liste des officiers figurant sur l’arc de triomphe de l’Étoile

Démarré par Archives, 10 Novembre 2023 à 14:59:01

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Posté par: jka (IP Loggée)
Date: 20 septembre, 2006 18:52

bonjour,

Nous avons quelques polonais .

[fr.wikipedia.org]

jean

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Posté par: René (IP Loggée)
Date: 22 septembre, 2006 09:19

Un peu normal quand on voit le parcours des soldats polonais au cours de "l'épopés napoléonienne".
Une grande partie des batailles inscrites sur cet arc se trouvent aussi sur le sol polonais.
On peut en deduire l'importance de la question polonaise dans la stratégie européenne de Napoléon.

On parle aussi de la noyade du Maréchal Poniatowski, on oublit de dire qu'avant de se jetter à l'eau pour traverser la rivière, il avait déjà deux blessures, était il serein, avant de tenter de traverser, ou alors comme il ne voulait pas être prisonnier, savait il ce qui l'attendait, etait il mourant ?


Bataille de Leipzig 1813:
"...La destruction prématurée du pont sur la rivière Elster s'avère catastrophiques car de nombreuses troupes sont encore sur l'autre rive. Elle alourdit terriblement les pertes françaises, jusqu'alors nettement inférieures à celles des alliés. Par ailleurs, un grand nombre de canons et de chariots sont ainsi perdus..."

Un officier du génie français (voulant fuir rapidement) fait exploser prematurement le seul pont, voie d'accès de la retraite, le corps polonais sui fait partie de l'arrière garde se retrouve piégé du mauvais coté de la rivière.

Le Prine Poniatowsi venait d'être fait maréchal 2 jours plus tôt pour sa réssitance acharné au centre du dispositif français à la tête du corps polonais.

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Posté par: Bernard (IP Loggée)
Date: 24 septembre, 2006 22:44

Bonjour,
Il n'y a pas d'officiers inscrits sur l'Arc de Triomphe mais uniquement des généraux. Les seuls généraux étrangers, sont polonais. Ils sont 9 :

- Chlopicki de Necznia, baron d'empire (Chlopicki Grzegorz Jozef général
français, né 14.3.1771, Kapustynie na Wolyniu - décédé
30.9.1854,Krakowie)
- Dombrowski
- Krasinski, fait comte d'Opinagora, par l'empereur
- Kniaziewicz
- Lazowski
- Poniatowski
- Sulkowski
- Wolodkowicz
- Zayonchek

Sur cette liste, pour moi Poniatowski est un personnage ambigu, léger, assez inconséquent et puéril. Il ne mérite pas la réputation qui lui est donnée. De plus je lui reproche d'avoir abandonné lâchement Tadeusz Kosciuszko, lors des guerres du troisième partage, sous prétexte qu'il était prince, neveu du roi et que c'est à lui que devait revenir le commandement. Il n'a jamais vraiment su être un bon général.

Un autre dans la liste n'est pas mieux : Zajaczek (1752 – 1826). Après une carrière honorable sous l'empire et avoir perdu une jambe, il s'est rendu odieux aux polonais en étant lieutenant-général du royaume de Pologne, après 1815, sous les Russes et sous la gouverne du Grand Duc Constantin, frère du tsar Alexandre.

Bernard Tymula

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Posté par: Bernard (IP Loggée)
Date: 25 septembre, 2006 11:29

Je voulais rajouter que Zajaczek, c'écrit aussi Zayonchek , dans certains livres d'histoire, en France .

