COMMENT COMPRENDRE STALINE

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Posté par: Paul (IP Loggée)
Date: 10 septembre, 2009 12:55

COMMENT COMPRENDRE STALINE
Stéphane Courtois
Académie des Sciences Morales et Politiques - séance du lundi 24 février 2003

Texte complet et références sur : [www.asmp.fr]


A l'occasion du téléfilm Apocalypse « seconde guerre mondiale » qui parait sur Antenne 2, et de nombreuses discussion sur nos forum ayant trait à la réhabilitation par le Russie de ce tyran : rappel de cet article mis en ligne il y a un an sur Beskid.

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Posté par: René (IP Loggée)
Date: 10 septembre, 2009 13:31

Relu avec interet,
Juste une reflexion.
je partage un point de vue avec Staline, je n'ai jamais cru en la propagande communiste de la revolution internationale qui aurait été brisé par la résistance de la Pologne en 1920, c'est un mythe historique, avec de grands paroles enflammées de Touchaszewski (Toukachevski)" la révolution internationale passera sur le corps de la Pologne".
Il s'agissait pour les russes en accord avec les allemands de reconquerir la partie perdu par la création de la Pologne.
Ce qui n'enlève rien à la victoire polonaise d'aout 1920.


Et un peu hors sujet, par dérivation.

Comme les prussiens ont aidé Thiers à mater la commune de Paris en 1871, les alliées n'auraient jamais laissé la république allemande sombrer dans le communisme, ce qui aurait été d'ailleurs impossible, la Reichwehr ayant encore toute son influence.
Système militaire qui a formaté l'allemagne, alors que seulement prussien au départ, système conçu part Frederic II, souvenons nous de ces paroles de Mirabeau écrites en 1786, à la mort de Frédéric II : La Prusse n'est pas un état qui possède une armée, mais une armée qui occupe un état. Le militarisme Prussien est alors en place.

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Posté par: Paul (IP Loggée)
Date: 10 septembre, 2009 14:34

René a écrit:
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> je partage un point de vue avec Staline, je n'ai
> jamais cru en la propagande communiste de la
> revolution internationale qui aurait été brisé
> par la résistance de la Pologne en 1920, c'est un
> mythe historique, avec de grands paroles
> enflammées de Touchaszewski (Toukachevski)" la
> révolution internationale passera sur le corps de
> la Pologne".

Mais Lénine y croyait puisque la théorie marxiste impliquait que la "Révolution" ne pouvait avoir lieu que dans un pays indutrialisé où la bourgeoisie était fortement implantée et où un "prolétariat 'industriel'" était présent en force ... comme c'était le cas de l'Allemagne.
Marx était Allemand !


> Il s'agissait pour les russes en accord avec les
> allemands de reconquerir la partie perdu par la
> création de la Pologne.

Il y a des éléments qui interpellent.
D'abord, les troupes défaites de Toukatchevski purent se réfugier en Prusse orientale d'où elles regoignirent la Russie bolchevique sans être internées bien longtemps (!).
Parallèlement, la République de Weimar soutint tous les mouvement opposés au « Saison Staat » (l'Etat d'une saison) comme les Allemands nommaient la Pologne. Il ne s'agissait pas d'idéologie mais de pragmatisme. Des associations allemandes en Pologne ainsi que l'UVO, Organisation militaire ukrainienne fondée en 1920 (l'OUN pris sa succession en 1929), luttaient contre la Pologne et l'annexion par celle-ci de la Galicie orientale. Elle bénéficia de l'aide allemande (mais aussi tchécoslovaque et lituanienne). Financièrement, ce n'était pas important : 9.000 Reichmark en trois ans de 1924 à 1927 mais le soutien était surtout logistique : apport d'armes, de munitions, d'explosifs, formation de spécialistes ... par l'intermédiaire de la ville libre de Dantzig. Ce soutien pris fin en 1928 lorsque le Ministère de la Guerre allemand se dota d'un service officiel de renseignemement : l'Abwehr.



