De nouveau à pied d'oeuvre

Démarré par Archives, 22 Novembre 2023 à 10:00:53

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Posté par: ubik83 (IP Loggée)
Date: 22 mai, 2012 12:44

Chers amis Polonais,

Non, je ne vous ai pas oubliés. Diverses petites contingences m'ont amené à laisser un peu mon roman reposer.
Plus récemment, je m'y suis remis, et me suis rendu compte que je devais revenir en arrière. J'ai donc été corriger mon chapitre 15, suivant les recommandations d'historiens qui m'aident. Mes personnages, en caserne SS à Oranienburg, devaient forcément, à un moment ou un autre, croiser les détenus de Sachsenhausen. J'ai donc agencé le passage en question.
Me revoilà maintenant à pied d'oeuvre, sur le chapitre 17, celui qui concerne directement l'invasion de septembre 39.
A voir si j'aurai le courage de tout reprendre, de faire une synthèse, et puis trouver le biais pour aborder tout ça.
C'est un tournant dans mon roman, car là, finie l'idéologie. Il s'agit de passage à l'acte. Comment négocier ça avec mon narrateur, vu son caractère ?

A suivre,

Ubik.

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Posté par: ubik83 (IP Loggée)
Date: 24 mai, 2012 20:18

...En très peu de temps, mes repères antérieurs s'étaient amenuisés. Les rues de Detmold, la maison, nos tournées en uniforme vert, tout me paraissait un autre univers, perdu dans des confins brumeux. Les vagues réminiscences de Bertastrasse ne se manifestaient que le soir, dans les quelques instants qui précédaient ma perte de conscience. Dans la journée, nous n'avions pas le loisir de ressasser des souvenirs. J'avais l'impression d'avoir toujours vécu ici, comme si j'étais venu au monde dans cette caserne et ne connaissais rien d'autre. Oui, j'étais une sorte d'orphelin. Je n'avais plus ni père ni mère, j'étais le fils d'Adolf Hitler, qui m'éduquait par instructeurs interposés. Ou alors un forçat, condamné pour quelque mystérieux forfait.
J'étais en train de forger, de sculpter, une nouvelle personnalité. Le Wolfgang que j'avais été disparaissait, gommé, remplacé peu à peu par un féroce guerrier, en tous points conforme aux statues et bas-reliefs créés par les artistes officiels, mettant en scène le courage, la force du glaive et les muscles saillants. Je ne pensais plus, j'agissais. Ma vie se résumait à des ordres aboyés au visage et aussitôt exécutés. Accessoirement, je retrouvais confusément conscience d'une existence personnelle lorsque, dans les toilettes, j'avais un vague moment d'intimité. Pendant que mes entrailles se vidaient, j'accomplissais un acte gratuit, réflexe, qui échappait à la logique de la S.S. et du parti. J'étais alors une carcasse épuisée, lessivée, qui s'accordait un instant de répit. Un tube digestif qui se laissait aller à son fonctionnement automatique.
Cependant il ne fallait pas s'attarder en ces lieux : malheur à celui qui, tenté par ce relatif isolement, aurait voulu se toucher. La honte se serait alors abattue sur lui. Le bas des portes avait été scié et il y avait toujours quelqu'un pour surveiller, de l'extérieur : si nos pieds se trouvaient dans la bonne position, si nous ne haletions pas... Heffner ou un autre, suivant les cas. J'avais remarqué qu'un silence de mort régnait aux latrines. Je compris ensuite pourquoi : le bruit régulier des excréments était un indice ; il prouvait que notre présence en ces lieux était fondée. C'était une façon pour ceux qui nous encadraient de débusquer les éventuels onanistes. Alors, dans l'intervalle, ne résonnait que ma respiration, et celle de mon garde chiourme, qui se répondaient. Gagné par l'angoisse, je me raclais la gorge, cherchais à meubler ce vide. Plus j'y prêtais attention, plus il me semblait que le souffle de l'autre devenait insistant, envahissant, hostile, et qu'on allait bientôt me reprocher quelque turpitude, ou même, simplement, le fait d'y avoir pensé.



