(Stella-Plage) camps de scouts polonais dans les annees 50

Démarré par Archives, 02 Novembre 2023 à 15:00:55

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Posté par: jpaul (IP Loggée)
Date: 14 septembre, 2013 23:30

Ah, c'est ça, Môssieu Vendôme, on piquait les tire-gommes, les tire-jus des filles ! ça commençait comme ça et puis ensuite on matait sous les jupes des filles...c'est toi qui l'a dit un peu plus haut grinning smiley

Je suis passé voir ma soeur, la semaine dernière et incidemment je lui narrais ces souvenirs communs que nous nous étions trouvés sur Stella et d'un seul coup elle me dit " Moi aussi je suis allé à Stella !" ce dont je ne me rappelais plus ( honte à moi). Faut dire que le cloisonnement était bien fait et que je ne la croisais certainement pas et que cela a dû avoir lieu dans les premières années. Et voilà que tu nous racontes éhontément tes exploits maritimes.
Mais, si tu as piqué les mouchoirs de ma soeur, alors-là ! et abîmé tes yeux ailleurs : horreur ! Surtout pour les mouchoirs...
Déjà que tu lui as virtuellement peut-être joué un petit air de guitare, dans un train archi-bondé debout dans les couloirs entre Berlin et la gare du Nord !!! manquait plus que ça.
Tu sais que ma soeur a un an de plus que moi, c'est à dire un an de moins que toi !
Vas savoir !

PS : ma soeur n'a pas internet, heureusement

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Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 15 septembre, 2013 02:10

Bon, alors d'abord je regardais pas sous les jupes des filles, mais dans les douches des filles à travers un vasistas situé en hauteur ; c'était périlleux car il fallait grimper sur des trucs pas stables, et vu la buée on voyait pas grand chose en fait (chlip...)

Mais ça m'est arrivé une fois, et je l'ai pas fait exprès. (...il me semble bien avoir narré ça ?)
Si tu te souviens, en face de la colo, en prenant la route de Cucq (celle qu'on grattait pour récupérer des balles et des cartouches de la guerre) on aboutissait sur la droite à un camp de toile dans les dunes qui hébergeait des enfants de la Polonia anglaise. Fréquement on allait leur rendre visite et je m'étais entiché d'une petite Helena (je devais avoir dans les 10 ans bien tassés). Quand je dis entiché, en fait j'étais raide bleu d'elle. Le soir sur l'oreiller je me faisais des films à l'eau de rose dans lesquels elle était la princesse ténébreuse et moi le grand chirurgien-aviateur (... toutes les nuits, je la sauvais des flammes et je l'emportais sur mon fier destrier). Bref, c'est te dire au tréfonds de quel miel j'étais tombé.

Un jour, nous marchions ensemble dans les dunes, je lui cède le passage sur un sentier qui grimpe sec entre les piquants. Çà grimpait si raide que nous dûmes terminer à quatre pattes ; elle était devant, au dessus de moi ; je lève la tête... et j'entrevois sa culotte. Dans un accès de pudeur je détournais les yeux (si, si...), mais trop tard : j'avais eu le temps de voir ce qui m'a anéanti et atterré : sa culotte blanche était trouvée ! Ça la fout mal pour une Princesse britannique, et moi je suis revenu à la réalité.

Les vacances terminées, rentré aux tristes O.A.A., j'ai longtemps continué à me tourner mes films avec Helena, et c'est à cette époque que j'ai entrepris "d'apprendre" l'anglais tout seul avec un petit dictionnaire.

Rien que pour ça merci Stella.

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Posté par: Mik (IP Loggée)
Date: 15 septembre, 2013 07:19

    Citation:
    ...sa culotte blanche était trouvée !

Tu es sûr de toi, là ? Elle était vraiment trouvée ? Oh là là !Hein
Mik

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Posté par: jpaul (IP Loggée)
Date: 15 septembre, 2013 13:52

Mike a fait remarqué:

    Citation:
    Tu es sûr de toi, là ? Elle était vraiment trouvée ? Oh là là !



Alors là ! afin de ne pas rentrer dans une fine analyse d' un texte au caractère subliminal, je ferais juste remarquer que pudiquement c'est le seul mot de la phrase qui n'a pas une connotation " grossfiloute" . l'a t-il fait exprès ? ou bien la conscience moralisatrice du narrateur a involontairement devié son index dactylographe du clavier de l'ordinateur, dans un lapsus digital de bon aloi ?

Parce que pour le restant :

    Citation:
    Çà grimpait si raide que nous dûmes terminer à quatre pattes ; elle était devant, au dessus de moi ; je lève la tête... et j'entrevois sa culotte. Dans un accès de pudeur je détournais les yeux (si, si...), mais trop tard : j'avais eu le temps de voir ce qui m'a anéanti et atterré : sa culotte blanche était trouvée !

grinning smiley
je ne dirais rien de plus....