> Comme les prussiens ont aidé Thiers à mater la
> commune de Paris en 1871, les alliées n'auraient
> jamais laissé la république allemande sombrer
> dans le communisme, ce qui aurait été d'ailleurs
> impossible, la Reichwehr ayant encore toute son
> influence.


D'ailleurs, les véléités révolutionnaires en Allemagne furent écrasées par l'Armée et par des paramilitaires anciens combattants comme les Casques d'Acier.
Pour en revenir à Staline, le but de Stéphane Courtois est de tordre le cou à l'idée que de tels crimes n'ont pu être commis que par un psychopathe. Il renverse aussi les légendes de l'homme froussard qui s'enferme au Kremlin (ou qui s'enfuit selon certains) après l'attaque allemande du 22 juin 1941, ainsi que d'autres affirmations sans preuves.


Staline était un être rationnel, montrueusement froid et rationnel. Ses actes ne furent jamais la conséquence de coups de tête insensés mais toujours le fruit de la réflexion et suivaient une ligne de conduite tracée "rationnellement".
L'habileté avec laquelle il a assit son pouvoir et manipulé les chefs de gouvernement occidentaux en est une preuve indiscutable. Les méthodes de terreurs qu'il fit appliquer étaient la conséquence logique et nécessaire pour maintenir son pouvoir et celui de la Russie qui au sein de l'URSS prenait la position prépondérante.

C'était l'exemple même du tyran cruel et insensible : à côté de lui, Hitler n'était qu'un amateur !

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Posté par: Paul (IP Loggée)
Date: 11 septembre, 2009 01:45

René a écrit:
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> Il s'agissait pour les russes en accord avec les
> allemands de reconquerir la partie perdu par la
> création de la Pologne.


Il semble que la démarche était plutôt inverse à savoir la nécessité envisagée par l'Allemagne encore en guerre (première guerre mondiale) de créer un axe Berlin-Moscou asservissant la Pologne qui devait cependant renaître selon les "experts" allemands.
Aux éléments décrits dans le texte suivant, on peut ajouter la poursuite des contacts économiques et militaires germano-russe immédiatement après l'armistice (Rapallo 1920, etc.)


Extrait d'un texte d'Alexandra VIATTEAU mis en ligne le 3 novembre 2008.
Article complet sur : [www.diploweb.com]

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Vers un axe Berlin-Moscou au détriment de Varsovie ?

