont? Sais plus. C'était le temps des copains comme chantait Françoise Hardy, des concerts des Stones, des Beatles, Kinks, Them, Animals et autres Pretty Things! J'étais insouciant, et je courrais plus vite qu'aujourd'hui!
Merci JP de m'avoir rappelé tout cela de bon matin après le déluge orageux de cette nuit.Quelques litres d'eau par m2, je vous dis pas l'état du terrain!

Quant à Vendôme, ta dernière photo ma fait comprendre tes "réussites" auprès des Galloises! Si, si! Moi-même...
Pour parler sérieusement, cette "picture" m'a ouvert les yeux de ma mémoire et m'a rappelé qui tu es. Je me suis souvenu que mes parents parlaient de ta maman. Pourquoi, je ne sais plus, mais ton visage lié à Stella et à l'église de la rue St Honoré, même si tu en as parlé, s'est brusquement éclairci dans le dédale brumeux de mes souvenirs.

Marrant que l'on se soit croisé tant de fois sans le savoir. La vie au coeur cruel n'a pas voulu que l'on se rencontre!

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#309
Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 15 septembre, 2016 12:33

    Citation:
    JOHN(Lenon)-PAUL(McCartney)
    c'était ceux-là ?


OUAIS !... Mais à l'époque ils n'étaient pas encore très connus, sauf localement des deux côtés de <l'embouchure de la Severn >

    Citation:
    Zoska
    Pour parler sérieusement, cette "picture" m'a ouvert les yeux de ma mémoire et m'a rappelé qui tu es. Je me suis souvenu que mes parents parlaient de ta maman. Pourquoi, je ne sais plus, mais ton visage lié à Stella et à l'église de la rue St Honoré, même si tu en as parlé, s'est brusquement éclairci dans le dédale brumeux de mes souvenirs


Si ça peut éclaircir davantage :

1958, époque Stella

 1961, époque Église polonaise (rue Duphot)

1957, Stella, les fameux indiens-ułani (grands guerriers dunaires)

Madame Vendomska-mère

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Posté par: zoska44 (IP Loggée)
Date: 16 septembre, 2016 07:03

Czolem!

Oui ça aide, que ce soit 58 ou 61. C'est imprimé dans le disque dur de ma cervelle de moineau.

Sur la photo des "grands guerriers dunaires": au fond Dobrowolski, le gars en pull à côté de toi, Kaczorek (il y avait deux frères Daniel et? Les parents tenaient une petite bijouterie à Colombes). Le dernier à droite Michal Orlinski.
Quant à Mme Mère, le visage m'est connu entre église et "imprezy noworoczne" des écoles polonaises de la région parisienne. Je crois qu"elle se trouve également sur une photo prise devant l'église polonaise en 53 à l'occasion de la fin de l'année scolaire des écoles polonaises, et le départ pour le 1er "turnus" à Stella.

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Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 16 septembre, 2016 12:35

Dobrowolski, effectivement, qui s'était imposé comme chef. Il se disait fils du comte d'Otwock ; il habitait une coquette maison en haut de la Butte Montmartre, rue du Chevalier de la Barre.

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Posté par: zoska44 (IP Loggée)
Date: 16 septembre, 2016 16:21

Czołem!

Dobrowolski, en bon "le plus grand", avait eu l'idée de créer une patrouille scoute à l'image de la BD Les 3 A, qui paraissait dans le journal de Tintin, sous le crayon de Mittei, aidé en sous main par Tibet ( Chick Bill, Ric Hochet) et Duchateau (idem)
Sauf que nous étions plus que 3 (6 ou 7 je crois) et cela n'a pas duré plus que la colo. En tous cas nous guettions à tour de rôle la nuit (on s'endormait quand même), on rampait dans les buissons d'épineux, bref c'était marrant.
Je ne savais pas où il habitait, et je ne me souviens pas de l'avoir vu ailleurs qu'à Stella. Quid de ce qu'il est devenu?
Pour les autres je sais qu'il y a un des deux frères Kaczorek dans ma région, quant à Michal Orlinski, je l'ai vu une dernière fois à Stella en 1964. Je ne sais pas ce qu'il est devenu.