La nuit, la consigne était de laisser les mains hors du lit, bien visibles. Personnellement, cela me gênait : je ne m'endors bien que couché sur le côté, et j'ai tendance à plier les coudes. Mais le règlement était inflexible. J'ai mis des semaines à m'habituer à cette position de gisant, de cadavre. Plusieurs fois, il m'est arrivé de feindre le sommeil, tandis que les lattes du plancher grinçaient. Heffner, une lampe de poche à la main, inspectait les travées. Celui qui se touchait risquait gros. C'était considéré comme de la pédérastie. Quant aux amours illicites ou caresses entre garçons, c'était totalement exclu, à tel point qu'on ne nous en avait parlé que sur un mode allusif, à mots couverts. Impensable, dans une école SS. Le tabou régnait, la menace pesait comme un couvercle de plomb.


Il était treize heures environ, j'avais encore le goût du café dans la bouche. Mon ami fumait. Nous étions dans l'herbe, près de la cantine, à l'arrière du bâtiment. De l'autre côté des fenêtres, les cadets de corvée tapaient les plats sur le bord des poubelles. Le vacarme assourdissant rendait toute conversation impossible.
Une douce somnolence me gagnait. Toutefois, nous n'avions qu'une demi-heure avant l'appel de l'après-midi. Je m'étais allongé, j'avais les mains croisées sur le ventre. J'observais les nuages courir et mes pensées s'envolaient, une fois de plus, vers Inge.
Et puis, sorti d'on ne sait où, Heffner fit une apparition :
- Willerts, Ström !
Je me levai précipitamment, remis mon calot, adoptai un garde à vous, imité par Franz, qui avait jeté sa cigarette.
- Suivez-moi. Kommando à l'extérieur.
Nous lui emboîtâmes le pas jusqu'à une camionnette, garée dans la cour nord, près du réfectoire. Heffner prit le volant. Franz s'installa sur le siège passager. Je dus me contenter de la partie coffre.
On fit le tour, les gardiens ouvrirent la grille.

C'était la première fois que nous sortions de la caserne. J'en profitai pour jeter un coup d'œil à la ville. C'était vraiment bizarre, après ces semaines de claustration, de retrouver cet univers si naturel, spontané, où chacun vaquait à ses occupations sans recevoir d'ordres. J'étais ravi : les échoppes de boulangers, coiffeurs, épiciers, les bars, les marchands de tabac... Les jolies femmes dans la rue, les chiens qui aboyaient à notre passage... Je me régalais, tout joyeux.
Nous nous arrêtâmes au centre, devant une pharmacie. Là, Heffner se contenta de grogner :
- Corvée de médicaments. On trimballe les paquets. Et vous vous tenez tranquilles.
Nous avions parfaitement compris, surtout la dernière phrase. Aucun de nous deux n'avait en tête de s'évader : nous voulions rester, devenir SS. Et quand bien même : nous aurions été repris et là, quel eût été le châtiment ?

Je fus content d'entrer dans l'officine. Un agréable parfum flottait, huile d'eucalyptus, pastilles pour la gorge, savons... Les rayons étaient chargés de mille et un produits, tous bien rangés. Au comptoir, le patron, un homme entre deux âges, chaussé de lunettes, indiqua à Heffner que la commande était prête. Au passage, je vis aussi deux préparatrices : une de la cinquantaine, assez revêche, qui ne nous accorda pas un regard ; l'autre plus jeune, assez jolie, nous gratifia d'un timide sourire.
On allait dans la réserve, on prenait les cartons, on les posait dans le véhicule. Puis on recommençait.
Ce n'était pas bien fatiguant. Et j'étais satisfait de revoir le monde.

Au cours de ces allées et venues, je remarquai un spectacle étrange sur la place : un groupe d'une trentaine de personnes en habits rayés était occupé à frotter le sol de la place, à genoux. Des hommes et parmi eux, quelques vieillards. Serpillière à la main, courbés, ils s'échinaient à briquer le ciment, comme s'il s'agissait d'un parquet en bois précieux. Autour, des gardes en uniforme SS, armés, les apostrophaient, leur ordonnaient de s'appliquer, d'aller plus vite, parfois leur décochaient un coup de pied. J'en vis un s'approcher, défaire sa braguette, uriner devant un des types, l'éclaboussant. Puis, d'une voix forte : « Recommence, gros porc, ça n'est pas propre ici » !
Ses collègues ponctuèrent d'un éclat de rire. L'homme accroupi, sans rien manifester, s'approcha de la flaque et frotta de plus belle.
J'étais resté là, planté, devant ce spectacle. Heffner, qui m'avait rejoint, me tira par le coude, sans un mot. Je l'interrogeai du regard. Il finit par lâcher :
- Sachsenhausen.
Au lieu de le suivre, je me tins immobile :
- ... mais quelle est l'utilité de... ?
- Discipline. Obéissance. Allez, Ström, au boulot.
De retour dans le magasin, je fus saisi par le contraste. Ici, les clients étaient dignes, on les soignait, cela sentait bon. Dehors...