Tout comme Paris, Berlin aussi envisage l'avenir. Le chancelier allemand Bethmann-Hollweg ne se cache pas qu' « en un siècle et demi, aucun des trois copartageants n'était parvenu à régler chez soi la question polonaise », et que « la résurrection de la Pologne » était inévitable. « A chaque pas, nous ne rencontrâmes dans ce pays qu'une seule pensée : celle de restaurer la Pologne indépendante. » (cf. Bethmann-Hollweg, « Observations sur la Guerre mondiale »). C'est dans ce contexte qu'en septembre 1916, le chancelier recevra des industriels allemands un mémoire secret (qui reste méconnu), où l'on envisage bien la perte de la Pologne, mais où l'on cherche à préserver au maximum, non seulement les intérêts allemands, mais aussi l'axe germano-russe, bien que les deux Empires soient à l'époque en guerre. Avant même d'avoir perdu la guerre, les Allemands se préoccupent de conserver à tout prix les richesses silésiennes pour se réarmer en vue de « l'avenir » : « Le dénouement de la question polonaise approche (...) L'importance de l'industrie de Haute Silésie dans l'économie en temps de paix, mais plus encore dans l'économie de guerre, qu'elle aura sans doute dans l'avenir dans des proportions encore plus grandes, ne fait aucun doute après trois ans de conflit armé. (...) Si le pays polonais ne devait plus être utilisé par la Haute Silésie, l'industrie silésienne serait bloquée (stocken) et son importance pour la reconstruction et le développement de l'Etat allemand irait en s'amoindrissant. (...) Le rattachement économique à l'Allemagne, sous n'importe quelle forme légale ou politique, d'une Pologne intérieurement indépendante, et surtout de ses confins du Sud-Ouest, est en principe la solution la plus profitable du point de vue allemand, car nous sommes persuadés de profiter le plus pleinement et le plus rapidement des richesses économiques et nationales de la Pologne, si nous respectons les perspectives d'indépendance de la nation polonaise. Il n'y a pas d'autre voie pour garantir l'influence de l'industrie et du commerce de Haute Silésie, ainsi que leur expansion en Pologne, nécessaires pour accompagner leur puissant développement dans l'avenir. Cela est nécessaire aussi pour conserver nos relations commerciales avec la Russie auxquelles la solution de la question polonaise ne doit en aucun cas porter préjudice. (...) La concentration de charbon, de plomb, de fer et d'étain sur ces terrains a une telle importance pour nous que nous devons toujours placer cette revendication au premier plan. (...) Ces matières ont évidemment de l'importance aussi pour la Pologne, mais elles sont infiniment plus utiles à l'Allemagne et entre nos mains. De plus, étant donné (si la Haute Silésie était allemande – AV) que la Pologne continuerait d'être la principale destinatrice de l'écoulement de ce charbon et de ce fer, nous aurions de surcroît contre elle un moyen brutal de pression économique, qu'elle soit indépendante ou qu'elle soit sous domination de l'Etat russe (autrement dit, si l'Allemagne perdait sa part de Pologne, ses intérêts seraient quand même sauvegardés si la Russie la récupérait et gardait la sienne – AV). Nous attachons aussi une importance particulière au règlement de l'approvisionnement alimentaire en provenance de la Pologne russe (l'Ukraine, dont les Allemands reconnaissent alors l'appartenance à la Pologne au moment d'une inévitable reconstitution de l'Etat – AV). Nous projetons d'y acheter de nouveaux terrains agricoles. C'est un point essentiel, qui exige le rattachement économique de la Pologne russe à l'Allemagne, afin de ne pas faire dépendre de l'étranger l'alimentation de notre peuple. La Pologne russe, avec sa précieuse glèbe, qui serait rentabilisée par une application rationnelle des nouvelles techniques agricoles, aurait l'avantage d'être une colonie qui nous conviendrait parfaitement. La Haute Silésie, qui est une région importatrice, est particulièrement intéressée par l'intégration de régions frontalières, car pour elle, qui manque de terrain pouvant nourrir sa population très dense, la Pologne russe joue le rôle de « Hinterland » naturel. » (cf. Jerzy Juroff, éditeur du mémoire secret « Slask Gorny, a Polska » (La Haute Silésie et la Pologne), éd. Gebethner et Wolff, Varsovie, Lublin, Lodz, Poznan, Cracovie, 1919).

On est frappé par la modernité de la stratégie et des procédés économiques comme moyens d'expansion et de pression, toujours utilisés aujourd'hui, notamment par Moscou, mais avec l'aide de l'axe privilégié Moscou-Berlin (ex. gazoduc sous la Baltique etc.). C'était une analyse géopolitique, stratégique et économique germano-russe, alors même que les deux puissances étaient encore en guerre, qui établissait ante factum un axe Berlin-Moscou au détriment de Varsovie, et où l'on entrevoyait déjà la revanche contre les Vainqueurs, ainsi que les collusions, ou les conflits, germano-russes futurs.
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Posté par: René (IP Loggée)
Date: 11 septembre, 2009 10:48

Etonnant en effet, on y retrouve aussi des axes de la stratégie hitlérienne.
A ajoutter à l'Angleterre qui veut retrouver son marché russe dès 1918, Loyd Georges hostile à la Pologne, qui croit à une normalisation de la russie soviétique.
La création de l'URSS engendrait un problème pour l'angleterre, il fallait provoquer la chute du régime. La conquête de l'Ukraine par l'Allemagne peut aussi trouver une explication dans ces années 16-17-18 ou la pénurie alimentaire est sévère en Allemagne, créant un traumatisme et une fixation sur cette problématique.
La France obnubilé par le danger allemand qui va alors qu'elle ne croit plus à la guerre blinder l'Alsace et la Lorraine avec la ligne Maginot, alors que l'axe d'invasion de la France est la plaine du nord par la Belgique.
La France est la seule à avoir un interet à la renaissance de la Pologne.

