Histoire de clocher

Démarré par Archives, 25 Septembre 2023 à 13:47:53

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Posté par: Papijosy57 (IP Loggée)
Date: 05 octobre, 2009 08:30

IL Y A COMME UN PROBLEME DANS MON QUARTIER¦. Ce n'est pas triste !

Les mauvaises langues racontent que le pâtissier s'est fait une religieuse en un éclair, que le poissonnier fait le maquereau avec une morue et que le volailler court toujours après ses poules mais qu'il y laisse des plumes .

Le charcutier n'est pas mieux loti : il a épousé un boudin, quelle andouille !
Le boucher s'est mordu la langue en taillant une bavette.
On dit aussi que le croque-mort a enterré sa vie de garçon en buvant de la bière. Ce fut une belle fête !

Le cafetier a servi des demis à un jeune mousse et le menuisier a attrapé la gueule de bois en abusant du buffet.
A force de chanter, le vétérinaire a eu un chat dans la gorge ce qui lui a occasionné une fièvre de cheval.
Quant au viticulteur qui prend de la bouteille, il a demandé qu'on lui lâche la grappe.

L'horloger n'est pas resté longtemps car depuis qu'il a perdu sa grande aiguille, il n'a plus une minute à lui.
Cela ne s'arrange pas chez les autres commerçants¦.

Le boulanger qui s'était fait rouler dans la farine est dans le pétrin.

L'électricien a été déclaré positif alors qu'il était neutre.

Le plombier a pris la fuite en fumant un joint avec le couturier qui a choisi de monter un col plutôt que de traverser la manche.
Le cordonnier qui les accompagnait s'est fendu le cuir chevelu sur une route en lacets.

L'épicière a pris une amende en passant à l'orange et son avocat s'est trouvé le bec dans l'eau en défendant cette cruche !

Maintenant, cela se gâte !....
Partis en vacances ensemble, le bijoutier a lâché une perle dans une rivière en diamants et le pharmacien s'est "emmerder " au lac "Satif ".
Il n'avait pas digéré la sauce tartare du cuisinier faite trop tôt le matin.
Le seul qui va bien, c'est un bucheron qui est en permanence sous le charme en écoutant Dutronc.

En conclusion ¦. Il faut être un facteur légèrement timbré pour prendre cette histoire au pied de la lettre.
En fait, il n'y a que le coiffeur qui se barbe à force de couper les cheveux en quatre.

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Posté par: Eric B (IP Loggée)
Date: 06 octobre, 2009 08:48

Voilà l'histoire réelle d'une expression connue de tous, mais dont l'origine est malheureusement inconnue de beaucoup.


Par un beau jour d'automne de l'année 1720, le duc de Saint Romain , passionné par la chasse mais frustré par le peu de gibier qu'il ramenait de ses pérégrinations forestières en terre d'Auvergne, imagina qu'il devait être possible de fabriquer un outil apte à lui faciliter la tâche et rendre plus plaisante sa traque des animaux, particulièrement à plumes.


Il convoqua donc tous les artisans de la contrée pour mettre au concours la concrétisation de cette idée, leur laissant deux mois pour fabriquer le plus inventif et le plus efficace des appareils.


A peine une semaine plus tard, un marchand du nom de Martin Écouille, se présenta au château clamant à qui voulait l'entendre qu'il possédait ce dont le duc rêvait.


Il obtint sans peine une audience auprès du noble seigneur et s'empressa de lui faire la démonstration de sa merveille.


Devant une assemblée dubitative mais curieuse, il sortit de sa poche un minuscule sifflet (que plus tard on nommerait appeau), le porta à sa bouche pour émettre un son strident.


A peine quelques secondes plus tard, des dizaines d'oiseaux de toutes sortes virevoltaient autour de lui, comme attirés et charmés par cette étrange mélodie.


Le duc imagina sans peine le profit qu'il pouvait tirer d'un tel accessoire lors des les futures chasses.. Il s'éclaircit la gorge et ne prononça qu'une seule phrase : " Combien cela va-t-il me coûter? "


Martin Écouille, sûr de lui, rétorqua qu'il accepterait de se séparer de son objet en échange de la moitié de la fortune de son interlocuteur.

Cette requête fit sourire l'assemblée mais le duc, à la surprise générale, gardant son sérieux, accepta la transaction !


La nouvelle fit grand bruit et se répandit vite bien au delà des limites du duché : un marchand avait vendu un sifflet pour une somme astronomique au Duc, qui en avait payé le prix sans broncher.


Cette anecdote a subsisté dans la langue française pour qualifier les objets hors de prix : « Ca coûte l'appeau d'Écouille »
Comme quoi, un peu de culture, ça ne peut pas faire de mal !

Eric Balbiński

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Posté par: Mik (IP Loggée)
Date: 06 octobre, 2009 20:39

Quelques décennies plus tard, le petit-fils du duc de Saint-Romain dut remplacer l'appeau qu'il tenait de son grand-père, car il l'avait oublié dans la poche de sa cape après une partie de chasse particulièrement pluvieuse, et l'objet avait rouillé. Il fit chercher un artisan, et le jeune Victor Eyfesse se présenta avec un appeau. Lorsqu'il l'essaya, on vit arriver quelques oiseaux, mais on était loin de la foule d'oiseaux qui s'assemblaient lorsqu'on sifflait dans l'appeau d'Ecouille. Le duc demanda son prix au marchand, qui annonça une somme exorbitante. Le duc répondit tout net que cet appeau ne valait pas le dixième de cette somme, et que c'était encore cher payé. Le marchand accepta de diviser son prix par dix, et depuis, pour qualifier un objet cher, mais pas autant que l'appeau d'Ecouille, on dit qu'il coûte l'appeau d'Eyfesse.
winking smiley

Mik