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Posté par: jpaul (IP Loggée)
Date: 16 septembre, 2016 18:50

Pour nous qui n'étions pas privilégié par je ne sais quel pistonnage, la colo s'arrêtait à 14 ans, je vois que des redoublants persistèrent quand même.
Ce que je me rappelle concernant ces fameux guets dont semblent se souvenir l'ancien plageo-stellanien attitré, c'est surtout la fois où il fut décidé par les bénévolo-moniteurs qu'une nuit, les filles scoutes d'à côté auraient eu pour mission de venir piquer le drapeau polonais qui était accroché au mât du terrain de sport-volley-foot-toiles de tentes et qui était descendu tous les soirs. Cette année-là, où nous étions parmi "les grands", nous ne dormions pas dans les murs de la maison "Maternelle", mais dans ce vaste espace situé 300 mètres plus loin, de l'autre côté de la nationale. Peinards, dans nos grandes tentes de l'armée, constituées de 2 mats, une toile tendue kaki, sans tapis de sol, et des lits de camps composés de croisillons en bois et une toile aussi tendue sur laquelle on avait un matelas sommaire en toile de jute rempli de paille notre valise glissé en dessous. Cabanes au fond du jardin pour les besoins naturels et mouches garanties d'origine. Mais on était bien, pas de contraintes, coucher à la disparition du soleil, après une partie de foot ( pas moi, j'aime pas le foot) ou discussions de gamins. On retraversait la route le matin pour le petit-dej, les repas et la douche uniquement, bref, l'autonomie. Je ne sais pas si actuellement les commissions d'hygiène de patatilala, auraient acceptés le quart de nos activités, mais c'était bien, on était " les grands". Une petite cigarette en cachette, ne gâchait rien.
Alors, il fut donc décidé de garder Notre Drapeau !
On ne savait pas quand, ces demoiselles passeraient à l'action. Et il était convenu que cela serait à notre tour ensuite.
On institua donc des tours de garde ( c'est sans doute ce que se rappelle Zoska, entre-autres).
Alors que faire : une heure tout seul, à tour de rôle ( on était assez nombreux pour tenir une nuit entre 22h et 6h du matin), ou bien 2 heures à deux, chacun de son côté.
Il fut décidé 2 heures à deux. Courageux mais pas téméraire, on ne sait jamais.
Je formai le binôme avec Zoska et nous avions pris le créneau, Minuit-2heures du matin, pensant que les filles ne viendrait pas plus tôt et que nous risquions bien de ne pas les voir pendant notre quart, ce qui nous arrangeaient, surtout la première nuit, nous permettant de bien roupiller ensuite.
Alors arrive notre tour, montre en main et nous voilà parti chacun de notre côté du quadrilatère, bordé de haies et d'arbustes, embusqués ou bien rampant allant à la rencontre l'un de l'autre en souplesse, discrétion, mais avec la consigne surtout de ne pas montrer que nous étions-là, aux aguets. 2 heures, de nuit, sans bruits, c'est long. Une chouette, peut-être et un petit pipi ou deux ( la nuit stella-plagienne est diurétique) le long d'un arbre bordant le terrain.
Arrivé les 2 heures du matin, rien, à part quelques égratignures, et une bonne envie de roupiller. Nous regagnions discrètement nos litières et Morphée, réveillés à 5 du matin par la fine équipe composé de Thierry (? Du staff Gorski) et de peut-être le gars dont parle Zoska.
« Elles ont piqué le drapeau, elles ont piqué le drapeau ! » . On avait mis Pipo et Mario à ces heures-là, car il apparaissait aussi qu'elles n'oseraient pas attaquer à ces heures matinales, surtout la première nuit. C'était sans compter sur la ruse féminine, que nous ne sauront jamais, car nos lascars ne nous en dirent pas plus.
Le fait était là, devant nos yeux, le drapeau disparu, correctement détaché de la corde lui permettant d'être dressé tous les matins, avec l'hymne polonais et la petite prière avant toute chose. Pas un nœud, mais au minimum 3 points d'attaches et comme disait Coluche, défaire des nœuds mouillés par la rosée : « Bonjour ! »
Penauds, mais sereins les 2 mecs malgré la risée sournoise que l'on sentait planer sur le camp.
Alors nous fîmes notre enquête avec Zoska, inspectant les fourrés, les arbustes du périmètre et nous avons repérés les endroits où ces demoiselles se terraient attendant l'occase, l'herbe étant écrasée, là où elles guettaient. Cela n'aurait été rien, sauf, que c'était là, où j'avais fait mes haltes pipi, au pied de l'arbre. Étaient-elles là avant, pendant ou après, à plat ventre, sur notre territoire marqué pourtant de nos empreintes !

C'est pas le tout, il fallait « se venger » et leur rendre la monnaie de leur pièce. Ceci est une autre histoire, que je vous raconterai un peu plus tard, à moins que Zoska, nous récupère un pan de fond de tiroirs, de derrière les bosquets.

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Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 16 septembre, 2016 20:23

 La suite !... La suite !...