Pour compléter l'histoire de ses généraux disons que pour Wolodkowicz, il y a un débat depuis 1 siècle, sur est-ce Wolodkowicz dit Herry ou est-ce un certain autre Henry ?. Moi je me réfère au livre de Georges Six, une référence. Il faut faire attention au site [fr.wikipedia.org], il y a de nombreuses erreurs. Voir cette page : [perso.orange.fr]

Parmi les autres généraux, Krasinski, qui a été commandant du 1èr lancier polonais de la garde, à cause de sa haute noblesse uniquement et non à ses qualités de stratège, qui sont minces, à aussi une sale réputation acquise aussi après 1815.
a) n'ayant jamais pris part à la bataille de Somo-Sierra, il fit faire une médaille commémorative, en or, avec son profil (s'ou entendant j'y étais), sous l'empire. Vers 1820, ne voulant pas payer l'artiste et le fabricant, il fit envoyer la facture aux anciens officiers de son régiment, d'ou procès retentissant. Le Grand Duc Constantin l'obligea à payer.
b) en 1825, il se couvrit de honte en acceptant d'être président du tribunal , pour juger les conjurés polonais de 1825 (conjuration polono-Russe, pour renverser le tsar Nicolas). Il vota la mort. Même le gouvernement russe eu la pudeur de ne pas soutenir son complaisant adorateur ....
c) En 1830, il s'est sauvé de Varsovie, déguisé. Reconnu, il se traîna à genou, en promettant de flétrir sa vie passée. On lui laissa la vie sauve et on appris le lendemain, qu'il c'était sauvé pour Moscou.

L'on sait en fait qu'il y a une haute noblesse polonaise qui a fait beaucoup de mal, à la pologne.

Heureusement dans cette liste nous avons Chlopicki ou Dombrowski, qui sont des superbes héros et les autres. Normalement c'est Dombrowski, qui aurait du commander les troupes polonaises, à la place de Poniatowski, dès 1807.
Quand à Sulkowski (1770-1799), fils naturel du prince Sulkowski et d'une française, aide de camp de Bonaparte, en Italie puis en Egypte, c'est un personnage assez extraordinaire, qui est vraiment mort trop tôt, comme disait Napoléon. Il aurait pu changer le destin de la Pologne. Des dons exceptionnels, très cultivé, parlant 7 langues, connaissant Guibert par cœur, il fut assassiné le 22 octobre 1799, dans une rue du Caire. Bien après Napoléon disait : " Sulkowski aurait été loin ; il aurait été un homme précieux pour celui qui entreprendrait de ressusciter la nation de ces nobles polonais, si justement révoltés du triple partage de leurs pays et du joug qui pèse sur eux ". A saint Hélène, Napoléon évoquait encore " ce polonais plein d'audace, de savoir, de capacité, qui parlait toutes les langues de l'Europe ".

Précisons aussi qu'à sa mort il était colonel et non général : une exception sur la liste de l'Arc de Triomphe.

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Posté par: René (IP Loggée)
Date: 25 septembre, 2006 13:55

Alors pas "fan" de Poniatowski.
Avez vous une biographie que vous pensez objective à nous proposez, je veux dire par là un titre de livre avec son auteur, en français de préference ?

Le problème des commandements est toujours le même, un bon militaire ne fera pas obligatoirement un bon politique et inversement encore plus vrai, on l'a vu avec Staline ou Hitler par exemple.

Kosciuszko est aun héros populaire, avait il la capacité politique de ramener des clans derrière lui, clans qui sont encore sous l'influence des magnats des grandes familles.
Kosciuszko et Poniatowski ne poursuivaient peut être pas le même but, l'un neveu de roi, l'autre vers une vision républicaine.

Poniatowski tient cependant son rang à Raszyn et Borodino.
De plus c'est son clan qui jette Maria Walewska dans les bras de Napoléon, le mariant ainsi à la cause polonaise pour toujours.

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Posté par: jka (IP Loggée)
Date: 25 septembre, 2006 15:19

bonjour,

Je ne comprends pas la différence que vous faites.

Un général est un officier, que je sache; maréchal est un titre, il reste néanmoins un officier.

jean

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Posté par: Bernard (IP Loggée)
Date: 06 octobre, 2006 12:47

René, en effet, pas fan du tout de Poniatowski. Au niveau des livres j'en ai trois, mais de toute façon, j'ai remarqué que lorsqu'un personnage n'est pas très bon, un auteur, s'il est scrupuleux, quel qu'il soit, ne peux pas cacher une personnalité.