Lors du dernier voyage, Heffner s'attarda avec Franz, pour pointer le bordereau de livraison, je suppose. Je ne pus m'empêcher de sortir, il fallait que je voie. Alors m'apparurent des éléments qui m'avaient échappé :
Tout d'abord, le public. Des badauds s'étaient assemblés pour contempler les détenus et leur besogne. Assis sur les bancs publics, des retraités, mais aussi des hommes plus jeunes, n'en perdaient pas une miette. Il y avait même une femme avec des petits enfants. On raillait les prisonniers, les insultait...
Et puis, garés près de l'avenue, à moitié sur le trottoir, un camion plateau et une Volkswagen décapotable. A l'arrière était assis un Rottenführer, une cigarette au coin des lèvres.
Un septuagénaire décharné s'affairait à quelques mètres de moi, auprès d'une fontaine. Il s'employait à remplir des seaux. L'opération accomplie, il partit en titubant, perdant une bonne partie du liquide. A mi-parcours, il posa sa charge, pour reprendre un instant son souffle. Le sous-officier se leva, avança vers lui. Le vieil homme s'ébroua, ramassa prestement son fardeau, tenta de repartir. Le Rottenführer sortit sa badine et lui fouetta rageusement le visage. L'homme lâcha les récipients et s'effondra en criant, trempé. Les coups pleuvaient, sur son dos, sa tête, qu'il protégeait tant bien que mal, de ses mains jointes. Roulé en boule, il attendait dans cette position que la punition prît fin. Le SS lui décocha deux ou trois puissants coups de pieds dans les côtes, jusqu'à le renverser. Effondré sur le côté, le vieil homme semblait avoir perdu connaissance. Haletant, le Rottenführer le frappa encore, puis, s'adressant alentour :
- Toi, remplace-le ! Vous deux, emmenez-le à l'arrière !
Docilement, un autre esclave s'empara des seaux, retourna vers le robinet, tandis qu'on portait la victime inconsciente par les pieds et les épaules, pour la jeter dans le camion.
Durant l'incident, les forçats n'avaient que très brièvement tourné la tête. Ils s'acquittaient de leur tâche le regard rivé au sol, comme si rien ne s'était produit, dans un silence total. La foule se taisait, les lazzis avaient cessé, momentanément.
Heffner et Franz sortirent. Le SS-Oberschütze, d'un signe du menton, m'invita à remonter. Ils s'installèrent à l'avant. La fourgonnette démarra. Une odeur de tabac s'éleva.
Tassé contre les colis, j'étouffais, nauséeux. Le retour à la caserne me parut interminable.

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Posté par: Patricks (IP Loggée)
Date: 15 juin, 2012 00:01

Je suis désolé (sincerement) mais ce n'est pas crédible.
Au niveau de l'instruction militaire, meme un bitos n'aurait pas l'idée de s'allonger dans l'herbe pendant les classes, quand à la sieste ou au début de somnolence là aussi j'ai un doute. Une des choses qu'on apprend à l'armée c'est d'etre (au moins d'avoir l'air) toujours occuppé.

Pas crédible non plus la surveillance aux toillettes et la nuit pour eviter le plaisir solitaire. Dans l'armée tout se fait vite (en tout cas pendant les classes) y compris les actes les plus simples, et la nuit arrivée, quand enfin tu peux aller au pageot : tu dors !!!

Meme dans l'armée française-infiniment moins brutale que celle que tu décris- les horaires c'etait 5h00-22h00, et invariablement les marches de nuit etaient naturellement suivi du parcours du combattant.

Enfin le dressage mécanique (demi tour gauche et ainsi de suite) n'a jamais empeché quiconque de conserver reflexion et souvenirs.

Y a certainement Paul et René qui pourront te suggeré des titres de livres, mais là - à mon avis- y a un probleme de credibilité par rapport à l'instruction militaire.