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Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 15 septembre, 2013 14:29

Merci Mik (heureusement que tu es là)

Magnifique lapsus lingae en vérité ! grinning smiley Faut dire que c'était la première fois que je voyais (trouvais) une culotte de fille !
Le reste du temps j'étais bouclé aux O.A.A. et là y'avait pas de filles (que des bonnes soeurs moustachues)

Elle était trouée cette satanée culotte ; c'est pourquoi mon romantisme naissant en a pris un coup. N'empêche je garde un souvenir ému de cette petite princesse, avec ses petites quenottes d'écureuil (*)

Môssieur Jean-Paulski, sachez que la lourdingue et cacochyme péniche de vos sarcasmes vogue sur le canal de mon indifférence.


(*) Môssieur Jean-Paul - oui encore vous - je vous saurais gré de bien vouloir nous faire grâce de votre remarque que je sens poindre comme un furoncle sur une fesse : on sait que les écureuils croquent les noisettes — on sait !

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#110
Posté par: jpaul (IP Loggée)
Date: 15 septembre, 2013 15:29

Je ne permettrais pas, Votre Vendômerie, de bafouer vos souvenirs innocents, ce n'est que le caractère anecdotique de vos premiers émois romantico-chirurgico-aviateur, liés à une fôte de frappe ( heureusement pour nos chastes yeux) qui me fit réagir autant que Mik et nuisait à la compréhension voulue du texte.

Quant à la mauvaise intention préméditée que vous me prêtez liée à je ne sais quelles allusions grivoises, je vous les laisse ainsi que le furoncle et Piotr Ilitch Tchaïkovski le sous-entendu.

La petite princesse-écureuil Britannique a grandi et qui sait ce qu'elle est devenue...peut-être Reine des Ecureuils, outre-Manche !



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Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 15 septembre, 2013 21:29

... je suis anéanti

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Posté par: jpaul (IP Loggée)
Date: 23 septembre, 2013 21:54

Certes, il y a des souvenirs qui reviennent, d'autres qui ne sont jamais partis, accrochés à un autre ou qui rebondissent dans la cage à neurones et les secouant de temps de temps. D'autres se terrent, passés en dessous la pile, aplatis mais ne demandant qu'à se déplier, se défroisser si on leur en donnent l'occasion, et même les plus futiles.
Aujourd'hui, je passe devant un églantier et l'automne approchant celui-ci met en évidence ces grappes de fruits rouge-orangé, petites boules sans prétention.
Mais, voilà t'y pas que le souvenir remonte, : Stella-plage, évidemment.
C'était la première fois que j'allais dans cette fabrique à souvenirs, mais ça je l'ai déjà dit et la venue de petits nouveaux devait être un événement en soi pour les plus grands, qui eux même avaient ainsi grimpé d'un cran depuis l'année dernière. Attendant peut-être la bonne blague dont eux-mêmes avaient étés les « victimes » un an plus tôt.
L'avantage de la colo, c'est qu'elle était dans ces terres de dunes, où peu de plantes poussent à part les pins parasols, de beaux bosquets d'argousiers mais aussi de magnifiques églantiers sauvages, qui s'étalaient le long de la clôture du côté de l'avenue.
Et voilà, nous y sommes. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, une bande organisée nous tombent dessus. Etait-ce des ulan-indiens, je ne sais pas, mais maintenant j'ai un doute.
C'était le premier ou de le deuxième jour, donc pas eu le temps de bien cerner les individus, mais ce que je me rappelle c'est que d'un seul coup, on sentit une main écarter le col de notre chemise, y glisser une substance ressemblant à une petite boule de poils et tout de suite après une envie folle de se gratter, des démangeaisons, des picotements. Et nous voila gigotant dans tous les sens, essayant de passer notre main dans le dos, pour finir par enlever nos fringues et le maillot de corps petit-bateau. Sous l'œil hilare d'une bande qui n'avait pas encore mué.
Alors, on les vit ces poils à gratter, car c'est ainsi que l'on appelle l'intérieur de ces petites boules d'églantier,-volontiers nommées gratte-cul aussi-. Petits poils filandreux, brillants s'accrochant très bien sur la peau et s'y plantant quand même de façon à faire durer le plaisir.
Oh, les charmants gamins organisant d'eux-mêmes le bizutage d'arrivée afin que la cohésion des groupes n'en soit que plus effective pour le restant des vacances . Enfin, chacun de son côté, quand même.
C'est ainsi que je mis un mot nouveau dans mon vocabulaire et que je sus expliquer pendant les cours de leçons de choses pendant l'année scolaire ce qu'était le fruit de l'églantier sauvage. Alors... le Cynorhodon....

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Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 25 septembre, 2013 02:50

Ah pécaïre, le poil à gratter avec les cynorhodons ! C'était terrible ce truc.

