Jean Sobieski et Vienne

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Posté par: caldanon (IP Loggée)
Date: 23 mars, 2021 19:09

Bonjour
Je cherche à savoir comment expliquer la présence d'un croissant sur des armoiereries de certaines famillee polonaises anciennes !

Il m'a été suggéré que ce pourrait être une récompense à ceux qui auraient combattu pour la victoire de Vienne sur les Ottomans en 1683 grâce aux escadrons polonais de l'armée Sobieski - qu'en pensez vous ? Quelqu'un aurait il des idéées à ce propos ?
MERCI

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Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 23 mars, 2021 20:29

Le croissant apparait déjà sur certains blasons à la bataille de Grunwald en 1410, et même une centaine d'années avant.
Vienne c'est en 1683.
Source : https://pl.wikipedia.org/wiki/Leliwa_(herb_szlachecki)#Najwcze%C5%9Bniejsze_wzmianki_pisane

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Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 24 mars, 2021 04:49

Pour compléter ci-dessus...

Dans le christianisme occidental :
Le croissant est un symbole marial, en référence au texte de l'Apocalypse de Saint Jean.

Dans le christianisme oriental :
Le croissant symbolisait la victoire du christianisme sur le paganisme. Dans son symbolisme, placé comme ornement au bas de la croix, il était étroitement lié à la conquête de l'Empire byzantin par les Turcs et aux invasions tatars-mongoles sur les terres ruthènes.

En sigillographie et héraldique :
Le croissant de lune apparaît sur les sceaux médiévaux des dirigeants de district polonais. Il est visible sur le sceau de Henryk I Brodaty (1203-1234) ; montrant la figure du prince avec un bouclier roman, au centre duquel se trouve un croissant avec ses cornes tournées vers le haut, et une croix isocèle au-dessus de son coin droit. L'origine de cet emblème suscite de nombreux doutes. Plus tard, on trouve le croissant sur les armoiries de nobles polonais

cf. : < Półksiężyc w kulturze europejskiej >

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Posté par: BRUNO GLENAT (IP Loggée)
Date: 19 avril, 2021 23:42

Je me permet de signaler une pièce de théâtre de grande qualité: Jan Sobieski ou la bataille de Vienne" en alexandrins ! De Jean Hautepierre- Tragédie. Chez Pardès .