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Posté par: René (IP Loggée)
Date: 15 juin, 2012 11:58

Le dressage mecanique a un sens, pas obligatoirement de casser les gens mais d'en faire un outil pointu, réactif qui agit par reflexe pour eviter le temps de la reflexion qui peut faire la difference entre la vie et la mort.
De plus il est là pour briser les resistances des gens vis à vis de la hiérarchie, dans le sens ou un ordre doit être exécuté puisque potentiellement il est toujours valide et justifié, en plus on peut imaginer que se voir intimer l'ordre de sortir pour avancer vers une source de feu qui egraine à 1000 coups/mn, si on reflechit on y va pas.

Je ne sais plus qui a dit que le métier d'encadrant dans l'armée est d'organiser un chaos permanent, une resistance de l'outil apporte donc un facteur supplémentaire de chaos et d'inconnus pour le cadre.

Après il y a des méthodes differentes, suivant les mentalités, qui vont de la recherche de l'adhesion à la punition.

La formation ou dressage, sert aussi a stimuler l'aggressivité, par la propagande le discours guerrier, le collectif, le ton des ordres, les chants, la promiscuité.
Agressivité qui va renforcer la motivation et la valeur de l'outil, c'est le facteur moral de l'unité, qui va faire sa valeur.

Comme Patricks, les souvenirs que j'ai c'était que dès que l'on se mettait au lit on essayait de profiter de se calme et de rester eveillé, malheusement on s'endormait de suite et à 5h00 au reveil on avait l'impression d'avoir dormit 3 secondes. Et les chiottes sans cloison ni portes avec quelques secondes.

Pas de notion d'homosexualité, si ce n'est les histoires de marsouins avec la chanson du giron, mais on est dans le franchouillard pas l'épuré raciale.
Surtout chez les coloniaux, l'homosexualité est de circonstance comme en prison et sinon proportionnelle comme dans la population normale.

Il y a aussi une notion de se faire à ce que le combat dechire les chairs et que le spectacle des intestins et des matières sera présent, donc eviter la fausse pudeur.

Et puis ce sont des jeunes hommes, on dit aussi trique du matin trique du biffin, pour le soldat de 20 ans c'est un signe de bonne santé.
Je ne crois pas à l'homosexualité dans les ecoles de formation, ce n'est pas le sujet.

Un autre reproche, c'est que j'ai l'impression que l'on place des reflexions dans la bouche du héros,qui sont des analyse à posteriori de l'époque.

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Posté par: Patricks (IP Loggée)
Date: 16 juin, 2012 00:10

Un autre reproche, c'est que j'ai l'impression que l'on place des reflexions dans la bouche du héros,qui sont des analyse à posteriori de l'époque.

Effectivement.

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Posté par: ubik83 (IP Loggée)
Date: 16 juin, 2012 13:37

Salut,

J'ignorais que vous aviez répondu à ce sujet. J'en prends connaissance. Pendant plusieurs jours j'ai été très pris, je devais bosser à fond la musique, je jouais devant des gens. Pas trop l'habitude pour le moment. M'en suis tiré sans trop de casse.

Concernant ce que vous dites : pour l'ambiance, je me suis basé sur des livres retraçant ce qui se passait dans les écoles d'élite nazies, notamment les Napolas. Alors ma foi... je dirai que là, même si on n'est pas crédible à 100 pour 100, ça fait partie des espaces du roman où j'ai quelque marge. Autant je ne peux changer ni dates ni lieux, ni négliger certains aspects historiques, autant là... Enfin, moi j'ai épluché les livres en question, et c'est là que j'ai trouvé les éléments pour mon récit.

Mélange des tons : normal. Wolfgang écrit tout ça à posteriori, il a la soixantaine, il retrace ses souvenirs, je dois donc établir un côte mal taillée entre son humeur du moment, qu'il retrouve intacte en écrivant, et la distance qu'il a prise avec ces émotions, avec les années. Je dois jongler constamment entre les deux et c'est très difficile.

Venons-en maintenant à ce qui se passe right now, dans le cadre de mon roman. Je suis au début du chapitre 17, pendant la Blitzkrieg sur la Pologne. Je suis à pied d'oeuvre, il me faut maintenant affronter... Et voilà ce que j'aimerais savoir, si vous pouvez m'aider...