Je ne pense pas avoir été dans l'équipe de mauvais chrétiens qui vous ont mis du poil à gratter dans le col de chemise, car j'y ai moi-même eu droit, étant plus jeune, mais ailleurs qu'à Stella ; aussi je n'aurais pas fait ça même à mon pire ennemi.

Au registre des vilénies, il y avait aussi les épillets des fleurs de chiendent).

Qu'on appelait des "gendarmes" (va savoir pourquoi ?!) ou des "voyageurs" qui piquaient à rebrousse-poil. On l'introduisait dans le col ou dans la manche et ça se baladait tout seul dans le vêtement.

Y'avait aussi les fruits de bardane (qui ont inspiré le velcro...)

Jean-Paul, parmi la végétation de Stella tu as omis les troènes ! Il y en avait partout et de très hauts. La colo en était cernée. Au réfectoire ou sur la statuette de la Vierge, il y avait toujours des petits bouquet odorants de fleurs de troène. Aujourd'hui c'est encore un de mes arbustes préféré. Avec des troènes montés à 2 mètres et régulièrement taillés on peut faire un mur végétal très dense ; et quel parfum quand c'est fleurit !

Et pour nous, le troène était synonyme d'arsenal : irremplaçable pour la fabrications des arcs, flèches, lances, bâtons, et autres lances-pommes.

Y'avait aussi quelque chose qui coupait bien les mains et dont, à ce jour, je me méfie comme de la peste : les feuilles et les tiges de sagne (roseau commun). La route de Cucq qu'on empruntait pour aller à la messe en était bordée... C'était tentant de faire un gros bouquet avec ces belles houppes marron ; sans couteau c'était les sparadraps assurés.

Stella c'était aussi une école de la nature.

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Posté par: bwysocki (IP Loggée)
Date: 25 janvier, 2015 15:33

Scouts de Sallaumines

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Posté par: bwysocki (IP Loggée)
Date: 25 janvier, 2015 15:35

Et j'en ai beaucoup d'autres, si quelqu'un cherche à s'identifier?

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Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 07 avril, 2015 23:12

    Citation:
    J-P Riscope
    (...) évoquer un temps où les mousses n'étaient pas que sur le rebord des pressions artésiennes, mais aussi jak maly polak autour d'un feu de camp d'une plage étoilée


Ach marynarzu żeglugi wewnętrznej! (marin d'eau douce), j'ai le pressentiment
que nous allons encore terminer cette diatribe dans la boite à souvenirs !

Active la cendre et prépare les patates, j'amène le sel et le smalec...

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#117
osté par: jpaul (IP Loggée)
Date: 03 mai, 2015 16:32

ça fait longtemps que les patates ont cramées ! le smalec a fondu ou quoi?



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Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 04 mai, 2015 17:35

Ah ben voilà ! Bravo la Marine !

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Posté par: zoska44 (IP Loggée)
Date: 01 mars, 2016 19:11

Czolem!

Mile wspomnienia naszych mlodych lat.
Bon quelques précisions. Sur l'escalier devant l'entrée principale du bâtiment où se trouvait le dortoir des filles, je suis tout en haut au dernier rang le deuxième à partir de la droite et celui qui est à droite c'est mon vieux pote du 15ème Le garçon qui brandit un sabre juste derrière le mono coiffé d'une czapka ulanska est Piotr Raginia. Dobrowolski est effectivement au deuxième rang pratiquement au milieu en train de bander son arc. Au pied du mono tenant hache et fusil un des deux frères Kaczorek, l'autre se trouve au troisième rang en goral deuxième à partir de la droite. Je ne suis plus sûr du nom du mono, mais je crois qu'il s'agit de Pan Brozek ou Mrozek, mais je vais chercher dans mes archives et je trouverai.
Je suis allé tous les étés à La Maison Maternelle jusqu'en 68, passant du rôle de colon à celui d'aide moniteur. La dernière fois que j'y ai mis les pieds c'est en 1982 avec ma gynécée (femme + 3 filles) qui y ont passé 2 semaines avec mes parents.
Les filles ont été directement à la colo et chantaient le matin devant la kapliczka Kiedy ranne wstaja zorze, le soir Wszystkie nasze dzienne sprawy avant les repas Blogoslaw Panie dary te o ktore prosim cie, par contre je ne me souviens ^plus de ce quel'on chantait à la fin des repas. Sur la photo aérienne à côté de la swietlica, la grande salle où nous nous réunissions pour danser et chanter (c'est à Stella que j'ai appris Hej Chlopcy Bagnet na Bron et autres chansons guerrières), se trouvaient des toilettes pour les garçons plus communément appelées pissotières et celles des filles, qui visiblement ont disparues. Là où il est marque douches , c'était l'infimerie, les douches étaient accolées à la swietlica, les fenêtre barbouillées de bleu ou de blanc pour qu'on ne puisse par regarder les filles quand elles se douchaient.
No na razie to wszystko.