Kosciuszko, lui a semble-t-il été découragé après sa libéralisation par le czar Paul. S'étant réfugié en France, puis en Suisse, il n'a pas voulu adhéré à la politique de Napoléon, sur la Pologne, ce en quoi il a été fin politique, puisqu'il est prouvé maintenant, que Napoléon a utilisé la Pologne comme monnaie de dialogue avec la Russie. Dites moi par exemple : Pourquoi Napoléon n'a pas repris la partie Russe, de la Pologne, dès 1807 (après sa victoire sur Alexandre Ièr, à Friedland)
, après avoir déja pris la partie Prussienne. Même l'Autriche acceptait de rendre la Galicie, à cette époque, d'ou reconstitution intégrale possible de la Pologne de 1772.
Kosciuszko était polonais, Poniatowski, international. N'a t-il pas été formé, militairement, en Autriche. A Raszyn il n'est pas bon. Heureusement qu'il a avec lui, des militaires polonais formés par les Français, depuis les légions d'Italie de 1796. Lui il n'a rien fait.

Maria Walewska : ce n'est pas une idée de lui, mais de Talleyrand, qui est présent à Varsovie fin 1806. En effet Talleyrand avait comme maîtresse polonaise, la sœur de Poniatowski (comtesse Vincent Tyszkiewicz, née Marie-Thérèse Poniatowska), et c'est lui qui a tramé cela via elle. Elle est, de plus, enterrée à Valençay, je crois. De plus c'est une erreur de dire que cela a aidé le sort de la Pologne, à l'époque, car ce n'est que vers 1900, que cette affaire a été connue, grâce aux recherches de Frédéric Masson. De plus Napoléon n'a jamais tenu compte de l'opinion des femmes.

Pour l'interlocuteur précédant, officier subalterne est une série de grades, officier supérieur une autre série et officier général une autre série (général de brigade, de division,.....), toujours de grades. Maréchal est une dignité et en effet il n'en reste pas moins officier général. A tel point qu'un maréchal du premier empire, du deuxième ou autre touche une solde du grade le plus haut des officiers généraux (général de division au XIXème), plus une indemnité de maréchal. Sous Napoléon III, par exemple, un maréchal comme Magnan touchait :
Au titre de son grade de général de division : 18 000 F
Au titre de sa dignité de maréchal : 30 000 F
Au titre de sa fonction de sénateur : 30 000 F
Au titre de grand-croix de la légion d'honneur : 3 000 F

En principe un maréchal refusait de servir sous un général de division et même un maréchal sous un autre maréchal, d'où pb. Le maréchal Ney a tout fait pour désobéir, à la Bataille de Tudela (1808), alors qu'il était sous les ordres du maréchal Lannes, d'après un ordre strict de Napoléon.

Voir : [fr.wikipedia.org]

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Posté par: René (IP Loggée)
Date: 07 novembre, 2006 16:09

Bernard, qu'elle était l'objectif de Talleyrand en Pologne ?
J'ai écris que c'est le clan de Poniatowski qui a jetté Maria Walewska dans les bras de Napoléon, pas le Prince Poniatowski lui même.

Car l'objectif des Poniatowski est lui bien clair.
De plus, il me semble que dans les mémoires ecrites par un descendant du marechal d'Ornano qui fut le deuxième mari de Maria Walewska, et avec qui elle eut un enfant, celui ci confirme cette thèse, grace aux lettres conservées dans la famille.

Je n'ai hélas rien lu sur son comportement au combat, je ne puis donc me faire une idée.

Son sacrifice à Leipzig pour ne pas tomber aux mains de l'ennemi permet de ne pas mettre de doute sur son courage personnel.
Il est tout de même nommé maréchal sur le champs de bataille.