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Posté par: Borek Jacques (IP Loggée)
Date: 03 décembre, 2009 12:24

Je repends ce que j'ai écrit ailleurs déjà: la Perversion est une pathologie extrêmement répandue et n'est pas limitée aux faits divers sexuels qui amusent tant les autres "petits" pervers voyeurs que beaucoup sont...
La grande structure perverse, celle des grands de ce monde et des tyrans en particuliers, est associée à une extrême intelligence et une rationalité formelle comme intuitive qui est CLIVEE du reste de la personnalité folle. Aussi,les gens tels Staline ou Hitler et d'autres, sont "à la fois" fins et grossiers, très intelligents et stupides, géniaux et absurdes...mais de façon étrangement,imprévisiblement agencée, mais généralement heureusement fatale sur un long terme.
Ils sont accompagnés par environ 30 % de la population qui partage leur structure mentale de la psychose et perversion; et suivis passivement par 50% de borderline qui sont des girouettes psychiques sans contenu fermement organisé. C'est la théorie de Jean Bergeret,théorie sans laquelle il me parait proprement impossible de comprendre comment et pourquoi, en phases de crises, les sociétés peuvent basculer aussi massivement dans l'absurde des délires collectifs contre lesquels les 20% de gens bien structurés sont impuissants à lutter.
Voyez la "Rose Blanche": des catholiques sincères, "normalement antisémites comme tout le monde" en théorie? Bavarois Nationaux Allemands, qui, par leur maturité mentale, résistent à 10 ans d'endoctrinement et à la barbarie, au péril de leur vie...
Aucun sociologue ne vous expliquera le pourquoi...
Mais ils vous expliqueront à l'infini, pourquoi tous les autres ont suivi...!!!! chômage misère humiliations et autres fadaises!Les pauvres ne volent pas tous non plus.
Le problème est psychique et profond et c'est aussi pour cela qu'il est terrifiant, car incurable en l'état de nos savoirs.
Le savoir serait en soi déjà une bonne première chose...
L'Intérêt, considéré sur ce mode Politique-économique et National-Narcissique sordide décrit plus haut, est à mon avis une "vision Perverse du monde" et non pas de la diplomatie-économie-politique raisonnable.. .
C'est là le bât-qui-blesse, de toute notre Civilisation Romaine, contre celle de Jérusalem (juive et chrétienne au vrai sens des termes) qui fait prévaloir la morale et le droit des gens sur l'intérêt pris comme un absolu, qui est la définition même du Paganisme.

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Posté par: René (IP Loggée)
Date: 06 décembre, 2009 17:44

Je n'ai pas compris le sens de la dernière phrase.

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Posté par: Paul (IP Loggée)
Date: 07 décembre, 2009 01:06

René a écrit:
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> Je n'ai pas compris le sens de la dernière
> phrase.



Moi non plus.

En plus je n'ai pas compris la référence à Bergeret, et pas davantage ce qu'en dit Wikipedia : [fr.wikipedia.org] .
Si quelqu'un peut m'expliquer ...

De toute façon, tant qu'on appliquera aux foules et aux évènements historiques des concepts spéculatifs non scientifiques comme la psychanalyse, laquelle s'adresse, en principe, à des individus, je passe et vais voir ailleurs.

Je me demande comment ce Bergeret et ses disciples expliqueraient les massacres du Ruanda, pour ne parler que d'eux.

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Posté par: René (IP Loggée)
Date: 07 décembre, 2009 14:08

Merci du lien Paul sur des sujets que je maitrise peu ou pas.

