recrutement des précepteurs et préceptrices entre 1892 et 1902

Démarré par Archives, 21 Novembre 2023 à 13:53:08

« précédent - suivant »

Archives

Posté par: Le Guen (IP Loggée)
Date: 14 juin, 2011 13:14

Comment étaient recrutés les précepteurs, les préceptrices et les enseignants français pour le service de nobles polonais, par petites annonces ? par les collèges ? ou autres réseaux et lesquels ? Les critères étaient-ils toujours les mêmes ?.Quelles étaient les villes concernées ?, y a t'il des références faites dans des archives municipales ou autres dès l'arrivée d'un français sur leur territoire ?

Archives

Posté par: jankowalski (IP Loggée)
Date: 17 juillet, 2011 22:15

Bonne question

mais peut etre une piste


[www.ouest-france.fr]

Archives

Posté par: René (IP Loggée)
Date: 20 juillet, 2011 16:56

C'est un fait que l'on peut mettre en parallèle la tentative de russification et de francisation par la langue. Mais le contexte est different.
Le Breton est une langue de tradition orale sans dictionnaire ni grammaire officiel, et la politique d'assimilation forcée fin 19ème la Bretagne est jointe à la France depuis près de 300 ans, de plus l'assimilation forcée est politique et ne vise pas à brimer la population , plutôt l'assimiler aux thèses républicaines anti catholiques.
La Pologne a lors de la russification une culture ancienne avec des universités centenaire, une langue établie, des littératures et des oeuvres majeures et est toujours dans le souvenir de son indépendance (histoire mythique de la lutte de l'indépendance, unité nationale, etc) lors de la tentative de russification.

Archives

Posté par: Le Guen (IP Loggée)
Date: 01 août, 2011 21:19

Ceci est faux, le breton est une langue établie, avec des dictionnaires et des grammaires.

Archives

Posté par: René (IP Loggée)
Date: 02 août, 2011 13:49

Depuis quand ? Une date de la première grammaire en comparatif avec le rattachement à la France par mariage.

Le breton est si bien établie que le duché de Bretagne avant le rattachement à la France utilisait le Français pour ses archives, avant la France qui utilisait encore le latin.

Ce qui n'enlève rien a à la culture véhiculée par cette langue de tradition orale, mais hélas une culture vit par la langue et comme elle est quasi éteinte, c'est un pan de culture régionale donc nationale qui disparait.
La dernière locutrice 100% dans ma famille est mon arrière grand mère, décedée dans les années 50.

Archives

Posté par: René (IP Loggée)
Date: 08 août, 2011 11:03

Pour revenir sur ce sujet, ce qui est arrivé au Breton est le commun de langues qui supportent 2 facteurs, le premier c'est une langue orale, et rurale, imagé et populaire pas rigide ni dans la grammaire ni donc la contruction de la phrase.

Le pays qui la supporte est pauvre et la transmition ne peut être que orale au sein de la famille. La plupart des gens n'écrive ni ne lisent.
L'école pour tous se fait au cours de la 2ème moitié du 19ème siècle avec une compétition entre l'église et la république bleue, en Français.

D'après les linguistes, Jules Ferry a mis l'école obligatoire à 6 ans, mais l'introduction de la maternelle a acceleré la mort de la propagation de la langue, puisque au lieu d'être au sein de sa famille avec ses grand-parents locuteurs le petit est pris en main dès ses 3 ans par une personne formée à la pédagogie en français.

Deuxième point, le français est la porte d'accès à une elevation sociale et la plupart des familles veulent une vie moins dure pour leur enfant, que le peu rentable travail de la terre.

Et aussi une certaine honte d'être considéré par les français comme des attardés, donc une volonté de se liberer d'une culture et d'une langue peu valorisante dans le monde Français.

La France n'a ajamis été tendre avec la Bretagne et ne lui a jamais vraiment montré de l'attachement.

On est donc pas sur le même rapport de défense de la langue que les polonais pendant l'occupation russe.