Résumons :


La 4e armée entre en action lors de la Campagne de Pologne de septembre 1939, faisant partie du Groupe d'armées Nord, dirigé par le Generaloberst Fedor von Bock. C'est le général Günther Von Kluge quila dirige. Elle a été chargée de capturer le corridor de Dantzig et donc de réaliser la liaison de l'Allemagne continentale avec la Prusse orientale. La 4e armée s'acquitte de cette tâche sans trop de difficulté. Une partie attaque le sud dans la région de Poméranie et l'autre partie rejoint les forces allemandes à Varsovie.

Dans le sillage de la quatrième armée, l'Einsatzgruppe 4, commandé par le SS Brigadeführer Lothar Beutel, comporte deux Einsatzkommandos, dirigés par le SS Sturmbannführer Dr. Helmut Bischoff et du SS Sturmbannführer Dr. Walter Hammer.


Mes personnages font partie de l'Einsatzkommando de Bischoff.

Première question, qu'en est-il de la hiérarchie ?

Si Bischoff est Sturmbannführer, je suppose qu'il ne commande pas directement ses hommes, qu'il est relayé dans cette tâche par des officiers. Alors, si on reprend le tableau hiérarchique des équivalences

[fr.wikipedia.org]

on obtient l'arborescence suivante, décroissante :

- SS Sturmbannführer.
- SS Hauptsturmführer.
- SS Obersturmführer.
- SS Untersturmführer
- SS Sturmscharführer.
- SS Hauptscharführer
- SS Oberscharführer.
- SS Scharführer
- SS Unterscharführer.
- SS Rottenführer.
- SS Sturmmann.
- SS Mann.
... Ce dernier grade correspondant à celui de mes personnages.

Je trouve que ça fait beaucoup de monde ! Dois-je vraiment mettre en place tout cet effectif, sachant que ça me fait multiplier les personnages ?

Ensuite, sait-on s'il y a des « figures connues » dans cette arborescence ? Bischoff avait-il sous ses ordres tel ou tel personnage ayant fait parler de lui, ou bien ai-je toute latitude pour inventer qui je veux ?

Et puis, au-dessus : si on reprend cette échelle des grades, on a donc en montant, après Bischoff, un Obersturmbannführer, un Standartenführer, un Oberführer, puis vient logiquement Brigadeführer, Gruppenführer, Obergruppenführer, Oberstgruppenführer et enfin, au sommet, le Reichsführer-SS
Himmler, éleveur de poulets de son état.

Donc, Bischoff devait-il rendre des comptes, régulièrement, à qui, par l'intermédiaire de qui, par quel procédé ? Radio, téléphone, rencontres en face à face ? Puis-je me contenter de Lothar Beutel, que j'ai déjà présenté, ou dois-je mettre en place un personnage plus gradé ?

Seconde question, qu'en est-il de l'itinéraire ?

Si on se résume, on a départ de Bromberg le 1° septembre. Puis ces unités passent par Bydgosz, Torun, Woclaweck, Plock, Modlin, puis Varsovie. La question est : y a-t-il un événement particulier, dans un village entre ces villes ? Ou bien puis-je me contenter d'en rester à ces villes ? Je crois savoir qu'à Bydgosz eurent lieu des massacres importants, si je ne confonds pas.


Voilà. J'espère que vous pourrez m'aider à avoir des infos sur tout ça. Merci d'avance.

Au plaisir,

Ubik.

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Posté par: Zefir (IP Loggée)
Date: 16 juin, 2012 23:14

Bydgosz = Bygdoszcz. L'ancien nom est Bromberg, à l'époque de ceux qui parlent comme les méchants dans les films.
Attention à la confusion.

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Posté par: Mik (IP Loggée)
Date: 17 juin, 2012 07:33

    Citation:
    Bydgosz = Bygdoszcz. L'ancien nom est Bromberg...

Attention, c'est Bydgoszcz avec le d avant le g.

Mik

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Posté par: ubik83 (IP Loggée)
Date: 17 juin, 2012 10:54

Ok, alors ça voudrait dire que dès le lieu de rassemblement, ils commencent à se battre ?
Parce que selon mes sources, les unités dispersées se sont regroupées à Bromberg avant d'attaquer.
Cela veut dire que tout le début de mon chapitre 17 est foutu, alors.

Ubik.

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Posté par: Zefir (IP Loggée)
Date: 17 juin, 2012 23:56

Mik a écrit:
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> Bydgosz = Bygdoszcz. L'ancien nom est Bromberg...
> Attention, c'est Bydgoszcz avec le d avant le g.

Exact. Merci.