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Posté par: René (IP Loggée)
Date: 21 décembre, 2009 15:59

AFP:

L'étrange hobby d'un dictateur : Staline, les nus et le stylo
Des commentaires irrévérencieux attribués à Staline griffonnés sur des dessins de nus: l'exposition inédite qui s'est ouverte vendredi en plein préparatifs pour le 130e anniversaire de la naissance du dictateur fait déjà des vagues à Moscou.



"Messages du grand leader: les autographes de Staline", cette exposition présente des reproductions d'oeuvres d'art du XIXe et XXe siècles agrémentées de commentaires tracés au stylo par le Petit père des peuples.

"Ce salaud rouquin de Radek, s'il n'avait pas pissé face au vent, s'il ne s'était pas mis en colère, il serait en vie", a-t-il ainsi écrit sur la jambe d'un nu masculin imposant.

Ce commentaire fait apparemment allusion à Karl Radek, ancien chef du Komintern, l'organisation communiste internationale créée par les Bolcheviks, et qui a probablement été assassiné par la police secrète de Staline en 1939.

Un autre évoque le théoricien marxiste Gueorgui Plekhanov. "Plekhanov, pourquoi fais-tu signe (de la main) vers l'arrière ? Lâche et ennemi du peuple", écrit Staline sur un dessin représentant un homme en tenue d'Adam.


D'autres encore ne sont que des plaisanteries sur la nudité. "Ne t'asseois pas le cul nu sur des pierres", souligne l'un d'entre eux.

La plupart des dessins, au nombre d'une vingtaine, sont signés d'un ostentatoire "J. Staline".

Pour prévenir toute accusation de falsification, les organisateurs ont affiché le certificat signé par un expert en graphologie du ministère de l'Intérieur, qui se porte garant de leur authenticité. En revanche, ils gardent le silence sur l'identité de leur propriétaire.

La collection a été réunie grâce aux soins "de gens qui ont autrefois travaillé avec Staline". "Il s'agit d'archives personnelles d'employés du KGB", a souligné l'un des organisateurs, Viktor Tourchatov.

Son vernissage survient à quelques jours du 130e anniversaire de la naissance de Staline -qui sera célébré lundi par ses partisans- et en pleine controverse sur la popularité de l'ancien dictateur, à la fois célébré pour la victoire de l'URSS pendant la Seconde Guerre mondiale et accusé d'être responsable de la mort de millions de personnes.

Les exemplaires des dessins ont été imprimés à la fin des années 40, ce qui signifie que Staline a écrit ses commentaires à une époque où il était déjà âgé, souligne-t-il.

"On a là des +flashes+ venus de son subconscient. Staline parle avec ses anciennes connaissances, ses amis, partenaires et camarades du parti, tout comme beaucoup de gens parlent à des photographies. Mais là, il est même en correspondance avec eux", souligne-t-il.

Staline reste populaire en Russie, selon un sondage du centre VTsIOM publié vendredi. Plus de la moitié des Russes (54%) disent avoir une opinion favorable de ses qualités de dirigeant, contre 8% qui ont une opinion négative.

Lors d'une vente aux enchères de Sotheby's à New York la semaine dernière, une lettre signée par Staline a été adjugée 12.500 dollars. Les organisateurs de l'exposition se sont dits incapables toutefois d'évaluer le prix des dessins.

L'exposition a aussi donné lieu à des conjectures sur d'éventuelles tendances homosexuelles chez l'ex-dictateur, la plupart des dessins représentant des hommes. "Staline et des types nus: qu'y avait-il entre eux ?" interroge le quotidien populaire Komsomolskaïa Pravda.

Mais les organisateurs ont paré le coup: "Nous avons pris soin de montrer ces travaux à des psychologues et ils n'y ont pas vu de preuves d'homosexualité, même si ces documents peuvent bien sûr le suggérer", a souligné M. Tourchatov.